Wookey F1 Challenge story only
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Re: Wookey F1 Challenge story only
Pilote | AFS | ESP | MON | NED | FRA | GBR | GER | OST | ITA | CAN | USA | MEX | Total |
Stewart | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 4 | 49 | ||||||
Siffert | 2 | 9 | 4 | 3 | 9 | 27 | |||||||
Ickx | 6 | 9 | 2 | 17 | |||||||||
L. Mennella | 4 | 6 | 2 | 3 | 15 | ||||||||
Vaillant | 2 | 6 | 6 | 1 | 15 | ||||||||
Regazzoni | 3 | 6 | 9 | ||||||||||
Cevert | 2 | 4 | 2 | 8 | |||||||||
Peterson | 6 | 1 | 7 | ||||||||||
Scheller | 6 | 1 | 7 | ||||||||||
Amon | 6 | 6 | |||||||||||
Hulme | 3 | 3 | 6 | ||||||||||
Katsumoto | 1 | 1 | 4 | 6 | |||||||||
Pescarolo | 4 | 4 | |||||||||||
Rodriguez | 4 | 4 | |||||||||||
Donohue | 4 | 4 | |||||||||||
Nicolas | 1 | 3 | 4 | ||||||||||
Surtees | 3 | 3 | |||||||||||
Warson | 3 | 3 | |||||||||||
Criblez | 2 | 2 | |||||||||||
Ganley | 2 | 2 | |||||||||||
Jaussaud | 1 | 1 | |||||||||||
Fittipaldi | 1 | 1 |
Re: Wookey F1 Challenge story only
Marque | Points |
Tyrrell | 57 |
BRM | 35 |
Ferrari | 26 |
Vaillante | 18 |
SCS | 15 |
March | 11 |
Wookey | 9 |
Vulkan | 7 |
Matra | 6 |
McLaren | 6 |
Koruto | 6 |
Surtees | 3 |
Lotus | 1 |
Sunday 22nd August 1971 - XVIII International Gold Cup
Circuit d'Oulton Park, Angleterre
Dimanche 22 août 1971
Une semaine après le Grand Prix d'Autriche, il y avait une brève pause par rapport au calendrier du championnat sous la forme de la Gold Cup internationale à Oulton Park, désormais sponsorisée par Rothmans. Comme souvent ici, la grille a été ouverte aux voitures de Formule 5000 (les résultats de la classe comptant pour la série de championnats d'Europe, également sponsorisée par Rothmans).
Après une nuit très agitée, en présence de Barry Sheene et James Hunt, Taka Katsumoto cède son volant à cette épreuve au jeune pilote James Hunt qui effectuera ses débuts en F1. Je ne vous expliquerai pas pourquoi cette décision, mais elle est tombée sous le charme du jeune Britannique.
Beaucoup d'absents pour la Gold Cup, les organisateurs ont invité des F 5000 pour faire l'appoint. Deux surprises au départ : le jeune James Hunt, donc, pilote de F3 remplace Taka Katsumoto avec le soutien de Lord Hesketh. Herbert Müller, pilote d'endurance bien connu s'aligne au volant de l'ancienne Lotus 72 de Siffert.
Une seule séance d'essais, et c'est la sensation ! Hunt décroche la pole dès le début de la séance, puis une brève ondée rafraichit la piste. Personne n'arrive plus à faire monter ses pneus en température suffisamment pour battre le temps de l'anglais ! Stewart et moi nous rapprochons de quelques centièmes, mais c'est insuffisant. Suivent Mennella, Vaillant, Scheller, Depailler, McLeod, Priori, Cole, Cevert puis la Crosslé de Sanders, première F5000.
Au baisser du drapeau, Hunt ne rate pas son départ et Stewart bondit dans ses roues, il s'engouffre dasn The Avenue mais fait une embardée, rarissime pour lui à l'approche de Cascades. Mennella l'évite de justesse, et je n'ai d'autre choix que de parti dans l'herbe...
Manque de chance re rebondis sur le vibreur, ma roue avant droite se plante dans la boue et je pars en cabriole !
Heureusement, le dégagement est important. après un tour complet la voiture retombe sur ses deux roues et j'en suis quitte pour la peur... Et une sacrée douleur sur mon corps à peine remis de mon accident de Zandvoort. La poisse !
Avec l'aide des commissaire, je m'extirpe de la Wookey avant qu'ils ne l’arrosent généreusement de neige carbonique. Sympa, qui va nettoyer?
A peine je reprendds mes esprits que j'entends une clameur, puis un bruit d'impact. Je me retourne et regarde vers Hilltop, juste au dessus de moi.
Hunt s'est planté à son tour ! Puis j'entends des applaudissements... Apparemment il s'en est tiré sans bobos non plus.
La course reste animée jusqu'au bout, mais est surtout marquée par une cascade d'abandons. Accidents, pannes diverses. Et à la fin, c'est encore la Tyrrell de Stewart qui gagne. Scheller est second devant Redman qui remporte la course des F5000.
1 Brian REDMAN - McLaren M18 (F5000) Chevrolet V8
2 François CEVERT Elf Team Tyrrell Tyrrell 002 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
3 James HUNT Hesketh Team Malongo Koruto F3000 Honda V12 3,0 Bridgestone
4 John MYERSCOUGH - McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
5 Jock RUSSELL - Lotus 70 (F5000) Ford V8
6 Herbert MULLER Villiger Cigar Team Herbert Müller Lotus 72A Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
9 Robert LAMPLOUGH Privé BRM P133 BRM V12 BRM V12
15 Peter GETHIN Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
16 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
17 Denis Briot Denis Briot Motul Racing Lotus 72C Ford Cosworth V8 Firestone
18 Jean CHRISTOPHE La Perle de Chateauneuf du Pape Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
21 David PROPHET - McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
23 John SURTEES Team Surtees Surtees TS9 Ford Cosworth V8
24 Chris CRAFT Alain de Cadenet Brabham BT33 Ford Cosworth V8
25 Henri PESCAROLO Frank Williams Racing Cars March 711 Ford Cosworth V8
27 Howden GANLEY BRM BRM P153 BRM V12
28 Mike BEUTTLER Clarke-Mordaunt-Guthrie Racing March 711 Ford Cosworth V8
31 Michel VAILLANT Ecurie Vaillante Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
32 Patrick DEPAILLER Team Wookey Wookey PNB 71F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
36 Jean-Pierre JARIER Privé March 701 Ford Cosworth V8
38 Tony TRIMMER Frank Williams Racing Cars March 701 Ford Cosworth V8
40 Luigi Mennella Scuderia Centro-Sud SCS P03 Alfa Romeo V8 Pirelli
44 Gordon SPICE - McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
46 Hans Hulsebos Honig Team Surtees Nederland Surtees TS7 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
50 Nicolas Cole DSC Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
53 Frank GARDNER Alec Mildren Racing Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
54 Pierre SHELLER Vulkan Santa-Cruz Automoviles Vulkan T3 Lancia V8 3,0 Michelin
55 Emilio BERTOLINI Vulkan Santa-Cruz Automoviles Vulkan T3 Lancia V8 3,0 Michelin
56 Conrad McLeod Scuderia Centro-Sud Bretagne SCS P03 Alfa Romeo V8 Pirelli
58 Ray ALLEN - McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
64 Erick Bernard Euzkadi Racing Team March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
65 Mike HAILWOOD - Surtees TS8 (F5000) Chevrolet V8
66 Fred SAUNDERS - Crosslé 15F (F5000) Rover V8
71 Philippe Nicolas Team Wookey Wookey PNB 71F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
86 Pierre Bat Ecurie St Feuillien March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
97 Dave Criblez Criblez Racing Formula 1 Team BRM P160 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
Dimanche 22 août 1971
Une semaine après le Grand Prix d'Autriche, il y avait une brève pause par rapport au calendrier du championnat sous la forme de la Gold Cup internationale à Oulton Park, désormais sponsorisée par Rothmans. Comme souvent ici, la grille a été ouverte aux voitures de Formule 5000 (les résultats de la classe comptant pour la série de championnats d'Europe, également sponsorisée par Rothmans).
Après une nuit très agitée, en présence de Barry Sheene et James Hunt, Taka Katsumoto cède son volant à cette épreuve au jeune pilote James Hunt qui effectuera ses débuts en F1. Je ne vous expliquerai pas pourquoi cette décision, mais elle est tombée sous le charme du jeune Britannique.
Beaucoup d'absents pour la Gold Cup, les organisateurs ont invité des F 5000 pour faire l'appoint. Deux surprises au départ : le jeune James Hunt, donc, pilote de F3 remplace Taka Katsumoto avec le soutien de Lord Hesketh. Herbert Müller, pilote d'endurance bien connu s'aligne au volant de l'ancienne Lotus 72 de Siffert.
Une seule séance d'essais, et c'est la sensation ! Hunt décroche la pole dès le début de la séance, puis une brève ondée rafraichit la piste. Personne n'arrive plus à faire monter ses pneus en température suffisamment pour battre le temps de l'anglais ! Stewart et moi nous rapprochons de quelques centièmes, mais c'est insuffisant. Suivent Mennella, Vaillant, Scheller, Depailler, McLeod, Priori, Cole, Cevert puis la Crosslé de Sanders, première F5000.
Au baisser du drapeau, Hunt ne rate pas son départ et Stewart bondit dans ses roues, il s'engouffre dasn The Avenue mais fait une embardée, rarissime pour lui à l'approche de Cascades. Mennella l'évite de justesse, et je n'ai d'autre choix que de parti dans l'herbe...
Manque de chance re rebondis sur le vibreur, ma roue avant droite se plante dans la boue et je pars en cabriole !
Heureusement, le dégagement est important. après un tour complet la voiture retombe sur ses deux roues et j'en suis quitte pour la peur... Et une sacrée douleur sur mon corps à peine remis de mon accident de Zandvoort. La poisse !
Avec l'aide des commissaire, je m'extirpe de la Wookey avant qu'ils ne l’arrosent généreusement de neige carbonique. Sympa, qui va nettoyer?
A peine je reprendds mes esprits que j'entends une clameur, puis un bruit d'impact. Je me retourne et regarde vers Hilltop, juste au dessus de moi.
Hunt s'est planté à son tour ! Puis j'entends des applaudissements... Apparemment il s'en est tiré sans bobos non plus.
La course reste animée jusqu'au bout, mais est surtout marquée par une cascade d'abandons. Accidents, pannes diverses. Et à la fin, c'est encore la Tyrrell de Stewart qui gagne. Scheller est second devant Redman qui remporte la course des F5000.
1 Brian REDMAN - McLaren M18 (F5000) Chevrolet V8
2 François CEVERT Elf Team Tyrrell Tyrrell 002 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
3 James HUNT Hesketh Team Malongo Koruto F3000 Honda V12 3,0 Bridgestone
4 John MYERSCOUGH - McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
5 Jock RUSSELL - Lotus 70 (F5000) Ford V8
6 Herbert MULLER Villiger Cigar Team Herbert Müller Lotus 72A Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
9 Robert LAMPLOUGH Privé BRM P133 BRM V12 BRM V12
15 Peter GETHIN Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
16 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
17 Denis Briot Denis Briot Motul Racing Lotus 72C Ford Cosworth V8 Firestone
18 Jean CHRISTOPHE La Perle de Chateauneuf du Pape Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
21 David PROPHET - McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
23 John SURTEES Team Surtees Surtees TS9 Ford Cosworth V8
24 Chris CRAFT Alain de Cadenet Brabham BT33 Ford Cosworth V8
25 Henri PESCAROLO Frank Williams Racing Cars March 711 Ford Cosworth V8
27 Howden GANLEY BRM BRM P153 BRM V12
28 Mike BEUTTLER Clarke-Mordaunt-Guthrie Racing March 711 Ford Cosworth V8
31 Michel VAILLANT Ecurie Vaillante Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
32 Patrick DEPAILLER Team Wookey Wookey PNB 71F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
36 Jean-Pierre JARIER Privé March 701 Ford Cosworth V8
38 Tony TRIMMER Frank Williams Racing Cars March 701 Ford Cosworth V8
40 Luigi Mennella Scuderia Centro-Sud SCS P03 Alfa Romeo V8 Pirelli
44 Gordon SPICE - McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
46 Hans Hulsebos Honig Team Surtees Nederland Surtees TS7 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
50 Nicolas Cole DSC Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
53 Frank GARDNER Alec Mildren Racing Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
54 Pierre SHELLER Vulkan Santa-Cruz Automoviles Vulkan T3 Lancia V8 3,0 Michelin
55 Emilio BERTOLINI Vulkan Santa-Cruz Automoviles Vulkan T3 Lancia V8 3,0 Michelin
56 Conrad McLeod Scuderia Centro-Sud Bretagne SCS P03 Alfa Romeo V8 Pirelli
58 Ray ALLEN - McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
64 Erick Bernard Euzkadi Racing Team March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
65 Mike HAILWOOD - Surtees TS8 (F5000) Chevrolet V8
66 Fred SAUNDERS - Crosslé 15F (F5000) Rover V8
71 Philippe Nicolas Team Wookey Wookey PNB 71F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
86 Pierre Bat Ecurie St Feuillien March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
97 Dave Criblez Criblez Racing Formula 1 Team BRM P160 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
Oulton Park Circuit, England
Sunday 22nd August 1971
A week after the Austrian Grand Prix there was a brief break from the championship schedule in the form of the International Gold Cup at Oulton Park, now sponsored by Rothmans. As usual for the event the field was opened to Formula 5000 cars (the class results counting for the European championship series, also sponsored by Rothmans).
After a very restless night, in the presence of Barry Sheene and James Hunt, Taka Katsumoto gives her wheel to this event to the young driver James Hunt who will make his F1 debut. I will not explain why this decision, but she fell in love with the young British.
Many absent for the Gold Cup, the organizers have invited F 5000 to fill. Two surprises at the start: the young James Hunt, therefore, pilot of F3 replaces Taka Katsumoto with the support of Lord Hesketh. Herbert Müller, a well-known endurance rider, takes the wheel of the old Lotus 72 from Siffert.
One test session, and that's the feeling! Hunt wins the pole at the start of the session, then a brief ripple refreshes the track. Nobody can get his tires warm enough to beat the time of English! Stewart and I are getting closer to a few hundredths, but that's not enough. Next are Mennella, Vaillant, Scheller, Depailler, McLeod, Priori, Cole, Cevert and Sanders' Crosslé, first F5000.
At the flag, Hunt did not miss his departure and Stewart jumped in his wheels, he rush dasn The Avenue but a lurch, very rare for him approaching Cascades. Mennella narrowly avoids it, and I have no choice but to party in the grass ...
Lack of luck rebound on the vibrator, my right front wheel crashes in the mud and I go in cabriole!
Fortunately, clearance is important. after a complete turn the car falls back on its two wheels and I am left for the fear ... And a sacred pain on my body hardly recovered from my accident of Zandvoort. Bad luck !
With the help of the marshals, I get out of the Wookey before they sprinkle it with plenty of dry ice. Nice, who will clean?
I barely remember that I hear a clamor, then a sound of impact. I turn around and look to Hilltop, just above me.
Hunt crashed! Then I hear applause ... Apparently he got away without any pain either.
The race remains lively until the end, but is especially marked by a cascade of abandons. Accidents, various breakdowns. And in the end, it's still Stewart's Tyrrell that wins. Scheller is second to Redman who wins the F5000 race.
GP '71 - Round 9 : XLII Gran Premio di Italia
GP '71 - Round 9 : XLII Gran Premio di Italia
Monza Autodromo Nazionale, Italy
Sunday 5th September 1971
Le Grand Prix d'Italie à Monza marque le premier anniversaire du décès de Jochen Rindt que nul n'a oublié dans le paddock. Mais cet événement est aussi un grand rendez-vous pour le sport automobile italien et pour les tifosi. L'ambiance est unique sur ce tracé si atypique, ultra-rapide, où les pilotes ne freinent que deux fois durant le tour: à l'abord du premier virage de Lesmo et avant la Parabolica.
À l'issue du Grand Prix d'Autriche, le titre des conducteurs semble promis à Jackie Stewart. Seul Siffert est encore en mesure de menacer l'écossais, mais il devrait pour cela renmporter les 3 courses restantes.
Suite aux performances en dents de scie de ses voitures tout au long de la saison, Enzo Ferrari a publiquement mis en cause les pneus Firestone et a menacé de ne pas participer au Grand Prix d'Italie. Grand émoi chez les organisateurs de la course: un week-end à Monza sans Ferrari, c'est un désastre financier assuré. Finalement le Commendatore revient sur ses menaces. Mais Jacky Ickx jugeant la 312 B2 inconduisible décide de se rabattre sur la B1 de 1970. Clay Regazzoni, vainqueur à Monza en 1970, pilote la B2. Celle-ci est équipée d'un nouveau moteur dont le régime est abaissé. Regazzoni le casse lors des essais du samedi. Un nouvel aileron arrière est aussi installé sur les deux voitures.
Présentation de l'épreuve
Après avoir fait l'impasse sur le Grand Prix d'Autriche, Matra fait son retour en Italie avec un nouveau moteur. Un gros travail a été effectué sur les conduits d'admission et le systèmes de lubrification. On note la présence de deux énormes tubes de chaque côté du moteur participant du système de « catch-tank » imposé par la CSI pour éviter les projections d'huile. Enfin le système de fixation du châssis au moteur est aussi nouveau. Par ces modifications, Matra espère obtenir un excellent résultat en Italie et sauver la saison de l'équipe. Jean-Pierre Beltoise est toujours absent car toujours suspendu par la CSI.
La saison de McLaren en Formule 1 est si décevante que Denny Hulme a préféré disputer une manche d'USAC plutôt que de participer à ce Grand Prix. Jackie Oliver sera donc le seul à défendre les chances de l'équipe néo-zélandaise, toujours au volant d'une vieille M14A.
Comme en Autriche, quatre BRM sont au départ: trois P160 pour Jo Siffert, Howden Ganley et Peter Gethin, et une P153 pour Helmut Marko. Grâce à la puissance de son douze cylindres qui a fait merveille aux mains de Siffert en Autriche, l'équipe de Louis Stanley apparaît comme la favorite de l'épreuve. Dace Criblez quant à lui poursuit son apprentissage sur sa P160 privée.
Colin Chapman et le Team Lotus sont toujours inquiétés par la justice italienne suite à l'accident mortel de Jochen Rindt survenu la saison précédente. Par conséquent Chapman ne fait pas le déplacement en Lombardie et l'équipe se présente sous la bannière fantoche de Worldwilde Racing, une structure appartenant au directeur sportif Peter Warr. Elle présente seulement la 56B à turbine, confiée à Emerson Fittipaldi. A cause de la forte chaleur régnant sur le circuit, la turbine n'atteint pas son rendement maximum. De toute façon, cette voiture n'est pas du tout au point. « Nous avons changé les rapports pour augmenter le régime », explique Fittipaldi, « mais à son maximum je ne peux la faire monter au-delà de 300km/h. Elle est chargée de kérosène, quelque chose comme 220 litres... C'est ridicule. Je ne peux même pas rester dans le sillage des autres voitures. »
Jo Siffert a acheté la Lotus 72 de Rob Walker pour remplacer son ancienne March 701 en tant que voiture à louer. Pour cette course, il la confie à son compatriote le champion suisse de voitures de sport Herbert Müller, pilote polyvalent, ancien vainqueur de la Targa Florio et polyvalent. François Mazet devait reprendre cette vieille March, mais finalement, on ne le verra pas du weekend.
Surtees engage une troisième TS9 pour un revenant, le champion motocycliste Mike Hailwood, dit « Mike the bike ». Hailwood a déjà piloté en Formule 1 entre 1963 et 1965 pour le compte de Reg Parnell, sans beaucoup de succès. Il a accepté de rejoindre son ami John Surtees, tout comme lui ancien champion de moto.
Le pilote français Jean-Pierre Jarier, 25 ans, fait son retour en Formule 1 au volant de la March 701 engagée par son patron en Formule 2 Marcel Arnold, avec le soutien de Shell. Cependant cette vieille machine, déjà vue à la Gold Cup, est mal préparée et Jarier va avoir bien du mérite à la garder en piste durant le week-end.
Jo Bonnier est de nouveau présent avec son antique McLaren M7C, mais cette fois-ci sous la bannière rouge de la Scuderia Filipinetti.
Galvanisé par les résultats honorables de Riccardo Priori avec un modèle reconstruit, l'équipe de Silvio Moser fait son retour avec la Bellasi F1 70 pour cette seule manche italienne. Moser espère seulement se qualifier au volant de cette voiture déjà complétement dépassée en 1970 et dont la jeune sœur figure honorablement surtout grâce aux qualités de son jeune pilote et à une préparaation sans failles.
Frank Williams, avait penser confier sa 701 au Brésilien José Carlos Pace, mais finalement la voiture n'a pu être réparée depuis la Gold Cup et il n'aligne que sa 711 pour Pescarolo.
Le reste du plateau est sans changements.
Qualifications
Comme prévu, les V12 dominent les qualifications, et Siffert prend logiquement la pole. Mais Stewart dont le pilotage souple et précis s'adapte à merveille au circuit parvient à se glisser devant Ickx. Luigi Mennella et moi nous partageons la seconde ligne devant le reste des V12 : Matra, Vaillante et Ferrari...
Riccardo Priori parvient à insérer sa Bellasi aux coté d'Amon. Puis McLeod, Katsumoto, Scheller et l'ensemble des voitures, 41 concurrents en tout se présentent au départ.
La Course.
Au baisser du drapeau, je me laisse surprendre et déborder par les deux Vaillante. Ce n'est pas un mal de me laisser porter par leur aspiration et même si je ne suis que septième à l'issue du premier tour la course promet d'etre longue.
Au moment où ils s'apprêtent à disparaître de ma vue à Lesmo, je vois Stewart déborder Siffert qui se replace sagement dans son sillage.
A Monza, le tout est de s'accrocher au bon peloton. L'aspiration joue un rôle essentiel, et l'important est d'être dans un groupe suffisamment près de la tête. Comme nous sommes tous aujourd'hui de vieux briscards à nous partager la tête, les quelques changements de position qui enthousiasment les tifosis dans les tribunes ne nous inquiètent pas plus que cela dans cette première partie de la course.
Par contre, il ne faut jamais se laisser décrocher, comme dans une course cycliste. Il faut tout de même décrocher les moins performants pour clarifier la situation, et surtout économiser sa monture, pour les derniers tours, quand la course aux places commencera vraiment.
Tout cela provoque une course d'usure et nous perdons ainsi des favoris comme Ickx, Vaillant ou Mennella, puis à mi-Course Jo Siffert qui perd toutes chances pour le championnat. Dès lors, Stewart assure. Il lui suffit d'entrer dans les points pour être champion du Monde. Gethin, Warson, Amon et Peterson restent dans ses roues et attendent leur heure. Un temps décroché, je parviens à recoller dans les roues de Regazzoni en même temps que la Lotus bleue de Briot qui fait la course de sa vie et mon ami Pierre Scheller qui semble avoir bien dosé son effort.
Alors que nous approchons des trois quarts de la course, un brusque orage éclate. Stewart rentre immédiatement mettre ses pneus pluies, suivi du reste des concurrents sauf Scheller, Briot , Hill et moi.
Scheller prend la tête de la course, je décroche de son aspiration pour récupérer un peu de visibilité après les gerbes d'eau que ses pneus soulèvent.
Bien que lisses, nos pneus Michelin se comportent encore assez bien sous la pluie pour faire le pari risqué de les garder au cas où l'averse soit brève et que la piste sèche. Briot et Hill, eux font des prouesses hallucinantes avec leurs Goodyear.
Malheureusement l'averse ne cesse pas, et les concurrents chaussés de pneus pluies commencent à se rapprocher. Nous devons hausser le rythme ou bien nous perdrons tout. Hill est le premier à partir à la faute. Briot lève prudemment le pied.
Scheller, toujours en tête, espère ratrapper sa saison en demi teinte. Je navigue à 3 secondes sans chercher à me raprocher. Derrière Stewart est à l'attaque, mais pas à fond. Il passe Briot, puis se contente de gérer son avance sur Gethin une troisième place lui suffisant pour assurer le titre.
En prenant un tour à Pierre Bat, Scheller, aveuglé par le mur de gouttes d'eau rate son freinage à la parabolica. J'ai juste le temps de le voir s'enfoncer dans la boue avant de réaliser que je mène la course. Ne voyant rien dans mes rétros, je dois me fier aux panneaux que me tend Henri pour gérer mon avance. Heureusement, Stewart désormais second n'insiste pas et je remporte mon premier Grand Prix de l'année.
Dans le tour de décélération mon moteur cède. OUF ! J'ai eu de la chance. Si la pluie ne m'avait pas fait lever le pied, il aurait probablement cédé avant l'arrivée, comme celui de mon équipier Patrick Depailler.
Monza Autodromo Nazionale, Italy
Sunday 5th September 1971
Le Grand Prix d'Italie à Monza marque le premier anniversaire du décès de Jochen Rindt que nul n'a oublié dans le paddock. Mais cet événement est aussi un grand rendez-vous pour le sport automobile italien et pour les tifosi. L'ambiance est unique sur ce tracé si atypique, ultra-rapide, où les pilotes ne freinent que deux fois durant le tour: à l'abord du premier virage de Lesmo et avant la Parabolica.
À l'issue du Grand Prix d'Autriche, le titre des conducteurs semble promis à Jackie Stewart. Seul Siffert est encore en mesure de menacer l'écossais, mais il devrait pour cela renmporter les 3 courses restantes.
Suite aux performances en dents de scie de ses voitures tout au long de la saison, Enzo Ferrari a publiquement mis en cause les pneus Firestone et a menacé de ne pas participer au Grand Prix d'Italie. Grand émoi chez les organisateurs de la course: un week-end à Monza sans Ferrari, c'est un désastre financier assuré. Finalement le Commendatore revient sur ses menaces. Mais Jacky Ickx jugeant la 312 B2 inconduisible décide de se rabattre sur la B1 de 1970. Clay Regazzoni, vainqueur à Monza en 1970, pilote la B2. Celle-ci est équipée d'un nouveau moteur dont le régime est abaissé. Regazzoni le casse lors des essais du samedi. Un nouvel aileron arrière est aussi installé sur les deux voitures.
Présentation de l'épreuve
Après avoir fait l'impasse sur le Grand Prix d'Autriche, Matra fait son retour en Italie avec un nouveau moteur. Un gros travail a été effectué sur les conduits d'admission et le systèmes de lubrification. On note la présence de deux énormes tubes de chaque côté du moteur participant du système de « catch-tank » imposé par la CSI pour éviter les projections d'huile. Enfin le système de fixation du châssis au moteur est aussi nouveau. Par ces modifications, Matra espère obtenir un excellent résultat en Italie et sauver la saison de l'équipe. Jean-Pierre Beltoise est toujours absent car toujours suspendu par la CSI.
La saison de McLaren en Formule 1 est si décevante que Denny Hulme a préféré disputer une manche d'USAC plutôt que de participer à ce Grand Prix. Jackie Oliver sera donc le seul à défendre les chances de l'équipe néo-zélandaise, toujours au volant d'une vieille M14A.
Comme en Autriche, quatre BRM sont au départ: trois P160 pour Jo Siffert, Howden Ganley et Peter Gethin, et une P153 pour Helmut Marko. Grâce à la puissance de son douze cylindres qui a fait merveille aux mains de Siffert en Autriche, l'équipe de Louis Stanley apparaît comme la favorite de l'épreuve. Dace Criblez quant à lui poursuit son apprentissage sur sa P160 privée.
Colin Chapman et le Team Lotus sont toujours inquiétés par la justice italienne suite à l'accident mortel de Jochen Rindt survenu la saison précédente. Par conséquent Chapman ne fait pas le déplacement en Lombardie et l'équipe se présente sous la bannière fantoche de Worldwilde Racing, une structure appartenant au directeur sportif Peter Warr. Elle présente seulement la 56B à turbine, confiée à Emerson Fittipaldi. A cause de la forte chaleur régnant sur le circuit, la turbine n'atteint pas son rendement maximum. De toute façon, cette voiture n'est pas du tout au point. « Nous avons changé les rapports pour augmenter le régime », explique Fittipaldi, « mais à son maximum je ne peux la faire monter au-delà de 300km/h. Elle est chargée de kérosène, quelque chose comme 220 litres... C'est ridicule. Je ne peux même pas rester dans le sillage des autres voitures. »
Jo Siffert a acheté la Lotus 72 de Rob Walker pour remplacer son ancienne March 701 en tant que voiture à louer. Pour cette course, il la confie à son compatriote le champion suisse de voitures de sport Herbert Müller, pilote polyvalent, ancien vainqueur de la Targa Florio et polyvalent. François Mazet devait reprendre cette vieille March, mais finalement, on ne le verra pas du weekend.
Surtees engage une troisième TS9 pour un revenant, le champion motocycliste Mike Hailwood, dit « Mike the bike ». Hailwood a déjà piloté en Formule 1 entre 1963 et 1965 pour le compte de Reg Parnell, sans beaucoup de succès. Il a accepté de rejoindre son ami John Surtees, tout comme lui ancien champion de moto.
Le pilote français Jean-Pierre Jarier, 25 ans, fait son retour en Formule 1 au volant de la March 701 engagée par son patron en Formule 2 Marcel Arnold, avec le soutien de Shell. Cependant cette vieille machine, déjà vue à la Gold Cup, est mal préparée et Jarier va avoir bien du mérite à la garder en piste durant le week-end.
Jo Bonnier est de nouveau présent avec son antique McLaren M7C, mais cette fois-ci sous la bannière rouge de la Scuderia Filipinetti.
Galvanisé par les résultats honorables de Riccardo Priori avec un modèle reconstruit, l'équipe de Silvio Moser fait son retour avec la Bellasi F1 70 pour cette seule manche italienne. Moser espère seulement se qualifier au volant de cette voiture déjà complétement dépassée en 1970 et dont la jeune sœur figure honorablement surtout grâce aux qualités de son jeune pilote et à une préparaation sans failles.
Frank Williams, avait penser confier sa 701 au Brésilien José Carlos Pace, mais finalement la voiture n'a pu être réparée depuis la Gold Cup et il n'aligne que sa 711 pour Pescarolo.
Le reste du plateau est sans changements.
Qualifications
Comme prévu, les V12 dominent les qualifications, et Siffert prend logiquement la pole. Mais Stewart dont le pilotage souple et précis s'adapte à merveille au circuit parvient à se glisser devant Ickx. Luigi Mennella et moi nous partageons la seconde ligne devant le reste des V12 : Matra, Vaillante et Ferrari...
Riccardo Priori parvient à insérer sa Bellasi aux coté d'Amon. Puis McLeod, Katsumoto, Scheller et l'ensemble des voitures, 41 concurrents en tout se présentent au départ.
La Course.
Au baisser du drapeau, je me laisse surprendre et déborder par les deux Vaillante. Ce n'est pas un mal de me laisser porter par leur aspiration et même si je ne suis que septième à l'issue du premier tour la course promet d'etre longue.
Au moment où ils s'apprêtent à disparaître de ma vue à Lesmo, je vois Stewart déborder Siffert qui se replace sagement dans son sillage.
A Monza, le tout est de s'accrocher au bon peloton. L'aspiration joue un rôle essentiel, et l'important est d'être dans un groupe suffisamment près de la tête. Comme nous sommes tous aujourd'hui de vieux briscards à nous partager la tête, les quelques changements de position qui enthousiasment les tifosis dans les tribunes ne nous inquiètent pas plus que cela dans cette première partie de la course.
Par contre, il ne faut jamais se laisser décrocher, comme dans une course cycliste. Il faut tout de même décrocher les moins performants pour clarifier la situation, et surtout économiser sa monture, pour les derniers tours, quand la course aux places commencera vraiment.
Tout cela provoque une course d'usure et nous perdons ainsi des favoris comme Ickx, Vaillant ou Mennella, puis à mi-Course Jo Siffert qui perd toutes chances pour le championnat. Dès lors, Stewart assure. Il lui suffit d'entrer dans les points pour être champion du Monde. Gethin, Warson, Amon et Peterson restent dans ses roues et attendent leur heure. Un temps décroché, je parviens à recoller dans les roues de Regazzoni en même temps que la Lotus bleue de Briot qui fait la course de sa vie et mon ami Pierre Scheller qui semble avoir bien dosé son effort.
Alors que nous approchons des trois quarts de la course, un brusque orage éclate. Stewart rentre immédiatement mettre ses pneus pluies, suivi du reste des concurrents sauf Scheller, Briot , Hill et moi.
Scheller prend la tête de la course, je décroche de son aspiration pour récupérer un peu de visibilité après les gerbes d'eau que ses pneus soulèvent.
Bien que lisses, nos pneus Michelin se comportent encore assez bien sous la pluie pour faire le pari risqué de les garder au cas où l'averse soit brève et que la piste sèche. Briot et Hill, eux font des prouesses hallucinantes avec leurs Goodyear.
Malheureusement l'averse ne cesse pas, et les concurrents chaussés de pneus pluies commencent à se rapprocher. Nous devons hausser le rythme ou bien nous perdrons tout. Hill est le premier à partir à la faute. Briot lève prudemment le pied.
Scheller, toujours en tête, espère ratrapper sa saison en demi teinte. Je navigue à 3 secondes sans chercher à me raprocher. Derrière Stewart est à l'attaque, mais pas à fond. Il passe Briot, puis se contente de gérer son avance sur Gethin une troisième place lui suffisant pour assurer le titre.
En prenant un tour à Pierre Bat, Scheller, aveuglé par le mur de gouttes d'eau rate son freinage à la parabolica. J'ai juste le temps de le voir s'enfoncer dans la boue avant de réaliser que je mène la course. Ne voyant rien dans mes rétros, je dois me fier aux panneaux que me tend Henri pour gérer mon avance. Heureusement, Stewart désormais second n'insiste pas et je remporte mon premier Grand Prix de l'année.
Dans le tour de décélération mon moteur cède. OUF ! J'ai eu de la chance. Si la pluie ne m'avait pas fait lever le pied, il aurait probablement cédé avant l'arrivée, comme celui de mon équipier Patrick Depailler.
Last edited by Wookey on Wed 12 Jun - 15:10; edited 2 times in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
English version wrote:The Italian Grand Prix in Monza marks the first anniversary of the death of Jochen Rindt, whom nobody has forgotten in the paddock. But this event is also a big event for the Italian motor sport and for the tifosi. The atmosphere is unique on this route so atypical, ultra-fast, where the drivers brake only twice during the lap: at the first corner of Lesmo and before the Parabolica.
At the end of the Austrian Grand Prix, the drivers' title seems to have been promised to Jackie Stewart. Only Siffert is still in a position to threaten the Scottish, but he should for that reason win the remaining 3 races.
Following the saw-tooth performance of his cars throughout the season, Enzo Ferrari publicly blamed Firestone tires and threatened not to participate in the Italian Grand Prix. Great stir at the organizers of the race: a weekend in Monza without Ferrari, it is a financial disaster assured. Finally the Commendatore returns to his threats. But Jacky Ickx judging the 312 B2 inconduisible decides to fall back on the B1 of 1970. Clay Regazzoni, winner at Monza in 1970, drives the B2. It is equipped with a new engine whose speed is lowered. Regazzoni breaks it in Saturday's practice. A new rear wing is also installed on both cars.
Presentation of the event
After missing the Austrian Grand Prix, Matra returns to Italy with a new engine. A lot of work has been done on the intake ducts and the lubrication system. We note the presence of two huge tubes on each side of the engine participating in the system of "catch-tank" imposed by the CSI to prevent oil splashes. Finally the system of fixing the chassis to the engine is also new. By these changes, Matra hopes to get a great result in Italy and save the team season. Jean-Pierre Beltoise is still absent because he is still suspended by the ITUC.
McLaren's season in Formula 1 is so disappointing that Denny Hulme has preferred to play a round of USAC rather than participate in this Grand Prix. Jackie Oliver will be the only one to defend the chances of the New Zealand team, always driving an old M14A.
As in Austria, four BRMs are at the start: three P160s for Jo Siffert, Howden Ganley and Peter Gethin, and one P153 for Helmut Marko. Thanks to the power of its twelve-cylinder engine, which has done wonders at the hands of Siffert in Austria, the team of Louis Stanley appears as the favorite of the event. Dace Criblez continues to learn on his private P160.
Colin Chapman and Team Lotus are still worried by the Italian courts following Jochen Rindt's fatal accident the previous season. As a result Chapman does not make the trip to Lombardy and the team comes under the puppet banner of Worldwilde Racing, a structure owned by Sports Director Peter Warr. It presents only the turbine 56B, entrusted to Emerson Fittipaldi. Because of the strong heat on the circuit, the turbine does not reach its maximum efficiency. Anyway, this car is not developed at all. "We changed gear to increase the speed," says Fittipaldi, "but at its best I can not push her up beyond 300km / h. She's loaded with kerosene, something like 220 liters ... that's ridiculous. I can not even stay in the wake of other cars. "
Jo Siffert bought Rob Walker's Lotus 72 to replace his old March 701 as a rental car. For this race, he entrusted to his compatriot the Swiss sports car champion Herbert Müller, versatile driver, former winner of the Targa Florio and versatile. François Mazet was to take this old March back, but finally, we will not see him at the weekend.
Surtees hires a third TS9 for a ghost, motorcyclist Mike Hailwood says "Mike the bike". Hailwood already raced in Formula 1 between 1963 and 1965 on behalf of Reg Parnell, without much success. He agreed to join his friend John Surtees, just like him former motorcycle champion.
French driver Jean-Pierre Jarier, 25, is back in Formula 1 at the wheel of the March 701 entered by his boss in Formula 2 Marcel Arnold, with the support of Shell. However this old machine, already seen at the Gold Cup, is poorly prepared and Jarier will have much merit to keep on track during the weekend.
Jo Bonnier is again present with his old McLaren M7C, but this time under the red banner of the Scuderia Filipinetti.
Galvanized by the honorable results of Riccardo Priori with a rebuilt model, the team of Silvio Moser makes his return with the Bellasi F1 70 for this single Italian round. Moser only hopes to qualify at the wheel of this car, which was already completely out of date in 1970, and whose young sister is honorably honored, especially thanks to the qualities of her young driver and a flawless preparation.
Frank Williams, had thought to entrust his 701 to the Brazilian José Carlos Pace, but finally the car could not be repaired since the Gold Cup and he only aligns his 711 for Pescarolo.
The rest of the board is without changes.
Qualifications
As expected, the V12 dominate the qualifications, and Siffert logically takes the pole. But Stewart whose flexible and precise steering adapts perfectly to the circuit manages to slip in front of Ickx. Luigi Mennella and I share the second line ahead of the rest of the V12: Matra, Vaillante and Ferrari ...
Riccardo Priori manages to insert his Bellasi next to Amon. Then McLeod, Katsumoto, Scheller and all the cars, 41 competitors in all appear at the start.
The race.
When lowering the flag, I let myself be surprised and overflow by the two Valiant. It is not a bad thing to let myself be carried away by their aspiration and even if I am only seventh at the end of the first lap the race promises to be long.
By the time they get ready to disappear from my sight at Lesmo, I see Stewart overflow Siffert who is quietly back in his wake.
In Monza, the whole thing is to hang on to the good peloton. Aspiration plays a vital role, and the important thing is to be in a group close enough to the head. As we are all old folks to share our heads, the few changes of position that excite the tifosis in the stands do not worry us more than that in this first part of the race.
On the other hand, you must never let yourself down, as in a cycling race. It is still necessary to pick the worst performers to clarify the situation, and especially save his horse, for the last laps, when the race places will really start.
All this causes a race of attrition and we lose favorites like Ickx, Vaillant or Mennella, then half-race Jo Siffert who loses all chances for the championship. From then on, Stewart ensures. He just needs to enter the points to be World Champion. Gethin, Warson, Amon and Peterson stay in their wheels and wait for their time. Time off the hook, I manage to pick up in the wheels of Regazzoni at the same time as the Blue Lotus of Briot that is the race of his life and my friend Pierre Scheller who seems to have measured his effort.
As we approach three quarters of the race, a sudden storm breaks out. Stewart can immediately get his tires wet, followed by the rest of the competitors except Scheller, Briot, Hill and me.
Scheller takes the lead of the race, I get off his suction to recover some visibility after the spray of water that his tires raise.
Although smooth, our Michelin tires still behave quite well in the rain to make the risky bet to keep them in case the downpour is brief and the track dry. Briot and Hill, they do amazing feats with their Goodyear.
Unfortunately the downpour does not stop, and competitors wearing rain tires start to get closer. We need to increase the pace or we will lose everything. Hill is the first to go at fault. Briot carefully raises his foot.
Scheller, still in the lead, hopes to return to his season in half hue. I sail at 3 seconds without trying to raprocher. Behind Stewart is on the attack, but not thoroughly. He passes Briot, then just manages his lead over Gethin a third place enough to secure the title.
Taking a turn at Pierre Bat, Scheller, blinded by the wall of drops of water misses his braking parabolica. I just have time to see him sink into the mud before I realize I'm leading the race. Seeing nothing in my retro, I have to rely on the panels that Henri offers me to manage my advance. Fortunately, now second Stewart does not insist and I win my first Grand Prix of the year.
In the deceleration lap my engine gives way. OUF! I was lucky. If the rain had not made me stand up, he would probably have given in before the finish, like that of my teammate Patrick Depailler.
Last edited by Wookey on Wed 12 Jun - 15:12; edited 2 times in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
La semaine qui suit Monza, se produit un enchainement d'événements qui changeront l'Histoire de la F1 pour longtemps.
- Lundi 6 Septembre Ron Tauranac annonce qu'il passe la main de l'écurie Brabham à Bernie Ecclestone, avocat britannique, ancien pilote aperçu brièvement à Monaco en 1958 puis comme manager de Rindt.
Ecclestone a déjà commencé à approcher les autres écuries britanniques pour négocier ensemble avec les organisateurs.
- Mercredi 8 Septembre
RTL annonce une grande opération de communication autour de son nouveau logo.
- Jeudi 9 Septembre, Raymond Miomandre reçoit sur RTL Denis Briot suite à son excellent résultat à Monza. Sur le plateau se trouvent également le belge Pierre Bat, Jean-Pierre Jarier, Erick Bernard, le suisse Dave Criblez, et enfin François Mazet.
La conversation évoque notamment la difficulté des écuries ne faisant pas partie des amis d'Ecclestone de négocier les frais de déplacement pour les GP outre atlantique. Le ton monte. La personnalité de Bernie passe mal auprès de certains, à moins que ce ne soient les commissions exorbitantes qu'il demanderait... Alors que l'émission tourne au grand déballage sur les dessous des négociations entre écuries et organisateurs.
Jean Farran, patron de la radio, profite d'une interruption de pub, suivi d'un intermède musical, pour lancer une idée folle, à laquelle les présents adhèrent rapidement.
La saison 71 étant jouée, RTL va patronner une fin de saison parallèle sur 3 courses en Europe, avec les écuries qui n'iront ni au Canada, ni aux USA. Il demande 3 minutes, l'émission ne reprend pas, et un nouveau disque de Claude François est diffusé à l'antenne. Farran se rue dans le bureau de Jean Prouvost et arrache son accord. Il revient hors d'haleine et glisse la nouvelle à Raymond Miomandre.
"C'est la même chanson" chante Claude François, mais quand le disque s'arrête, ce n'est justement plus la même chanson.
Raymond Miomandre lâche le morceau en direct :
- Je viens d'apprendre que pour les concurrents ne souhaitant pas se rendre en Amérique, RTL organisera aux mêmes dates les Trophées du Bénélux de F1. Les courses seront retransmises sur nos antennes, dans les 3 langues et sur Télé Luxembourg, et bénéficieront aussi d'une large couverture presse des groupes Prouvost et Bertelsmann !
Dennis Briot et Erick Bernard approuvent sans hésitations et s'engagent sur le champ à participer.
Les autres pilotes présents se déclarent très favorables et promettent de faire de leur mieux pour convaincre leurs partenaires d'en faire de même.
Raymond Miomandre poursuit en disant qu'il se charge personnellement de trouver deux circuits pour recevoir la série, et la conversation dérive sur les souhaites des pilotes pour ces circuits. Spa, à deux pas du Luxembourg est une évidence. Pourtant décrié par le GPDA, au point que le GP de Belgique a été annulé. Mais, sans oser critiquer leurs ainés, les jeunes pilotes présents semblent plus attirés par le défi du toboggan des Ardennes qu'effrayés par le danger. D'autres noms fusent Charade notamment.
Bien évidemment, tout cela va nécessiter un travail intense pour être prêt en jours, mais à l'époque, personne ne semblait trouver cela impossible.
Alors ils l'ont fait.
Dimanche 12 Septembre, Stéphane Collaro reçoit Jean-Marie Balestre, Secrétaire Général de la FFSA, à la télévision française. Interrogé sur l'organisation de ce trophée parallèle, Balestre insiste sur le fait qu'il doit respecter les règles de la FIA et donc être organisé par les instances sportives agréées.
Par contre, il n'a aucune objection de fond et cite les courses hors championnat britanniques régulièrement organisées par des organes de presse. En filigrane, le message passe très clairement : Si RTL passe par la Fédération pour organiser une course, la FFSA répondra présent.
Le lendemain, le RACB pose officiellement la candidature de Spa pour accueillir une manche.
Mardi 14 Septembre, sur les antennes de RTL on annonce non plus deux mais trois courses !
Samedi 18 septembre, la veille du GP du Canada, pour ne pas entrer en concurrence médiatique avec lui, aura lieu le GP de Belgique à Spa.
Le 2 Octobre se tiendra de la même manière le Trophée d'Auvergne à Charade avant le GP des USA. Enfin, le 10 Octobre aura lieu le GP du Luxembourg sur un circuit provisoire tracé sur les routes du Grand Duché, dont le classement départagera les éventuels ex aequo.
Un barême spécial, censé motiver les petites écuries est instauré qui distribuera des points jusqu'à la 10ème place. Il est calqué sur celui des GP Moto.
Points 15 12 10 8 6 5 4 3 2 1 et
Pendant tout ce processus, les ralliements se multiplient. Le plus impressionnant contingent vient officiellement d'Amérique du Sud, même si la Vulkan Académie est de fait implantée près de Silverstone. L'équipe B du constructeur latinoaméricain, aux mains d'Oreste Berta, présente deux voitures, Et la filiale Espagnole Pegaso aligne une vieille T1, mais équipée d'un tout nouveau moteur "Hecho en España" qui a servi secrètement de banc d'essai jusque là. Williams aussi aligne son équipe B, la 711 de Pescarolo bénéficiant du soutien de la "Bande à Ecclestone", c'est Trimmer qui hérite de la vieille 701.
Christian Ethuin, loue la Shasta de Bob Bondurant, avec le soutien de Motul, une récompense appréciée pour sa fidélité au petit fabricant français d'huile de synthèse.
Si on ajoute une poignée de revenants vu ici ou là pendant la saison, 25 voitures sont pré-inscrites pour Spa :
6 Herbert MULLER Villiger Cigar Team Herbert Müller Lotus 72A Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
7 Denis Briot Denis Briot Motul Racing Lotus 72C Ford Cosworth V8 Firestone
18 Jean CHRISTOPHE La Perle de Chateauneuf du Pape Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
24 Robert LAMPLOUGH Privé BRM P133 BRM V12
25 Bernd TERBECK Privé BRM P126 BRM V12
26 Niki LAUDA STP March Racing Team March 711 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
27 Silvio MOSER Jolly Club Switzerland Bellasi F1 70 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
28 Jo BONNIER Ecurie Bonnier McLaren M7C Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
29 Carlos REUTEMANN Ecurie CAP – Argentine Brabham BT26C Ford Cosworth V8 DFV V8 3.0 Firestone
31 Hannelore Werner Ecurie Vaillante Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
32 Dieter Quester OASC – Fondation Rindt Wookey PNB 70F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
34 François MAZET Siffert Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
35 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
36 Jean-Pierre JARIER Shell Arnold Team March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
37 Pierre Bat Ecurie St Feuillien March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
38 Tony TRIMMER Frank Williams Racing Cars March 701 Ford Cosworth V8
46 Hans Hulsebos Honig Team Surtees Nederland Surtees TS7 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
47 Christian Ethuin Team Shasta PZ Mk5 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
50 Nicolas Cole DSC Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
52 Osvaldo BESSIA Equipo Berta con IKA Vulkan T2 Ford Cosworth DFV 3.0V8
53 Jean-Pierre LEBEL Equipo Berta con IKA Vulkan T2 Ford Cosworth DFV 3.0V8
55 Jorge de Bagration Scuderia Pegaso Vulkan T1 Pegaso V8 3,0l
64 Erick Bernard Euzkadi Racing Team March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
70 Boris Dimitrov LSA Khadi Khadi 10 Khadi V8 3,0l Nokia
97 Dave Criblez Criblez Racing Formula 1 Team BRM P160 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
- Lundi 6 Septembre Ron Tauranac annonce qu'il passe la main de l'écurie Brabham à Bernie Ecclestone, avocat britannique, ancien pilote aperçu brièvement à Monaco en 1958 puis comme manager de Rindt.
Ecclestone a déjà commencé à approcher les autres écuries britanniques pour négocier ensemble avec les organisateurs.
- Mercredi 8 Septembre
RTL annonce une grande opération de communication autour de son nouveau logo.
- Jeudi 9 Septembre, Raymond Miomandre reçoit sur RTL Denis Briot suite à son excellent résultat à Monza. Sur le plateau se trouvent également le belge Pierre Bat, Jean-Pierre Jarier, Erick Bernard, le suisse Dave Criblez, et enfin François Mazet.
La conversation évoque notamment la difficulté des écuries ne faisant pas partie des amis d'Ecclestone de négocier les frais de déplacement pour les GP outre atlantique. Le ton monte. La personnalité de Bernie passe mal auprès de certains, à moins que ce ne soient les commissions exorbitantes qu'il demanderait... Alors que l'émission tourne au grand déballage sur les dessous des négociations entre écuries et organisateurs.
Jean Farran, patron de la radio, profite d'une interruption de pub, suivi d'un intermède musical, pour lancer une idée folle, à laquelle les présents adhèrent rapidement.
La saison 71 étant jouée, RTL va patronner une fin de saison parallèle sur 3 courses en Europe, avec les écuries qui n'iront ni au Canada, ni aux USA. Il demande 3 minutes, l'émission ne reprend pas, et un nouveau disque de Claude François est diffusé à l'antenne. Farran se rue dans le bureau de Jean Prouvost et arrache son accord. Il revient hors d'haleine et glisse la nouvelle à Raymond Miomandre.
"C'est la même chanson" chante Claude François, mais quand le disque s'arrête, ce n'est justement plus la même chanson.
Raymond Miomandre lâche le morceau en direct :
- Je viens d'apprendre que pour les concurrents ne souhaitant pas se rendre en Amérique, RTL organisera aux mêmes dates les Trophées du Bénélux de F1. Les courses seront retransmises sur nos antennes, dans les 3 langues et sur Télé Luxembourg, et bénéficieront aussi d'une large couverture presse des groupes Prouvost et Bertelsmann !
Dennis Briot et Erick Bernard approuvent sans hésitations et s'engagent sur le champ à participer.
Les autres pilotes présents se déclarent très favorables et promettent de faire de leur mieux pour convaincre leurs partenaires d'en faire de même.
Raymond Miomandre poursuit en disant qu'il se charge personnellement de trouver deux circuits pour recevoir la série, et la conversation dérive sur les souhaites des pilotes pour ces circuits. Spa, à deux pas du Luxembourg est une évidence. Pourtant décrié par le GPDA, au point que le GP de Belgique a été annulé. Mais, sans oser critiquer leurs ainés, les jeunes pilotes présents semblent plus attirés par le défi du toboggan des Ardennes qu'effrayés par le danger. D'autres noms fusent Charade notamment.
Bien évidemment, tout cela va nécessiter un travail intense pour être prêt en jours, mais à l'époque, personne ne semblait trouver cela impossible.
Alors ils l'ont fait.
Dimanche 12 Septembre, Stéphane Collaro reçoit Jean-Marie Balestre, Secrétaire Général de la FFSA, à la télévision française. Interrogé sur l'organisation de ce trophée parallèle, Balestre insiste sur le fait qu'il doit respecter les règles de la FIA et donc être organisé par les instances sportives agréées.
Par contre, il n'a aucune objection de fond et cite les courses hors championnat britanniques régulièrement organisées par des organes de presse. En filigrane, le message passe très clairement : Si RTL passe par la Fédération pour organiser une course, la FFSA répondra présent.
Le lendemain, le RACB pose officiellement la candidature de Spa pour accueillir une manche.
Mardi 14 Septembre, sur les antennes de RTL on annonce non plus deux mais trois courses !
Samedi 18 septembre, la veille du GP du Canada, pour ne pas entrer en concurrence médiatique avec lui, aura lieu le GP de Belgique à Spa.
Le 2 Octobre se tiendra de la même manière le Trophée d'Auvergne à Charade avant le GP des USA. Enfin, le 10 Octobre aura lieu le GP du Luxembourg sur un circuit provisoire tracé sur les routes du Grand Duché, dont le classement départagera les éventuels ex aequo.
Un barême spécial, censé motiver les petites écuries est instauré qui distribuera des points jusqu'à la 10ème place. Il est calqué sur celui des GP Moto.
Points 15 12 10 8 6 5 4 3 2 1 et
Pendant tout ce processus, les ralliements se multiplient. Le plus impressionnant contingent vient officiellement d'Amérique du Sud, même si la Vulkan Académie est de fait implantée près de Silverstone. L'équipe B du constructeur latinoaméricain, aux mains d'Oreste Berta, présente deux voitures, Et la filiale Espagnole Pegaso aligne une vieille T1, mais équipée d'un tout nouveau moteur "Hecho en España" qui a servi secrètement de banc d'essai jusque là. Williams aussi aligne son équipe B, la 711 de Pescarolo bénéficiant du soutien de la "Bande à Ecclestone", c'est Trimmer qui hérite de la vieille 701.
Christian Ethuin, loue la Shasta de Bob Bondurant, avec le soutien de Motul, une récompense appréciée pour sa fidélité au petit fabricant français d'huile de synthèse.
Si on ajoute une poignée de revenants vu ici ou là pendant la saison, 25 voitures sont pré-inscrites pour Spa :
6 Herbert MULLER Villiger Cigar Team Herbert Müller Lotus 72A Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
7 Denis Briot Denis Briot Motul Racing Lotus 72C Ford Cosworth V8 Firestone
18 Jean CHRISTOPHE La Perle de Chateauneuf du Pape Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
24 Robert LAMPLOUGH Privé BRM P133 BRM V12
25 Bernd TERBECK Privé BRM P126 BRM V12
26 Niki LAUDA STP March Racing Team March 711 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
27 Silvio MOSER Jolly Club Switzerland Bellasi F1 70 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
28 Jo BONNIER Ecurie Bonnier McLaren M7C Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
29 Carlos REUTEMANN Ecurie CAP – Argentine Brabham BT26C Ford Cosworth V8 DFV V8 3.0 Firestone
31 Hannelore Werner Ecurie Vaillante Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
32 Dieter Quester OASC – Fondation Rindt Wookey PNB 70F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
34 François MAZET Siffert Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
35 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
36 Jean-Pierre JARIER Shell Arnold Team March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
37 Pierre Bat Ecurie St Feuillien March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
38 Tony TRIMMER Frank Williams Racing Cars March 701 Ford Cosworth V8
46 Hans Hulsebos Honig Team Surtees Nederland Surtees TS7 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
47 Christian Ethuin Team Shasta PZ Mk5 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
50 Nicolas Cole DSC Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
52 Osvaldo BESSIA Equipo Berta con IKA Vulkan T2 Ford Cosworth DFV 3.0V8
53 Jean-Pierre LEBEL Equipo Berta con IKA Vulkan T2 Ford Cosworth DFV 3.0V8
55 Jorge de Bagration Scuderia Pegaso Vulkan T1 Pegaso V8 3,0l
64 Erick Bernard Euzkadi Racing Team March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
70 Boris Dimitrov LSA Khadi Khadi 10 Khadi V8 3,0l Nokia
97 Dave Criblez Criblez Racing Formula 1 Team BRM P160 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
The following week, Monza, is a series of events that will change the history of F1 for a long time.
- Monday, September 6, Ron Tauranac announces that he passes the hand of the Brabham team to Bernie Ecclestone, British lawyer, former pilot briefly seen in Monaco in 1958 and then as manager of Rindt.
Ecclestone has already started to approach the other British stables to negotiate with the organizers.
- Wednesday, September 8th
RTL announces a major communication operation around its new logo.
- Thursday, September 9, XYZ receives on RTL Denis Briot following his excellent result in Monza. On the set are also the Belgian Pierre Bat, Jean-Pierre Jarier, Erick Bernard, the Swiss Dave Criblez, and finally François Mazet.
The conversation talks about the difficulty of the teams that are not Ecclestone's friends to negotiate travel expenses for GPs across the Atlantic. Tone up. Bernie's personality goes bad with some, unless it is the exorbitant commissions that he would ask ... While the program turns out to unpack on the bottom of the negotiations between teams and organizers.
Jean Farran, boss of the radio, takes advantage of an interruption of pub, followed by a musical interlude, to launch a crazy idea, to which the presents adhere quickly.
The season 71 being played, RTL will be sponsoring a parallel end of the season on 3 races in Europe, with teams that will not go to Canada or the USA. It requires 3 minutes, the show does not resume, and a new record of Claude François is broadcast on the air. Farran rushes into Jean Prouvost's office and pulls out his agreement. He comes out of breath and slips the news to XYZ.
"It's the same song," sings Claude François, but when the record stops, it's just not the same song.
XYZ drops the song live:
- I just learned that for competitors not wishing to travel to America, RTL will organize the Benelux F1 Trophies on the same dates. The races will be broadcast on our antennas, in 3 languages and on Télé Luxembourg, and will also benefit from a wide press coverage of the Prouvost and Bertelsmann groups!
Dennis Briot and Erick Bernard approve without hesitation and immediately agree to participate.
The other pilots present are very favorable and promise to do their best to convince their partners to do the same.
XYZ goes on to say that he personally takes care of finding two circuits to receive the series, and the conversation drifts on the wishes of the drivers for these circuits. Spa, close to Luxembourg is obvious. Yet criticized by the GPDA, to the point that the GP of Belgium was canceled. But, without daring to criticize their elders, the young drivers present seem more attracted by the challenge of the Ardennes toboggan than afraid of danger. Other names include Charade.
Of course, all this will require intense work to be ready in days, but at the time, nobody seemed to find that impossible.
So they did it.
Sunday, September 12, Stéphane Collaro receives Jean-Marie Balestre, Secretary General of the FFSA. Asked about the organization of this parallel trophy, Balestre insists that he must respect the rules of the FIA and therefore be organized by the approved sports bodies.
On the other hand, he has no substantive objection and quotes the British off-season races regularly organized by the press. In the background, the message goes very clearly: If RTL goes through the Federation to organize a race, the FFSA will respond present.
The next day, the RACB officially applies for Spa to host a round.
Tuesday, September 14, on the antennas of RTL we announce not two but three races!
Saturday, September 18, the day before the GP of Canada, not to enter into media competition with him, will take place the GP of Belgium in Spa.
October 2 will be held in the same way the Auvergne Trophy in Charade before the US GP. Finally, the 10 of October will take place the GP of Luxembourg on a provisional circuit traced on the roads of the Grand Duchy, whose classification will decide the possible ex aequo.
A special scale, supposed to motivate the small stables is established which will distribute points until the 10th place. It is modeled on that of GP Moto.
Points 15 12 10 8 6 5 4 3 2 1 and
Throughout this process, rallies multiply. The most impressive contingent comes officially from South America, although the Vulkan Academy is actually located near Silverstone. Team B of the Latin American manufacturer, in the hands of Oreste Berta, presents two cars, And the Spanish subsidiary Pegaso aligns an old T1, but equipped with a brand new engine "Hecho en España" which served secretly bench of test until then. Williams also aligns his team B, the 711 of Pescarolo enjoying the support of the "Band Ecclestone" is Trimmer who inherits the old 701.
Christian Ethuin, rents Bob Bondurant's Shasta, with the support of Motul, a reward appreciated for his loyalty to the small French manufacturer of synthetic oil.
If we add a handful of coming backs of pilots seen here or there during the season, 25 cars are pre-registered for Spa !
Last edited by Wookey on Sun 23 Jun - 15:03; edited 2 times in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
Dans la semaine qui précède le GP du Canada, je suis totalement débordé. en tant que champion en titre, la presse me harcèle pour avoir mon sentiment sur le Trophée RTL, je dois préparer le départ des monoplaces pour les Amériques, et superviser les premiers tours de roue de la PNB72.
La voiture est cette fois une évolution assez simple du modèle 71. Inspiré par les sabots de plus en plus à la mode, j'ai renoncé à faire un bouclier monobloc comme sur les Tyrrell mais j'ai tout de même fait placer deux déflecteurs devant les roues avant, comme on les a vu sur les BRM et les Ferrari à Silverstone, mais avec une forme plus profilée. J'espère ainsi gagner en pénétration sans perdre en appui. J'ai aussi fait reculer l'aileron arrière, désormais en porte à faux derrière la Boite de Vitesse. Je gagne ainsi de l'appui par effet de levier. De plus, en l'accrochant aux dérives verticales, j'ai réussi à dégager totalement la surface inférieure. En effet, mon sponsoring avec Concorde m'a donné accès aux techniciens aéronautiques les plus pointus en aérodynamique qui m'ont expliqué que c'est cette surface qui travaille et non la supérieure comme on pourrait le penser. En dégageant le flux d'air à cet endroit, on gagne en appui ce qui permet de moins braquer l'aileron, et donc de limiter la trainée. C'est tout bénéfice.
Sachant que je ne peux à la fois terminer le championnat, ce que mon titre passé m'impose, et développer la voiture, j'embauche Jean-Pierre Jaussaud, le meilleur choix disponible pour ce faire, puisque Patrick Depailler m'accompagne aux Amériques.
Dans le même temps, je reçois d'amicales pressions pour participer au Trophée RTL. Ce qui me donne une idée. J'inscris Jaussaud à la série. Il y testera la nouvelle voiture en conditions réelles, pendant que j'honorerais mes engagements en championnat.
Je lui détache une équipe de mécaniciens, d'autant plus facilement que je ne comptais pas emmener tout le monde avec moi, puisque le championnat est hors de portée.
Mais comme je me suis fait un peu attendre, j'en profite pour demander à RTL un complément de budget. Fallait pas rater l'occasion de financer un peu l'écurie, non? Ca me paiera toujours les déplacements de l'équipe et le dédommagement de "Papy" Jaussaud.
Alors que je prends le chemin d'Orly pour prendre mon Concorde, j'apprends l'arrivée à Francorchamps de trois inscrits de dernière minute. Tout d'abord, le Comte Van der Straeten a loué un Cosworth DFV qu'il a fait monter sur la M10B de Teddy Pilette. Il explique à la presse que le GP de Belgique, sauvé, ne pouvait se passer de quelques concurrents belges. Pierre Bat a du apprécier !
L'autre est plus inattendu. Hannelore Werner avait bien annoncé sa venue sur une Vaillante, mais en fait, c'est une équipe B complète qu'aligne le "Club V" l'école de pilotage de la marque. Et le second châssis est confié à un parfait inconnu, Bulgare de surcroît ! Il court sous le pseudonyme de "Vasko" , ce qui fait planer un doute sur le degré d'agrément du régime de Teodor Jivkov à cette initiative.
Rappelons que la Bulgarie vient d'adopter (à 99,6% par referendum) une nouvelle constitution et annoncé entrer dans la voie du "socialisme avancé". Dans le contexte international de "détente" où le grand frère Soviétique a tenté un retour en F1 avec Khadi, les kremlinologues se perdent en conjecture sur la manière d'analyser cet engagement.
De son coté, Jean-Pierre Vaillant se contente de rappeler qu'en 1963, le Club V avait déjà reçu un pilote Russe, Nicolas Olensky, aujourd'hui spécialiste des courses sur glace dans son pays, et qu'il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat.
Toine Hezemans, le pilote néerlandais bien connu en Tourisme, se voit offrir un siège par Alfa Romeo. Il s'agit de la March-alfa déjà vue cette saison aux mains de Nani Galli, entre autres.
La voiture est cette fois une évolution assez simple du modèle 71. Inspiré par les sabots de plus en plus à la mode, j'ai renoncé à faire un bouclier monobloc comme sur les Tyrrell mais j'ai tout de même fait placer deux déflecteurs devant les roues avant, comme on les a vu sur les BRM et les Ferrari à Silverstone, mais avec une forme plus profilée. J'espère ainsi gagner en pénétration sans perdre en appui. J'ai aussi fait reculer l'aileron arrière, désormais en porte à faux derrière la Boite de Vitesse. Je gagne ainsi de l'appui par effet de levier. De plus, en l'accrochant aux dérives verticales, j'ai réussi à dégager totalement la surface inférieure. En effet, mon sponsoring avec Concorde m'a donné accès aux techniciens aéronautiques les plus pointus en aérodynamique qui m'ont expliqué que c'est cette surface qui travaille et non la supérieure comme on pourrait le penser. En dégageant le flux d'air à cet endroit, on gagne en appui ce qui permet de moins braquer l'aileron, et donc de limiter la trainée. C'est tout bénéfice.
Sachant que je ne peux à la fois terminer le championnat, ce que mon titre passé m'impose, et développer la voiture, j'embauche Jean-Pierre Jaussaud, le meilleur choix disponible pour ce faire, puisque Patrick Depailler m'accompagne aux Amériques.
Dans le même temps, je reçois d'amicales pressions pour participer au Trophée RTL. Ce qui me donne une idée. J'inscris Jaussaud à la série. Il y testera la nouvelle voiture en conditions réelles, pendant que j'honorerais mes engagements en championnat.
Je lui détache une équipe de mécaniciens, d'autant plus facilement que je ne comptais pas emmener tout le monde avec moi, puisque le championnat est hors de portée.
Mais comme je me suis fait un peu attendre, j'en profite pour demander à RTL un complément de budget. Fallait pas rater l'occasion de financer un peu l'écurie, non? Ca me paiera toujours les déplacements de l'équipe et le dédommagement de "Papy" Jaussaud.
Alors que je prends le chemin d'Orly pour prendre mon Concorde, j'apprends l'arrivée à Francorchamps de trois inscrits de dernière minute. Tout d'abord, le Comte Van der Straeten a loué un Cosworth DFV qu'il a fait monter sur la M10B de Teddy Pilette. Il explique à la presse que le GP de Belgique, sauvé, ne pouvait se passer de quelques concurrents belges. Pierre Bat a du apprécier !
L'autre est plus inattendu. Hannelore Werner avait bien annoncé sa venue sur une Vaillante, mais en fait, c'est une équipe B complète qu'aligne le "Club V" l'école de pilotage de la marque. Et le second châssis est confié à un parfait inconnu, Bulgare de surcroît ! Il court sous le pseudonyme de "Vasko" , ce qui fait planer un doute sur le degré d'agrément du régime de Teodor Jivkov à cette initiative.
Rappelons que la Bulgarie vient d'adopter (à 99,6% par referendum) une nouvelle constitution et annoncé entrer dans la voie du "socialisme avancé". Dans le contexte international de "détente" où le grand frère Soviétique a tenté un retour en F1 avec Khadi, les kremlinologues se perdent en conjecture sur la manière d'analyser cet engagement.
De son coté, Jean-Pierre Vaillant se contente de rappeler qu'en 1963, le Club V avait déjà reçu un pilote Russe, Nicolas Olensky, aujourd'hui spécialiste des courses sur glace dans son pays, et qu'il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat.
Toine Hezemans, le pilote néerlandais bien connu en Tourisme, se voit offrir un siège par Alfa Romeo. Il s'agit de la March-alfa déjà vue cette saison aux mains de Nani Galli, entre autres.
In the week leading up to the Canadian GP, I am totally overwhelmed. as the defending champion, the press is harassing me for my feeling about the RTL Trophy, I have to prepare the start of the single seaters for the Americas, and oversee the first laps of the PNB72.
The car is this time a fairly simple evolution of the model 71. Inspired by hooves more and more fashionable, I gave up making a one-piece frontshield like the Tyrrell but I still had two deflectors in front the front wheels, as seen on the BRM and Ferrari at Silverstone, but with a more streamlined shape. I hope to gain penetration without losing support. I also pushed back the rear wing, now cantilevered behind the gearbox. I gain downforce through leverage. In addition, by hanging on the vertical drifts, I managed to completely clear the bottom surface. Indeed, my sponsorship with Concorde gave me access to the most advanced aeronautical technicians who explained to me that it is this surface that works and not the superior as one might think. By releasing the air flow at this location, we gain support which allows to less steer the fin, and thus limit the drag. It's all benefit.
Knowing that I can not finish the championship at the same time, what my past title imposes on me, and develop the car, I hire Jean-Pierre Jaussaud, the best choice available for this, since Patrick Depailler accompanies me to the Americas .
At the same time, I receive friendly pressure to participate in the Trophy RTL. Which gives me an idea. I'm signing Jaussaud to the series. He will test the new car in real conditions, while I honor my commitments in the league.
I detached a team of mechanics, all the more easily that I did not intend to take everyone with me, since the championship is out of reach.
But as I waited a little, I take this opportunity to ask RTL a supplementary budget. Should not miss the opportunity to finance the team a little, right? It will always pay me the displacements of the team and the compensation of "Papy" Jaussaud.
As I take the path of Orly to take my Concorde, I learn the arrival in Francorchamps of two last minute registrants. First, Count Van der Straeten rented a Cosworth DFV that he had mounted on Teddy Pilette's M10B. He told the press that the Belgian GP, saved, could not do without some Belgian competitors. Pierre Bat had to appreciate!
The other is more unexpected. Hannelore Werner had announced his arrival on a Vaillante, but in fact, it is a complete B team that aligns the "Club V" driving school of the brand. And the second chassis is entrusted to a complete unknown, Bulgarian moreover! He runs under the pseudonym "Vasko", which casts doubt on the degree of approval of Teodor Zhivkov's regime to this initiative.
Recall that Bulgaria has just adopted (99.6% by referendum) a new constitution and announced to enter the path of "advanced socialism". In the international context of "détente" where the big Soviet brother tried to return to F1 with Khadi, the kremlinologists are lost in conjecture on how to analyze this commitment.
For his part, Jean-Pierre Vaillant just recalled that in 1963, the Club V had already received a Russian driver, Nicolas Olensky, now specialist in ice racing in his country, and that there was not enough to make a fuss.
Toine Hezemans, the Dutch driver well known in Tourism, is offered a seat by Alfa Romeo. This is the March-alfa already seen this season at the hands of Nani Galli, among others.
Last edited by Wookey on Mon 17 Jun - 0:13; edited 2 times in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
RTL Benelux Trophy rnd 1 :
GP de Belgique
Entry :
1 Jean-Pierre JAUSSAUD Team Wookey-RTL Wookey PNB 72 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
6 Herbert MULLER Villiger Cigar Team Herbert Müller Lotus 72A Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
7 Denis Briot Denis Briot Motul Racing Lotus 72C Ford Cosworth V8 Firestone
18 Jean CHRISTOPHE La Perle de Chateauneuf du Pape Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
19 Toine Hezemans STP March Racing Team March 711 Alfa Romeo T33 V8 3.0 Firestone
24 Robert LAMPLOUGH Privé BRM P133 BRM V12
25 Bernd TERBECK Privé BRM P126 BRM V12
26 Niki LAUDA STP March Racing Team March 711 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
27 Silvio MOSER Jolly Club Switzerland Bellasi F1 70 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
28 Jo BONNIER Ecurie Bonnier McLaren M7C Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
29 Carlos REUTEMANN Ecurie CAP – Argentine Brabham BT26C Ford Cosworth V8 DFV V8 3.0 Firestone
31 Hannelore Werner Ecurie Vaillante – Club V Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
32 Dieter Quester OASC – Fondation Rindt Wookey PNB 70F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
33 "Vasko" Ecurie Vaillante – Club V Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
34 François MAZET Siffert Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
35 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
36 Jean-Pierre JARIER Shell Arnold Team March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
37 Pierre Bat Ecurie St Feuillien March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
38 Tony TRIMMER Frank Williams Racing Cars March 701 Ford Cosworth V8
39 Teddy Pilette Team VDS McLaren M10B2 Ford Cosworth V8
46 Hans Hulsebos Honig Team Surtees Nederland Surtees TS7 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
47 Christian Ethuin Team Shasta PZ Mk5 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Firestone
50 Nicolas Cole DSC Brabham BT33 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
52 Osvaldo BESSIA Equipo Berta con IKA Vulkan T2 Ford Cosworth DFV 3.0V8
53 Jean-Pierre LEBEL Equipo Berta con IKA Vulkan T2 Ford Cosworth DFV 3.0V8
55 Jorge de Bagration Scuderia Pegaso Vulkan T1 Pegaso V8 3,0l
64 Erick Bernard Euzkadi Racing Team March 701 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Dunlop
70 Boris Dimitrov LSA Khadi Khadi 10 Khadi V8 3,0l Nokia
97 Dave Criblez Criblez Racing Formula 1 Team BRM P160 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
Last edited by Wookey on Fri 21 Jun - 13:19; edited 1 time in total
18 Septembre 1971 : GP de Belgique à Spa-Francorchamps (RTL Cup round 1)
Ayant fait le choix de participer à la campagne nord-américaine du Championnat, c'est à distance que je suis la première manche du Trophée RTL.
Jaussaud a pris le temps de régler la toute nouvelle PNB72 pendant les qualifications, et part donc de la dernière ligne, n'ayant pas pu faire un tour lancé complet. Au téléphone, je lui dis de ne pas s'inquiéter, de prendre la course comme une séance d'essai supplémentaire, le résultat n'a aucune importance à mes yeux. Ce qui importe c'est de ramener le maximum d'informations sur la voiture et notamment au niveau aérodynamique, le point sur lequel la voiture présente le plus de nouveautés. Pour cela les temps partiels sur les diverses portions du cricuit, droites ou sinueuses nous renseigneront. Pour cela, l'équipe dispose des agents Citroën belges munis de chronos à divers endroits du parcours. On n'avait pas de télémétrie à l'époque !
Pendant que certains sont heureux de participer, ou bien pensent déjà à 1972, une belle lutte oppose le local Teddy Pilette, les deux Vaillantes, la Bellasi de Priori et Christian Ethuin, qui s'est vite adapté au comportement erratique de la Shasta.
- "Cette voiture est bizarre... Tu as l'impression qu'elle génère beaucoup d'appui aérodynamique, et puis tout d'un coup, si tu as une bosse dans la courbe, tu perds tout ! Il faut adapter son pilotage au revêtement. Là où c'est un billard, tu peux passer à fond. Le même virage un peu bosselé, c'est comme si tu n'avais pas d'ailerons !" me dit il au téléphone.
Bien sur, à l'époque, on ne maitrisait pas "l'effet de sol". Ce n'est qu'en 1976 que Chapman et Murray, l'exploiteront correctement en installant des "jupes" pour étanchéifier l'air sous la voiture et le maintenir en dépression.
A la plus grande joie du public belge, c'est le sympathique Teddy Pilette sur sa McLaren F5000 transformée en F1 qui remporte la course, devant l'énorme surprise, le pilote bulgare "Vasko", félicité par Henri Vaillant, sorti de la Jonquière pour superviser l'équipe B de la marque, puisque Jean-Pierre dirige l'équipe principale en Amérique le même week-end.
Tony Trimmer complète le podium. Priori, Ethuin, Dimitrov, Bessia, Cole, Hulsebos et Bagration ramassent les points restant à prendre.
Jaussaud a pris le temps de régler la toute nouvelle PNB72 pendant les qualifications, et part donc de la dernière ligne, n'ayant pas pu faire un tour lancé complet. Au téléphone, je lui dis de ne pas s'inquiéter, de prendre la course comme une séance d'essai supplémentaire, le résultat n'a aucune importance à mes yeux. Ce qui importe c'est de ramener le maximum d'informations sur la voiture et notamment au niveau aérodynamique, le point sur lequel la voiture présente le plus de nouveautés. Pour cela les temps partiels sur les diverses portions du cricuit, droites ou sinueuses nous renseigneront. Pour cela, l'équipe dispose des agents Citroën belges munis de chronos à divers endroits du parcours. On n'avait pas de télémétrie à l'époque !
Pendant que certains sont heureux de participer, ou bien pensent déjà à 1972, une belle lutte oppose le local Teddy Pilette, les deux Vaillantes, la Bellasi de Priori et Christian Ethuin, qui s'est vite adapté au comportement erratique de la Shasta.
- "Cette voiture est bizarre... Tu as l'impression qu'elle génère beaucoup d'appui aérodynamique, et puis tout d'un coup, si tu as une bosse dans la courbe, tu perds tout ! Il faut adapter son pilotage au revêtement. Là où c'est un billard, tu peux passer à fond. Le même virage un peu bosselé, c'est comme si tu n'avais pas d'ailerons !" me dit il au téléphone.
Bien sur, à l'époque, on ne maitrisait pas "l'effet de sol". Ce n'est qu'en 1976 que Chapman et Murray, l'exploiteront correctement en installant des "jupes" pour étanchéifier l'air sous la voiture et le maintenir en dépression.
A la plus grande joie du public belge, c'est le sympathique Teddy Pilette sur sa McLaren F5000 transformée en F1 qui remporte la course, devant l'énorme surprise, le pilote bulgare "Vasko", félicité par Henri Vaillant, sorti de la Jonquière pour superviser l'équipe B de la marque, puisque Jean-Pierre dirige l'équipe principale en Amérique le même week-end.
Tony Trimmer complète le podium. Priori, Ethuin, Dimitrov, Bessia, Cole, Hulsebos et Bagration ramassent les points restant à prendre.
Having made the choice to participate in the North American Championship campaign, it is remote that I am the first round of the Trophy RTL.
Jaussaud took the time to settle the all-new PNB72 during qualifying, and so left the last line, having failed to make a full round. On the phone, I tell him not to worry, to take the race as an additional test session, the result does not matter to me. What is important is to bring as much information as possible to the car and especially to the aerodynamic level, the point on which the car presents the most novelties. For that, the partial times on the various portions of the cricuit, straight or sinuous will inform us. For this, the team has Belgian Citroën agents equipped with lap times at various points along the route. We did not have telemetry at the time!
While some are happy to participate, or think already in 1972, a good fight opposes local Teddy Pilette, the two Valiant, the Bellasi of Priori and Christian Ethuin, who quickly adapted to the erratic behavior of Shasta.
- "This car is weird ... You have the impression that it generates a lot of aerodynamic support, and then all of a sudden, if you have a bump in the curve, you lose everything! When it's billiard, you can go all the way in. The same bumpy turn is like having no fins! " he tells me on the phone.
Of course, at the time, we did not master the "ground effect". It was not until 1976 that Chapman and Murray operated it properly by installing "skirts" to seal the air under the car and keep it low.
To the delight of the Belgian public, the friendly Teddy Pilette on his McLaren F5000 transformed into F1 wins the race, in front of the huge surprise, the Bulgarian driver "Vasko", congratulated by Henri Vaillant, out of Jonquière to oversee Team B of the brand, since Jean-Pierre leads the main team in America the same weekend.
Tony Trimmer completes the podium. Priori, Ethuin, Dimitrov, Bessia, Cole, Hulsebos and Bagration pick up the remaining points.
Last edited by Wookey on Mon 1 Jul - 9:31; edited 3 times in total
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