Wookey F1 Challenge story only
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Wookey F1 Challenge story only
Je m'appelle Philippe Nicolas, je suis né le 3 février 1946 à Marseille, j'aurais donc bientôt 65 ans et je suis un sacré veinard. Un sacré Veinard d'être en vie déjà. J'ai frôlé la mort de bien trop près. J'aimais çà à vrai dire, je n'avais l'impression de vivre qu'à fond, au ras des obstacles, tout le reste n'était qu'attente. J'aimais la mécanique aussi. Mes études d'ingénieur, je ne les ai pas faites dans une grande école, mais dans des garages où les planches à dessin étaient placés à deux mètres des bancs d'essais. J'aimais l'odeur d'huile de ricin, le bruit infernal des moteurs sans silencieux qu'on réglait à l'oreille, j'aimais les nuits partagées avec les mécanos à réparer les conséquences de ma conduite trop fougueuse.
Ma mère est partie avec moi quand j'avais deux ans. Deux mois plus tard, elle me déposait chez mon père. Le soir même, elle et son amant se tuaient en voiture. Déjà. Mon père ne me refusait rien, à condition que je ramène des bonnes notes. Rien.
Toute émotion morte au fond de moi, j'ai vite compris ce que je devais faire. A 16 ans, j'ai eu mon Bac, section C, mention Bien. J'ai exigé de mon père une moto. Il a signé le chèque. Sans rien lui dire, je me suis immédiatement engagé en compétition. J'y ai côtoyé Beltoise, Depailler et tant d'autres...
A 18 ans, je m'étais déjà cassé une clavicule, un fémur et un radius. Je suis passé à la voiture. Une Formule Junior. J'ai échoué à Polytechnique, réussi Centrale, mais j'ai refusé d'y aller Incompatible avec ma saison de course. Je me suis fait acheter un garage et je me suis lancé dans l'importation de pièces de compétition anglaises. La semaine, je gérais le garage, le weekend je courais la prime d'engagement aux quatre coins de France et en Europe. Pour faire « angliche » j'ai appelé le garage « Team Wookey » çà ne voulait rien dire, le nom est resté.
Le jour de mes 20 ans, le 3 février 1966 je me suis offert le plus beau, le plus fou des cadeaux : Une Cooper T81 et un moteur Maserati de Formule 1. 3 litres de cylindrées, un V12, 360 ch à 9 500 tr/min
Un vrai monstre !
La réglementation venait de changer. Les cartes allaient être redistribuées. J'avais vu l'Europe se relever des cendres de la guerre, je pressentais que la course automobile deviendrait l'un des jeux du cirque préféré de la société de consommation qui se profilait. Déjà la publicité était autorisée en Afrique du Sud, en Argentine, aux Etats-Unis. Il fallait prendre position. Et puis les primes de course étaient bien plus alléchante qu'en Formule 2, et avec une quinzaine de F1, prêtes, les plateaux étaient squelettiques..
Me voici donc à Syracuse, le 1er Mai. Mon engagement a été accepté sans discuter. Pour appuyer mon maigre palmarès national, j'ai innové grâce à un cousin sortant d'HEC. J'ai fait réaliser une petite plaquette en couleurs, montrant la Cooper repeinte en bleu avec une large bande blanche et rouge. Ce professionnalisme dans le marketing m'aida tout au long de ma carrière.
My name is Philippe Nicolas, I was born February 3, 1946 in Marseille, I would soon be 65 and I'm very lucky. Very lucky to be alive now. I almost died, too closely too many times. I liked that, I had the impression of living fully, driving... to the limits, while the rest was only wait. I loved the mechanics, too. My engineering studies, I have not made in a big school, but in garages where the drawing boards were placed at two yards from test benches. I loved the smell of castor oil, the infernal noise of the engines without mufflers that were tuned by ear, I loved the nights shared with the mechanics to repair the consequences of my too fiery driving. My mother went with me when I was two. Two months later, she put me down back with my father. The same evening, she and her lover is killed in a car. Already. My father never refused me anything, as long as I return for good marks. Nothing.
Any emotion dead inside of me, I realized what I should do. At 16, I had my diploma, in Maths, with honors. I demanded a motorcycle to my father. He signed the check. Without his approval, I immediately engaged in competition. There I met Beltoise, Depailler and many others ...
At 18, I had already broken a collarbone, femur and radius. I went to the car. Formula 2. I failed to Polytechnic, got received at Ecole Centrale, but I refused to go. Not with my racing season. I did buy a garage and I started in the import of competition parts from England. Weekdays, I ran the garage, the weekend I ran the entry prize from the four corners of France and Europe. To look "British" I called the garage "Wookey Team" here does not mean anything, the name stuck.
The day of my 20 years, February 3, 1966 I bought the most beautiful, craziest gifts: A Cooper T81 with Maserati engine of Formula 1. 3 liters of displacement, a V12, 360 hp at 9500 rpm
A real monster!
So here I am in Syracuse, on 1 May, 1966. My entry has been accepted without question. To support my meager national records, I innovated through a cousin who studied commercial. I did make a small booklet in color, showing the Cooper painted in blue with wide white and red stripe. This professionalism in marketing helped me throughout my career.
Ma mère est partie avec moi quand j'avais deux ans. Deux mois plus tard, elle me déposait chez mon père. Le soir même, elle et son amant se tuaient en voiture. Déjà. Mon père ne me refusait rien, à condition que je ramène des bonnes notes. Rien.
Toute émotion morte au fond de moi, j'ai vite compris ce que je devais faire. A 16 ans, j'ai eu mon Bac, section C, mention Bien. J'ai exigé de mon père une moto. Il a signé le chèque. Sans rien lui dire, je me suis immédiatement engagé en compétition. J'y ai côtoyé Beltoise, Depailler et tant d'autres...
A 18 ans, je m'étais déjà cassé une clavicule, un fémur et un radius. Je suis passé à la voiture. Une Formule Junior. J'ai échoué à Polytechnique, réussi Centrale, mais j'ai refusé d'y aller Incompatible avec ma saison de course. Je me suis fait acheter un garage et je me suis lancé dans l'importation de pièces de compétition anglaises. La semaine, je gérais le garage, le weekend je courais la prime d'engagement aux quatre coins de France et en Europe. Pour faire « angliche » j'ai appelé le garage « Team Wookey » çà ne voulait rien dire, le nom est resté.
Le jour de mes 20 ans, le 3 février 1966 je me suis offert le plus beau, le plus fou des cadeaux : Une Cooper T81 et un moteur Maserati de Formule 1. 3 litres de cylindrées, un V12, 360 ch à 9 500 tr/min
Un vrai monstre !
La réglementation venait de changer. Les cartes allaient être redistribuées. J'avais vu l'Europe se relever des cendres de la guerre, je pressentais que la course automobile deviendrait l'un des jeux du cirque préféré de la société de consommation qui se profilait. Déjà la publicité était autorisée en Afrique du Sud, en Argentine, aux Etats-Unis. Il fallait prendre position. Et puis les primes de course étaient bien plus alléchante qu'en Formule 2, et avec une quinzaine de F1, prêtes, les plateaux étaient squelettiques..
Me voici donc à Syracuse, le 1er Mai. Mon engagement a été accepté sans discuter. Pour appuyer mon maigre palmarès national, j'ai innové grâce à un cousin sortant d'HEC. J'ai fait réaliser une petite plaquette en couleurs, montrant la Cooper repeinte en bleu avec une large bande blanche et rouge. Ce professionnalisme dans le marketing m'aida tout au long de ma carrière.
My name is Philippe Nicolas, I was born February 3, 1946 in Marseille, I would soon be 65 and I'm very lucky. Very lucky to be alive now. I almost died, too closely too many times. I liked that, I had the impression of living fully, driving... to the limits, while the rest was only wait. I loved the mechanics, too. My engineering studies, I have not made in a big school, but in garages where the drawing boards were placed at two yards from test benches. I loved the smell of castor oil, the infernal noise of the engines without mufflers that were tuned by ear, I loved the nights shared with the mechanics to repair the consequences of my too fiery driving. My mother went with me when I was two. Two months later, she put me down back with my father. The same evening, she and her lover is killed in a car. Already. My father never refused me anything, as long as I return for good marks. Nothing.
Any emotion dead inside of me, I realized what I should do. At 16, I had my diploma, in Maths, with honors. I demanded a motorcycle to my father. He signed the check. Without his approval, I immediately engaged in competition. There I met Beltoise, Depailler and many others ...
At 18, I had already broken a collarbone, femur and radius. I went to the car. Formula 2. I failed to Polytechnic, got received at Ecole Centrale, but I refused to go. Not with my racing season. I did buy a garage and I started in the import of competition parts from England. Weekdays, I ran the garage, the weekend I ran the entry prize from the four corners of France and Europe. To look "British" I called the garage "Wookey Team" here does not mean anything, the name stuck.
The day of my 20 years, February 3, 1966 I bought the most beautiful, craziest gifts: A Cooper T81 with Maserati engine of Formula 1. 3 liters of displacement, a V12, 360 hp at 9500 rpm
A real monster!
So here I am in Syracuse, on 1 May, 1966. My entry has been accepted without question. To support my meager national records, I innovated through a cousin who studied commercial. I did make a small booklet in color, showing the Cooper painted in blue with wide white and red stripe. This professionalism in marketing helped me throughout my career.
Last edited by Wookey on 1st May 2021, 13:46; edited 3 times in total
Fin Avril : Essais privés à Enna
Oh ! mais je vais trop vite ! L'histoire ne commence pas à Syracuse... Profitant des vacances de Pâques, nous nous sommes retrouvés avec quelques autres équipe dès le mercredi autour du Lac de Perguse, à 5 km d'Enna.
L'autodrome était désert, à part les quelques privés en goguette comme moi et sur cette piste ultra rapide, nous avons pu faire tourner les moulins sans trop user les pneus. Le V12 Maserati sonne comme une bruyante symphonie à quelques centimètres de mon dos et ce gros trois litres secoue la frêle Cooper à l'accélération. – à Autodromo Pergusa.
Je sors secoué de mon cockpit après quelques tours et me trouve nez à nez avec un type colossal et hilare taillé comme un deuxième ligne de rugby. Et pour cause, c'est Guy Ligier.
« Alors gamin ? Ca te change de ta mobylette ? »
Il a 36 ans, et c'est vrai que je pourrais presque être son fils... Avec mon mètre 65, je lui arrive à la poitrine et doit lever la tête pour répondre les yeux dans les yeux.
« C'est costaud, oui. Mais c'est pour çà que je suis là »
Il esquisse un sourire et retourne bricoler son moteur. Il a fait le même choix que moi, une Cooper Maserati, mais je sais qu'à part la langue nous n'avons rien en commun pour le moment. Il me prend pour un fils à papa. Il n'a pas tort. Même si l'an dernier j'ai bien gagné ma vie avec mon commerce, mon père a payé les murs du garage et çà m'aide bien. A moi de prouver sur la piste que j'ai ma place.
Je traine vers lui au moment ou il remet son casque :
« Ca vous gène si je vous suis sur un tour ? »
...
« Ha ha ha ha ha ! tu doutes de rien petit ? Essaie déjà, de rester derrière moi, on verra plus tard si tu es capable de me gêner autrement qu'en jouant les chicanes mobiles »
Je sais qu'il connait le circuit, je me dis qu'en le suivant, j'ai une chance d'apprendre les trajectoires plus vite. Je remonte dans la Cooper et je monte sur le circuit en surveillant mes rétros. La voiture toute bleue arrive bientôt et j'accélère tout en le laissant me déborder. Sa Cooper est la jumelle de la mienne, je crois que le même camion nous les a livrées en provenance d'Angleterre quelques jours plus tôt.
Voilà... je suis bien lancé et j'arrive à prendre sa roue. Avec l'aspiration, je compte rester bien au chaud et étudier la piste sur un tour, mais à peine un demi tour plus tard, à la sortie du virage Pinela, je me fais décrocher. Et pas moyen de revenir, je perds au total 3 secondes en un tour.
Je fais encore quelques tours puis m'arrête, la tête basse, j'enlève mon casque.
« Hé gamin ! c'était pas mal du tout ! tu pouvais pas savoir que la piste est plus froide à Pinela. J'ai fait 5ème ici en F2 l'an dernier. Continue à apprendre, çà viendra »
Ceci dit sur un ton bourru, mais je le prends comme un encouragement. Je change quelques réglages de suspension et je repars pour une série de 10 tours. Je gagne encore deux secondes, mais il est temps de plier... 3 heures de camion pour aller à Syracuse, je dois penser aussi au repos de mes deux mécanos avant les essais officiels.
Oh! but I'm going too fast! The story does not begin to Syracuse ...
Taking advantage of the Easter holidays, we ended up with some other team on Wednesday around Lake Pergusa, 5 km from Enna.
The racetrack was deserted, except for some privateers like me and on this super fast track, we were able to run the mills without undue tire wear. The Maserati V12 sounds like a noisy symphony a few inches from my back and this big three-liter shake the frail Cooper at acceleration.
I go out of my cockpit shaken after a few laps and found myself face to face with a huge and hilarious type cut as a rugby prop. And
for good reason, it's former French international Guy Ligier.
"So kid? Faster then your moped, huh? "
He is 36 yo, and it's true that I could almost be his son ... just over 5ft 4in, my eyes faces his chest and I must raise my head to meet him eye to eye.
"It's tough, yes. But that's why I'm here "
...
He smiles back and tinker with its engine. He made the same choice that me, a Cooper Maserati, but I know that apart from the language we have nothing in common yet. He sees me as a spoiled brat. He is not wrong.
Although last year I have earned my living with my trade, my father paid the walls of the garage and it helps me much. I must gain my place on the track.
I dragged towards him when he puts his helmet:
" Would it bothers you if I follow you on one lap ?"
"Ha ha ha ha ha! you doubt anything smaller? Just try to stay behind me, we'll see later if you are able to constrain myself other than playing the mobile chicanes "
I know he knows the circuit, I tell myself that following him, I have a chance to learn the tracks faster. I go back in the Cooper and I ride on the track watching my mirrors. Theall blue car is coming soon and I accelerate while leaving him overpass me. His Cooper is the twin of mine, I think the same truck shipped both from England a few days earlier.
There ... I'm well underway and I get to take his wheel. With the draw, I intend to keep warm and to study the track one lap, but barely half a lap later, at the exit of turn Pinela, I am stall. And no way back, I loose a total of 3 seconds a lap. I still do a few laps and then stop, head down, I take off my helmet.
"Hey kid! it was not bad at all! you could not know that the track is cooler in Pinellas. I have done here fifth last year in F2. Still learning, things will come..."
That said in a gruff voice, but I take it as an encouragement. I changed some suspension settings and I'm leaving for a series of 10 laps. I win another two seconds, but it is time to fold ... 3 hours by truck to go to Syracuse, I'm also thinking of resting my two mechanics before official practice.
L'autodrome était désert, à part les quelques privés en goguette comme moi et sur cette piste ultra rapide, nous avons pu faire tourner les moulins sans trop user les pneus. Le V12 Maserati sonne comme une bruyante symphonie à quelques centimètres de mon dos et ce gros trois litres secoue la frêle Cooper à l'accélération. – à Autodromo Pergusa.
Je sors secoué de mon cockpit après quelques tours et me trouve nez à nez avec un type colossal et hilare taillé comme un deuxième ligne de rugby. Et pour cause, c'est Guy Ligier.
« Alors gamin ? Ca te change de ta mobylette ? »
Il a 36 ans, et c'est vrai que je pourrais presque être son fils... Avec mon mètre 65, je lui arrive à la poitrine et doit lever la tête pour répondre les yeux dans les yeux.
« C'est costaud, oui. Mais c'est pour çà que je suis là »
Il esquisse un sourire et retourne bricoler son moteur. Il a fait le même choix que moi, une Cooper Maserati, mais je sais qu'à part la langue nous n'avons rien en commun pour le moment. Il me prend pour un fils à papa. Il n'a pas tort. Même si l'an dernier j'ai bien gagné ma vie avec mon commerce, mon père a payé les murs du garage et çà m'aide bien. A moi de prouver sur la piste que j'ai ma place.
Je traine vers lui au moment ou il remet son casque :
« Ca vous gène si je vous suis sur un tour ? »
...
« Ha ha ha ha ha ! tu doutes de rien petit ? Essaie déjà, de rester derrière moi, on verra plus tard si tu es capable de me gêner autrement qu'en jouant les chicanes mobiles »
Je sais qu'il connait le circuit, je me dis qu'en le suivant, j'ai une chance d'apprendre les trajectoires plus vite. Je remonte dans la Cooper et je monte sur le circuit en surveillant mes rétros. La voiture toute bleue arrive bientôt et j'accélère tout en le laissant me déborder. Sa Cooper est la jumelle de la mienne, je crois que le même camion nous les a livrées en provenance d'Angleterre quelques jours plus tôt.
Voilà... je suis bien lancé et j'arrive à prendre sa roue. Avec l'aspiration, je compte rester bien au chaud et étudier la piste sur un tour, mais à peine un demi tour plus tard, à la sortie du virage Pinela, je me fais décrocher. Et pas moyen de revenir, je perds au total 3 secondes en un tour.
Je fais encore quelques tours puis m'arrête, la tête basse, j'enlève mon casque.
« Hé gamin ! c'était pas mal du tout ! tu pouvais pas savoir que la piste est plus froide à Pinela. J'ai fait 5ème ici en F2 l'an dernier. Continue à apprendre, çà viendra »
Ceci dit sur un ton bourru, mais je le prends comme un encouragement. Je change quelques réglages de suspension et je repars pour une série de 10 tours. Je gagne encore deux secondes, mais il est temps de plier... 3 heures de camion pour aller à Syracuse, je dois penser aussi au repos de mes deux mécanos avant les essais officiels.
Oh! but I'm going too fast! The story does not begin to Syracuse ...
Taking advantage of the Easter holidays, we ended up with some other team on Wednesday around Lake Pergusa, 5 km from Enna.
The racetrack was deserted, except for some privateers like me and on this super fast track, we were able to run the mills without undue tire wear. The Maserati V12 sounds like a noisy symphony a few inches from my back and this big three-liter shake the frail Cooper at acceleration.
I go out of my cockpit shaken after a few laps and found myself face to face with a huge and hilarious type cut as a rugby prop. And
for good reason, it's former French international Guy Ligier.
"So kid? Faster then your moped, huh? "
He is 36 yo, and it's true that I could almost be his son ... just over 5ft 4in, my eyes faces his chest and I must raise my head to meet him eye to eye.
"It's tough, yes. But that's why I'm here "
...
He smiles back and tinker with its engine. He made the same choice that me, a Cooper Maserati, but I know that apart from the language we have nothing in common yet. He sees me as a spoiled brat. He is not wrong.
Although last year I have earned my living with my trade, my father paid the walls of the garage and it helps me much. I must gain my place on the track.
I dragged towards him when he puts his helmet:
" Would it bothers you if I follow you on one lap ?"
"Ha ha ha ha ha! you doubt anything smaller? Just try to stay behind me, we'll see later if you are able to constrain myself other than playing the mobile chicanes "
I know he knows the circuit, I tell myself that following him, I have a chance to learn the tracks faster. I go back in the Cooper and I ride on the track watching my mirrors. Theall blue car is coming soon and I accelerate while leaving him overpass me. His Cooper is the twin of mine, I think the same truck shipped both from England a few days earlier.
There ... I'm well underway and I get to take his wheel. With the draw, I intend to keep warm and to study the track one lap, but barely half a lap later, at the exit of turn Pinela, I am stall. And no way back, I loose a total of 3 seconds a lap. I still do a few laps and then stop, head down, I take off my helmet.
"Hey kid! it was not bad at all! you could not know that the track is cooler in Pinellas. I have done here fifth last year in F2. Still learning, things will come..."
That said in a gruff voice, but I take it as an encouragement. I changed some suspension settings and I'm leaving for a series of 10 laps. I win another two seconds, but it is time to fold ... 3 hours by truck to go to Syracuse, I'm also thinking of resting my two mechanics before official practice.
Last edited by Wookey on 5th October 2014, 15:49; edited 2 times in total
30 avril : Les essais à Syracuse
De retour à Syracuse, Siffert tourne déjà. J'aperçois Dennis Hulme qui va prendre la piste .
Surtees est à fond lui aussi, pourtant çà fait la gueule chez Ferrari. Le bruit court que le torchon brûle avec son team manager. Non mais vous avez vu le regard mauvais du mécano?
Enfin, jetons un coup d'oeil au tracé... c'est sommaire : tourne tout à gauche, une épingle, une enfilade, 2 coins de rues...
Les deux Jo papotent avec le vieux Jack... je ne suis pas encore admis au club... Déjà retourné en piste? faut que je me bouge... Voilà Siffert s'arrête, je traine dans le coin capter quelques infos l'air de rien. Privés sur la même monture, on pourrait s'entraider ? Mais je suis trop timide encore, et je laisse les grands garçons plaisanter entre eux...
Back to Syracuse circuit, I drag along the track and look at Jo Siffert already practicing. I see Dennis Hulme, pushing his car to the track... Big John Surtees is driving fast too, although some people grin at Ferrari pits. I've been told Big John had arguments with his team manager. Just look at that grin, on the mechanics face... Anyway, I must have a look at the map before I drive... Hmm that's sketchy, anti clockwise, a pin, fast esses and 3 street corners.
I see both Jo chatting with old Jack... I'm not a member of that club yet... Hey, Jo, is on the track now. I should move in. Well, Siffert stops, I'm going to drag around his pits, in case some useful info is to gather... We got the same mount, maybe it could help.
But i'm yound and shy... I let the big boys joke among themselves
Surtees est à fond lui aussi, pourtant çà fait la gueule chez Ferrari. Le bruit court que le torchon brûle avec son team manager. Non mais vous avez vu le regard mauvais du mécano?
Enfin, jetons un coup d'oeil au tracé... c'est sommaire : tourne tout à gauche, une épingle, une enfilade, 2 coins de rues...
Les deux Jo papotent avec le vieux Jack... je ne suis pas encore admis au club... Déjà retourné en piste? faut que je me bouge... Voilà Siffert s'arrête, je traine dans le coin capter quelques infos l'air de rien. Privés sur la même monture, on pourrait s'entraider ? Mais je suis trop timide encore, et je laisse les grands garçons plaisanter entre eux...
Back to Syracuse circuit, I drag along the track and look at Jo Siffert already practicing. I see Dennis Hulme, pushing his car to the track... Big John Surtees is driving fast too, although some people grin at Ferrari pits. I've been told Big John had arguments with his team manager. Just look at that grin, on the mechanics face... Anyway, I must have a look at the map before I drive... Hmm that's sketchy, anti clockwise, a pin, fast esses and 3 street corners.
I see both Jo chatting with old Jack... I'm not a member of that club yet... Hey, Jo, is on the track now. I should move in. Well, Siffert stops, I'm going to drag around his pits, in case some useful info is to gather... We got the same mount, maybe it could help.
But i'm yound and shy... I let the big boys joke among themselves
Last edited by Wookey on 2nd May 2021, 14:30; edited 1 time in total
En piste aux essais à Syracuse
En plus, il parait qu'on doit défiler avant le départ... quelle idée bizarre... encore un truc à l'italienne?
Tiens un truc marrant à vous raconter, en arrivant sur le circuit, je vois John Cooper discuter avec Henry, mon chef mécano. Henry ne comprend rien à l'anglais. Je m’approche doucement. En fait Cooper remarque qu'en repeignant la voiture j'ai effacé son logo !
Je souris gentiment et lui demande un sticker que je me hâte de replacer sur le museau de ma petite merveille... et je m'installe au volant pour un tour de découverte.
Ce circuit n'est pas très complexe à mémoriser... basiquement il n'a que 3 vrais virages : une épingle et deux coins de rues. Le reste n'est que ligne droite et enfilades rapides.
Je fais le tour, les yeux dans les rétros pour ne pas gêner les cadors... Surtees m'en sera gré, j'espère !
Puis je me reconcentre sur mes sensations... la Cooper sous vire en entrée de virage et survire en sortie... pas le top !
Pour le moment je ne songe pas à faire un temps, juste à étudier la voiture... et cette piste encore sale, piégeuse, avec un revêtement qui a du voir passer des Maserati de la belle époque...
En parlant de Maserati... le mien tourne comme une horloge. Merci Henry ! Mon mécano est un vrai artiste, doué d'une oreille de sorcier pour régler la carburation.
Tomorrow, we will have to parade walk in front of the crowd, what a strange idea... Maybe some Italian tradition?
Now something funny I have to tell you. When I arrive at the track, I see John Cooper trying to talk with Henry, my mechanic. Henry does not understand a word in English. I come gently to them. In fact, Cooper is saddened because I painted over his brand logo !
I smile gently and ask him a sticker which I hastily add on the nose of my little marvel... then I install myself at the wheel to make some discovery lap
This track is easy to memorize... basically there are only 3 true turns : one pin and 2 street corners. All the rest is straights and fast curves.
I make one lap, my eyes riveted to the mirrors in order to avoid to slow the Big Boys. I hope Surtees will appreciate
Then I concentrate on my driving.... the Cooper understeer when entering the corners, then oversteers at the outing... Not really good
For instant, I do not try to estabilsh a good time, just to study the car... And this track is dirty, trappy, the tarmac seems to remember good old Maseratis that once competed there
Speaking of Maserati, mine works like a clockwork. Thanks Henry ! My mechanics is a true artist, whith a fantastic ear to settle the engine
Tiens un truc marrant à vous raconter, en arrivant sur le circuit, je vois John Cooper discuter avec Henry, mon chef mécano. Henry ne comprend rien à l'anglais. Je m’approche doucement. En fait Cooper remarque qu'en repeignant la voiture j'ai effacé son logo !
Je souris gentiment et lui demande un sticker que je me hâte de replacer sur le museau de ma petite merveille... et je m'installe au volant pour un tour de découverte.
Ce circuit n'est pas très complexe à mémoriser... basiquement il n'a que 3 vrais virages : une épingle et deux coins de rues. Le reste n'est que ligne droite et enfilades rapides.
Je fais le tour, les yeux dans les rétros pour ne pas gêner les cadors... Surtees m'en sera gré, j'espère !
Puis je me reconcentre sur mes sensations... la Cooper sous vire en entrée de virage et survire en sortie... pas le top !
Pour le moment je ne songe pas à faire un temps, juste à étudier la voiture... et cette piste encore sale, piégeuse, avec un revêtement qui a du voir passer des Maserati de la belle époque...
En parlant de Maserati... le mien tourne comme une horloge. Merci Henry ! Mon mécano est un vrai artiste, doué d'une oreille de sorcier pour régler la carburation.
Tomorrow, we will have to parade walk in front of the crowd, what a strange idea... Maybe some Italian tradition?
Now something funny I have to tell you. When I arrive at the track, I see John Cooper trying to talk with Henry, my mechanic. Henry does not understand a word in English. I come gently to them. In fact, Cooper is saddened because I painted over his brand logo !
I smile gently and ask him a sticker which I hastily add on the nose of my little marvel... then I install myself at the wheel to make some discovery lap
This track is easy to memorize... basically there are only 3 true turns : one pin and 2 street corners. All the rest is straights and fast curves.
I make one lap, my eyes riveted to the mirrors in order to avoid to slow the Big Boys. I hope Surtees will appreciate
Then I concentrate on my driving.... the Cooper understeer when entering the corners, then oversteers at the outing... Not really good
For instant, I do not try to estabilsh a good time, just to study the car... And this track is dirty, trappy, the tarmac seems to remember good old Maseratis that once competed there
Speaking of Maserati, mine works like a clockwork. Thanks Henry ! My mechanics is a true artist, whith a fantastic ear to settle the engine
Last edited by Wookey on 2nd May 2021, 14:31; edited 1 time in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
Et voilà, dans quelques minutes je vais m'élancer pour la première fois de ma vie au volant d'une Formule 1 pour une séance qualificative. Oh, bien sur, ce n'est q'un Grand Prix hors Championnat. Nous ne sommes que 17 inscrits et tout le monde sera au départ. Je meurs de trac pour le moment. L'estomac noué, les jambes molles,j'ai très chaud et ce n'est pas seulement à cause de ce soleil sicilien.
En plus les officiels sont venus me faire remarquer que ma voiture portait le numéro 22, comme la Ferrari. Mon engagement portait pourtant bien ce numéro... Henry donne un rapide coup de pinceau, Ce n'est pas très joli joli, mais bast ! l'important est d'être prêt à temps... Affublé de mon nouveau numéro 32 je pars pour mon tour de chauffe. A la fin du tour je me fais doubler par Anderson et Bondurant, je me jette dans leurs roues. Je vous reparlerai de Bondurant plus tard. Cette fois j'arrive quelques virages à rester dans les roues de Bob.
Mais j'ai sous estimé la puissance de mon Maserati, à l'accélération dans le droit qui suit l'épingle je pars en travers et me fais larguer. Dans la foulée, je me fais aussi rejoindre et larguer par un groupe de Lotus... Du calme... Je suis là pour apprendre, personne n'attend de miracles... Je me reconcentre.
Je sais que j'ai une voiture correcte, je sais que je sais conduire... je boucle deux tours en mémorisant le circuit et.... j'attaque ! Et là, gros coup de chance, je bénéficie de 5 tours bien clairs sans voir personne... Henry me panneaute. 2'10... 2'07... 2'03... 2'04 (oui, je me suis loupé à l'épingle) et là ! 1'59 ! Henry et Marcel sautent de joie, je les vois au passage.
Je rentre sagement au stand. J'ai le 8ème temps. Je suis derrière tout ceux qui ont eu des essais corrects. et ne devance que ceux qui ont eu des problèmes mécaniques. Sans surprise, les Ferrari de Surtees et Bandini sont devant, avec Siffert. Suivent Bonnier, Ligier, Hawkins et Hobbs.
Bref je suis à ma place, et je devrais surveiller mes rétros. Baghetti a eu des ennuis avec sa Lotus qui ratatouille. Brabham et Hulme notamment n'ont pas bouclé un tour chronométré et partiront dans mon dos...
Je rentre au stand et qui je vois en train de bavarder avec Henry? Mr Bob Bondurant en personne ! Je vous avais dit que j'allais vous parler de Bob. En fait mon Henry, mon mécanicien porte le même nom de famille, à une lettre près. Quand Bob l'a appris, il est venu se présenter. Les deux gaillards seraient parents via un ancêtre huguenot, parti de ses Cévennes en 1705 pour s'établir en Amérique ! Le monde est petit...
Du coup Henry n'appelle plus Bob que "cousin" au grand amusement de l'américain. Heureusement que Bob parle très correctement le français, car le pauvre Henry serait bien en peine de se faire comprendre. "On t'a jamais dit que tu ressembles à Yves Montand?" demande Bob? Je me marre... Ca arrive tout le temps en effet. Et ce sacré farceur s'est pris au jeu et chante "ma gigolette" en imitant le chanteur à la perfection au grand plaisir de toute la petite bande.
Après quelques minutes, nous convenons avec Bob de diner dans une petite trattoria de Syracuse que nous a indiqué Guy Ligier. Bien sur, le grand Auvergnat sera de la fête !
Spaghetti alle vongole per tutti ! Le tonitruant Guy a simplifié les tractations pour commander le menu. Et tandis que Bob, Guy et moi faisons honneur au repas en l'arrosant de Ferrarelle, les mécaniciens, ravis, se sifflent chianti sur chainti... Heureusement que les voitures sont prêtes !
Une ambiance sympa et détendue qu'on imaginait éternelle alors...
Les blagues fusent en français, en anglais, on essaie de traduire pour les uns et les autres...
Et on se donne rendez-vous pour le lendemain soir. Après la course, la vraie nouba sera possible !
And now, in a few minutes I'll throw myself for the first time in my life at the wheel of a Formula 1 car for qualifying. Oh, sure, it's not an official Championship Grand Prix. We are only 17 entries and everyone will start the race. I die of fright at the moment. The knotted stomach, legs limp, I'm very hot and it's not just because of this Sicilian sun.
Besides the official came to me to point out that my car was number 22 as the Ferrari. My entry was marked as #22, but ... Henry gives a quick brush stroke, it is not very pretty nice, but who cares! the important thing is to be ready in time ... Adorned with my new number 32 I leave for my warm up lap. At the end of the round I let me be passed by Anderson and Bondurant, I throw myself into their wheels. I will return you to Bondurant later. This time I got a few corners to stay in the wheels of Bob.
But I underestimated the power of my Maserati, acceleration in the righthand following the hairpin I mishandle and make me drop. In the process, I am also joined and dumped by a group of Lotus ... Relax ... I'm here to learn, no one expects miracles ... I refocus.
I know I have a proper car, I know I can drive ... I loop two rounds by memorizing the circuit .... and I attack! And there, big fluke, I receive 5 turns very clear without seeing anyone ... Henry shows the lapboard. 2'10 ... 2'07 ... 2'03 ... 2'04 (yes, I missed the pin) and there! 1'59! Henry and Marcel jump for joy, I see them in passing.
I go quietly in the box. I have the 8th time. I'm behind all those who have had the correct practice, and ahead of those who have had mechanical problems. Unsurprisingly, Ferrari Surtees and Bandini are ahead with Siffert. Follow Bonnier, Ligier, Hawkins and Hobbs.
In short I am in my place, and I should watch my retro. Baghetti had trouble with his Lotus engine. Brabham and Hulme in particular have not completed a timed lap and start in my back ...
I go to the box and who do I see chatting with Henry? Mr Bob Bondurant himself! I told you I was going to tell you about Bob. In fact my Henry, my mechanic has the same name, lest one letter. When Bob found out, he introduced himself. The two guys are parents via a Huguenot ancestor, departed from Cevennes in 1705 to settle in America! Small world ...
So Henry does not call Bob other then "cousin" to the amusement of the American. Fortunately, Bob speaks French very correctly, for the poor Henry would be hard to be understood. "We never told you that you look like Yves Montand?" asks Bob? I laugh openly ... It happens all the time in fact. And this sacred prankster has taken the game and sings "my gigolette" imitating the singer perfectly to the delight of all the little gang.
After a few minutes, we agree with Bob to dine in a small trattoria in Syracuse spotted by Guy Ligier. Of course, the Auvergne man will be at the party!
Spaghetti alle vongole per tutti! The thunderous Guy simplified the negotiations to operate the menu. And while Bob, Guy and I are honoring the meals with Ferrarelle water, mechanics, delighted, to whistle on chianti ... Fortunately, the cars are ready!
A friendly and relaxed atmosphere that we thought so eternal ...
Jokes fuse in French, English, trying to translate for each other ...
And we are given an appointment for the following evening. After the race, the real shindig will be possible!
En plus les officiels sont venus me faire remarquer que ma voiture portait le numéro 22, comme la Ferrari. Mon engagement portait pourtant bien ce numéro... Henry donne un rapide coup de pinceau, Ce n'est pas très joli joli, mais bast ! l'important est d'être prêt à temps... Affublé de mon nouveau numéro 32 je pars pour mon tour de chauffe. A la fin du tour je me fais doubler par Anderson et Bondurant, je me jette dans leurs roues. Je vous reparlerai de Bondurant plus tard. Cette fois j'arrive quelques virages à rester dans les roues de Bob.
Mais j'ai sous estimé la puissance de mon Maserati, à l'accélération dans le droit qui suit l'épingle je pars en travers et me fais larguer. Dans la foulée, je me fais aussi rejoindre et larguer par un groupe de Lotus... Du calme... Je suis là pour apprendre, personne n'attend de miracles... Je me reconcentre.
Je sais que j'ai une voiture correcte, je sais que je sais conduire... je boucle deux tours en mémorisant le circuit et.... j'attaque ! Et là, gros coup de chance, je bénéficie de 5 tours bien clairs sans voir personne... Henry me panneaute. 2'10... 2'07... 2'03... 2'04 (oui, je me suis loupé à l'épingle) et là ! 1'59 ! Henry et Marcel sautent de joie, je les vois au passage.
Je rentre sagement au stand. J'ai le 8ème temps. Je suis derrière tout ceux qui ont eu des essais corrects. et ne devance que ceux qui ont eu des problèmes mécaniques. Sans surprise, les Ferrari de Surtees et Bandini sont devant, avec Siffert. Suivent Bonnier, Ligier, Hawkins et Hobbs.
Bref je suis à ma place, et je devrais surveiller mes rétros. Baghetti a eu des ennuis avec sa Lotus qui ratatouille. Brabham et Hulme notamment n'ont pas bouclé un tour chronométré et partiront dans mon dos...
Je rentre au stand et qui je vois en train de bavarder avec Henry? Mr Bob Bondurant en personne ! Je vous avais dit que j'allais vous parler de Bob. En fait mon Henry, mon mécanicien porte le même nom de famille, à une lettre près. Quand Bob l'a appris, il est venu se présenter. Les deux gaillards seraient parents via un ancêtre huguenot, parti de ses Cévennes en 1705 pour s'établir en Amérique ! Le monde est petit...
Du coup Henry n'appelle plus Bob que "cousin" au grand amusement de l'américain. Heureusement que Bob parle très correctement le français, car le pauvre Henry serait bien en peine de se faire comprendre. "On t'a jamais dit que tu ressembles à Yves Montand?" demande Bob? Je me marre... Ca arrive tout le temps en effet. Et ce sacré farceur s'est pris au jeu et chante "ma gigolette" en imitant le chanteur à la perfection au grand plaisir de toute la petite bande.
Après quelques minutes, nous convenons avec Bob de diner dans une petite trattoria de Syracuse que nous a indiqué Guy Ligier. Bien sur, le grand Auvergnat sera de la fête !
Spaghetti alle vongole per tutti ! Le tonitruant Guy a simplifié les tractations pour commander le menu. Et tandis que Bob, Guy et moi faisons honneur au repas en l'arrosant de Ferrarelle, les mécaniciens, ravis, se sifflent chianti sur chainti... Heureusement que les voitures sont prêtes !
Une ambiance sympa et détendue qu'on imaginait éternelle alors...
Les blagues fusent en français, en anglais, on essaie de traduire pour les uns et les autres...
Et on se donne rendez-vous pour le lendemain soir. Après la course, la vraie nouba sera possible !
And now, in a few minutes I'll throw myself for the first time in my life at the wheel of a Formula 1 car for qualifying. Oh, sure, it's not an official Championship Grand Prix. We are only 17 entries and everyone will start the race. I die of fright at the moment. The knotted stomach, legs limp, I'm very hot and it's not just because of this Sicilian sun.
Besides the official came to me to point out that my car was number 22 as the Ferrari. My entry was marked as #22, but ... Henry gives a quick brush stroke, it is not very pretty nice, but who cares! the important thing is to be ready in time ... Adorned with my new number 32 I leave for my warm up lap. At the end of the round I let me be passed by Anderson and Bondurant, I throw myself into their wheels. I will return you to Bondurant later. This time I got a few corners to stay in the wheels of Bob.
But I underestimated the power of my Maserati, acceleration in the righthand following the hairpin I mishandle and make me drop. In the process, I am also joined and dumped by a group of Lotus ... Relax ... I'm here to learn, no one expects miracles ... I refocus.
I know I have a proper car, I know I can drive ... I loop two rounds by memorizing the circuit .... and I attack! And there, big fluke, I receive 5 turns very clear without seeing anyone ... Henry shows the lapboard. 2'10 ... 2'07 ... 2'03 ... 2'04 (yes, I missed the pin) and there! 1'59! Henry and Marcel jump for joy, I see them in passing.
I go quietly in the box. I have the 8th time. I'm behind all those who have had the correct practice, and ahead of those who have had mechanical problems. Unsurprisingly, Ferrari Surtees and Bandini are ahead with Siffert. Follow Bonnier, Ligier, Hawkins and Hobbs.
In short I am in my place, and I should watch my retro. Baghetti had trouble with his Lotus engine. Brabham and Hulme in particular have not completed a timed lap and start in my back ...
I go to the box and who do I see chatting with Henry? Mr Bob Bondurant himself! I told you I was going to tell you about Bob. In fact my Henry, my mechanic has the same name, lest one letter. When Bob found out, he introduced himself. The two guys are parents via a Huguenot ancestor, departed from Cevennes in 1705 to settle in America! Small world ...
So Henry does not call Bob other then "cousin" to the amusement of the American. Fortunately, Bob speaks French very correctly, for the poor Henry would be hard to be understood. "We never told you that you look like Yves Montand?" asks Bob? I laugh openly ... It happens all the time in fact. And this sacred prankster has taken the game and sings "my gigolette" imitating the singer perfectly to the delight of all the little gang.
After a few minutes, we agree with Bob to dine in a small trattoria in Syracuse spotted by Guy Ligier. Of course, the Auvergne man will be at the party!
Spaghetti alle vongole per tutti! The thunderous Guy simplified the negotiations to operate the menu. And while Bob, Guy and I are honoring the meals with Ferrarelle water, mechanics, delighted, to whistle on chianti ... Fortunately, the cars are ready!
A friendly and relaxed atmosphere that we thought so eternal ...
Jokes fuse in French, English, trying to translate for each other ...
And we are given an appointment for the following evening. After the race, the real shindig will be possible!
Last edited by Wookey on 2nd May 2021, 14:32; edited 1 time in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
Dimanche 1er Mai. Il est 2 heures de l'après midi et je prends le départ de ma première course de Formule 1. Huitième aux essais, je m'élance de l'extérieur de la troisième ligne. Le couple de mon Maserati me permet de me hisser à la cinquième place avant l'épingle.
Loin devant moi, les Ferrari de Surtees et Bandini ne sont déjà que des points rouges à l'horizon. J'essaie de rester concentré pour faire face au retour de la vague verte... BRM, Brabham et Lotus sont sur mes talons...
Et Hulme passe ! Je fais trop de petites erreurs pour résister au gros nounours des antipodes.
Puis c'est Anderson qui me repasse. Pourtant ma voiture semble supérieure grâce au gros 3 litres. – avec Bob Anderson.
Et j'essaie de revenir dans les accélérations.
Evidemment à ce jeu là, je risque d'accélérer un peu trop tôt... un peu trop fort... et zou ! la toupie ! C'est Jo Bonnier, aux prises avec une voiture sous motorisée et ma réglée qui en profite pour me passer à son tour...
Et voilà... je termine ma première couse 6 ème, sur 6 voitures à l'arrivée. Rien de bien glorieux, mais Henry et Marcel sont contents, je leur ramène la voiture entière. Mr Cooper aussi car Siffert a abandonné mais le fait que je termine prouve que sa T81 est fiable, çà va l'aider à en vendre !
Sunday 1st May It is 2:00 in the afternoon and I'm on starting grid for my first Formula 1 race. Eighth at practice, I jumped from the outside of the third row. The torque of my Maserati allows me to push myself up to fifth before the hairpin.
Far ahead of me, the Ferrari of Surtees and Bandini are already red dots on the horizon. I try to stay focused facing the coming back of the green wave ... BRM, Brabham and Lotus are on my heels ...
Now Hulme passes me! I'm making too many small errors to resist big teddy bear from antipodes.
Then it is Anderson who returns on me. Yet my car seems superior thanks to big 3 liters.
And I try to resist thanks to the acceleration.
Obviously at this game, I may hasten my acceleration too soon ... a little too hard ... and shoo! the spin! This is Jo Bonnier, struggling with an underpowered car and bad settings who finds now the opportunity to pass me in turn ...
And now ... I finished my first couse 6th, 6-car finish. Nothing glorious good, but Henry and Marcel are happy, I bring them the whole car. Mr Cooper also because Siffert dropped but the fact that I end proves that his T81 reliable, it's going to help him sell!
Loin devant moi, les Ferrari de Surtees et Bandini ne sont déjà que des points rouges à l'horizon. J'essaie de rester concentré pour faire face au retour de la vague verte... BRM, Brabham et Lotus sont sur mes talons...
Et Hulme passe ! Je fais trop de petites erreurs pour résister au gros nounours des antipodes.
Puis c'est Anderson qui me repasse. Pourtant ma voiture semble supérieure grâce au gros 3 litres. – avec Bob Anderson.
Et j'essaie de revenir dans les accélérations.
Evidemment à ce jeu là, je risque d'accélérer un peu trop tôt... un peu trop fort... et zou ! la toupie ! C'est Jo Bonnier, aux prises avec une voiture sous motorisée et ma réglée qui en profite pour me passer à son tour...
Et voilà... je termine ma première couse 6 ème, sur 6 voitures à l'arrivée. Rien de bien glorieux, mais Henry et Marcel sont contents, je leur ramène la voiture entière. Mr Cooper aussi car Siffert a abandonné mais le fait que je termine prouve que sa T81 est fiable, çà va l'aider à en vendre !
Sunday 1st May It is 2:00 in the afternoon and I'm on starting grid for my first Formula 1 race. Eighth at practice, I jumped from the outside of the third row. The torque of my Maserati allows me to push myself up to fifth before the hairpin.
Far ahead of me, the Ferrari of Surtees and Bandini are already red dots on the horizon. I try to stay focused facing the coming back of the green wave ... BRM, Brabham and Lotus are on my heels ...
Now Hulme passes me! I'm making too many small errors to resist big teddy bear from antipodes.
Then it is Anderson who returns on me. Yet my car seems superior thanks to big 3 liters.
And I try to resist thanks to the acceleration.
Obviously at this game, I may hasten my acceleration too soon ... a little too hard ... and shoo! the spin! This is Jo Bonnier, struggling with an underpowered car and bad settings who finds now the opportunity to pass me in turn ...
And now ... I finished my first couse 6th, 6-car finish. Nothing glorious good, but Henry and Marcel are happy, I bring them the whole car. Mr Cooper also because Siffert dropped but the fact that I end proves that his T81 reliable, it's going to help him sell!
Last edited by Wookey on 2nd May 2021, 14:34; edited 1 time in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
Le 14 Mai, je me retrouve au départ de l'International Trohy à Silverstone, après des esais prudent, je démarre à la corde de la dernière ligne. Sur ce circuit rapide, la puissance du Maserati fait merveille, mais je perds du temps dans les courbes car j'ai du mal à trouver la meilleure trajectoire alors que tous les pilotes anglais la connaisse par coeur. J'essaie de me coller aux roues de ceux qui me dépassent, pour apprendre comment placer mes roues avant et où commencer à accélerer. J'essaie même de remonter un peu à hauteur, décidément mon moteur tourne comme une horloge !
Mais je finis toujours par perdre le 10eme de seconde qui me fait perdre mon avantage. Ce circuit à l'air simple, mais il ne pardonne rien. En plus à ces vitesses, il ne s'agit pas de sortir... Bref je navigue toute la course en queue de peloton et me fais dépasser tour à tour par les dernières voitures valides.
Décidé à terminer la course, je ne prends plus aucun risque et me contente de m'appliquer dans chaque virage, comme si je devais faire une démonstration de pilotage propre. Le problème quand on lève le pied, c'est que la déconcentration n'est jamais très loin... Et voilà ! C'était couru, je réaccélère trop fort à Becketts, et c'est parti pour un tour de valse ! Heureusement, je ne touche rien, et termine penaud ma course insipide.
Comble d'humiliation, c'est Jo Bonnier qui gagne la course sur une voiture identique à la mienne... Je termine 12 ème et dernier classé. La prime d'arrivée sera minime. Seule satisfaction, la voiture est intacte.
On May 14, I found myself from the International Trohy at Silverstone, after careful esais, I start to string the last line. On this fast circuit, the power of Maserati wonders, but I'm losing time in the curves as I struggled to find the best path while all the English pilots know by heart. I try to stick to the wheels of those above me to learn how to put my front wheel and where to start to accelerate. I even try to go a little up, definitely my engine runs like a clock!
But I always end up losing the 10th of a second that makes me lose my advantage. This circuit looks simple, but it does not forgive. In addition to these speeds, it is not out ... So I sailed the whole race back of the pack and make me exceed in turn by the latest cars valid.
Decided to finish the race, I did not take any risks and just me to apply in each corner, as if I had to do a demonstration of clean driving. The problem when the foot is lifted, is that devolution is never far away ... And voila! It was ran, I reaccelerates too hard to Becketts, and go for a waltz! Fortunately, I do not touch anything, and my race ends sheepish tasteless.
Height of humiliation is Jo Bonnier who wins the race for an identical car to mine ... I finished 12th and last classified. The finish will be minimal premium. Only satisfaction, the car is intact.
Mais je finis toujours par perdre le 10eme de seconde qui me fait perdre mon avantage. Ce circuit à l'air simple, mais il ne pardonne rien. En plus à ces vitesses, il ne s'agit pas de sortir... Bref je navigue toute la course en queue de peloton et me fais dépasser tour à tour par les dernières voitures valides.
Décidé à terminer la course, je ne prends plus aucun risque et me contente de m'appliquer dans chaque virage, comme si je devais faire une démonstration de pilotage propre. Le problème quand on lève le pied, c'est que la déconcentration n'est jamais très loin... Et voilà ! C'était couru, je réaccélère trop fort à Becketts, et c'est parti pour un tour de valse ! Heureusement, je ne touche rien, et termine penaud ma course insipide.
Comble d'humiliation, c'est Jo Bonnier qui gagne la course sur une voiture identique à la mienne... Je termine 12 ème et dernier classé. La prime d'arrivée sera minime. Seule satisfaction, la voiture est intacte.
On May 14, I found myself from the International Trohy at Silverstone, after careful esais, I start to string the last line. On this fast circuit, the power of Maserati wonders, but I'm losing time in the curves as I struggled to find the best path while all the English pilots know by heart. I try to stick to the wheels of those above me to learn how to put my front wheel and where to start to accelerate. I even try to go a little up, definitely my engine runs like a clock!
But I always end up losing the 10th of a second that makes me lose my advantage. This circuit looks simple, but it does not forgive. In addition to these speeds, it is not out ... So I sailed the whole race back of the pack and make me exceed in turn by the latest cars valid.
Decided to finish the race, I did not take any risks and just me to apply in each corner, as if I had to do a demonstration of clean driving. The problem when the foot is lifted, is that devolution is never far away ... And voila! It was ran, I reaccelerates too hard to Becketts, and go for a waltz! Fortunately, I do not touch anything, and my race ends sheepish tasteless.
Height of humiliation is Jo Bonnier who wins the race for an identical car to mine ... I finished 12th and last classified. The finish will be minimal premium. Only satisfaction, the car is intact.
Last edited by Wookey on 27th July 2021, 16:01; edited 1 time in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
Après cet avant saison en dents de scie, je suis à la fois excité et un peu inquiet à l'idée de me retrouver au départ de mon premier Grand Prix officiel. Monaco n'est pas un circuit pour les débutants... Mais en cette première saison de la formule 3 litres, tout le monde débarque un peu dans l'inconnu.
Bruce McLaren aligne une splendide monoplace propulsée par un V8Ford. Elle déclenche bien des curiosités. A l'origine, Bruce pensait offrir un châssis à Chris Amon, mais finalement une seule voiture est disponible.
Lotus a résolu d'aligner Clark sur un châssis de l'an dernier, équipé d'un climax gonflé à 2 litres. Chez Lotus aussi, une seule voiture est prête, donc Arundell est prié de regarder la course depuis le bord de la piste. Une autre Lotus, bleue et aligné par Reg Parnell, est propulsée par un groupe BRM, pour Mike Spence.
Brabham a fait dans la simplicité. Il a demandé à Repco, un préparateur Australien de lui préparer un bon gros bloc Holden pour pousser son châssis sans fioritures. Du coup, il présente une deuxième voiture pour Hulme.
L'équipe d'Usine de Cooper présente deux superbes Cooper Maserati comme la mienne pour Ginther et Rindt. Un Jochen Rindt en grande forme, qui montre toute sa classe aux essais, malgré une voiture bien trop lourde pour Monaco.
Graham Hill, lui, est comme chez lui à Monaco, même si sa BRM souffre d'un manque de puissance avec son petit 2l. Jackie Stewart, sur la même monture ne se fait pas trop d'illusions. Il se bat pourtant pour décrocher une bonne place sur la grille.
Anderson, un privé, a choisi une vieille Brabham BT11, poussée par un Climax 2l8 revenu tout exprès de Tasmanie
Ferrari aligne Lorenzo Bandini, au grand plaisir des milliers de spectateurs italiens venus par le train de Vintimille et massés sur le rocher. Mais les espoirs du Commendatore reposent surtout sur Surtees. Le Champion du Monde de moto, reconverti avec succès dans la F1.
Jo Bonnier a, comme moi, choisi une Cooper Maserati. La voiture est trop lourde pour Monaco et sa puissance n'arrive pas à s'exprimer dans les rues étroites de la principauté.
Mon nouvel ami Bob Bondurant est là aussi, sur une BRM 2l du Team Chamaco.
Autre américain présent, Phil Hill, conduit une Lotus qui ne participera pas réellement à la course. Equipée d'une caméra, elle enregistre des images sur lesquelles compte John Frankenheimer pour son prochain film intitulé tout simplement "Grand Prix".
Comme Bonnier et moi, Guy Ligier peine à maitriser la grosse Cooper sur le port de Monaco.
Il y a du beau monde dansles stands. George Harrison, le guitariste des Beatles semble adorer le specatle. Fera t il un jour une chanson sur nous? En tout cas il a plus de succès que l'ensemble du plateau réuni auprès des jeunes femmes alentours !
After this up and down pre-season, I am both excited and a little worried at the idea of finding me from my first official Grand Prix. Monaco is not a circuit for beginners ... But in this first season of Formula 3 liters, everyone arrives a bit into the unknown.
Bruce McLaren fielded a beautiful car powered by a V8Ford. It triggers many curiosities. Originally, Bruce thought to provide a car to Chris Amon, but ultimately only one car is available.
Lotus has decided to bring Clark with a ca of last year, with a climax inflated to 2 liters. At Lotus also, only one car is ready so Arundell is asked to watch the race from the edge of the track. Another Lotus, blue and entered by Reg Parnell, is powered by a BRM Group, for Mike Spence.
Brabham went into simplicity. He asked Repco, an Australian tuner to prepare him a great big block from Holden chassis no frills. So he has a second car for Hulme.
The fworks Cooper team has two superb Cooper Maserati like mine for Ginther and Rindt. A Jochen Rindt in great shape, showing his class tests, despite a much too heavy car for Monaco.
Graham Hill, he is as at home in Monaco, although his BRM suffers from a lack of power with a small 2l. Jackie Stewart on the same mount is not too many illusions. Yet he struggles to get a good position on the grid.
Anderson, a private, chose an old Brabham BT11 driven by a Climax 2l8 income purposely Tasmania
Ferrari aligns Lorenzo Bandini, to the delight of thousands of spectators from Italy by train from Ventimiglia and massed on the rock. But hopes are based primarily on the Commendatore Surtees. World Champion motorcycle converted with success in F1.
Jo Bonnier, like me, chose a Cooper Maserati. The car is too heavy for Monaco and its power can not be expressed in the narrow streets of the principality.
My new friend Bob Bondurant is also a Team BRM 2l Chamaco.
This other American Phil Hill drove a Lotus that does not actually participate in the race. Equipped with a camera, it records images on which John Frankenheimer account for his next film titled simply "Grand Prix".
Bonnier and like me, Guy Ligier only master the big Cooper on the port of Monaco.
There are beautiful people Inthe stands. George Harrison, the Beatles guitarist seems to love the specatle. T it will one day a song about us? In any case it is more successful than the whole plate together with young women around!
Bruce McLaren aligne une splendide monoplace propulsée par un V8Ford. Elle déclenche bien des curiosités. A l'origine, Bruce pensait offrir un châssis à Chris Amon, mais finalement une seule voiture est disponible.
Lotus a résolu d'aligner Clark sur un châssis de l'an dernier, équipé d'un climax gonflé à 2 litres. Chez Lotus aussi, une seule voiture est prête, donc Arundell est prié de regarder la course depuis le bord de la piste. Une autre Lotus, bleue et aligné par Reg Parnell, est propulsée par un groupe BRM, pour Mike Spence.
Brabham a fait dans la simplicité. Il a demandé à Repco, un préparateur Australien de lui préparer un bon gros bloc Holden pour pousser son châssis sans fioritures. Du coup, il présente une deuxième voiture pour Hulme.
L'équipe d'Usine de Cooper présente deux superbes Cooper Maserati comme la mienne pour Ginther et Rindt. Un Jochen Rindt en grande forme, qui montre toute sa classe aux essais, malgré une voiture bien trop lourde pour Monaco.
Graham Hill, lui, est comme chez lui à Monaco, même si sa BRM souffre d'un manque de puissance avec son petit 2l. Jackie Stewart, sur la même monture ne se fait pas trop d'illusions. Il se bat pourtant pour décrocher une bonne place sur la grille.
Anderson, un privé, a choisi une vieille Brabham BT11, poussée par un Climax 2l8 revenu tout exprès de Tasmanie
Ferrari aligne Lorenzo Bandini, au grand plaisir des milliers de spectateurs italiens venus par le train de Vintimille et massés sur le rocher. Mais les espoirs du Commendatore reposent surtout sur Surtees. Le Champion du Monde de moto, reconverti avec succès dans la F1.
Jo Bonnier a, comme moi, choisi une Cooper Maserati. La voiture est trop lourde pour Monaco et sa puissance n'arrive pas à s'exprimer dans les rues étroites de la principauté.
Mon nouvel ami Bob Bondurant est là aussi, sur une BRM 2l du Team Chamaco.
Autre américain présent, Phil Hill, conduit une Lotus qui ne participera pas réellement à la course. Equipée d'une caméra, elle enregistre des images sur lesquelles compte John Frankenheimer pour son prochain film intitulé tout simplement "Grand Prix".
Comme Bonnier et moi, Guy Ligier peine à maitriser la grosse Cooper sur le port de Monaco.
Il y a du beau monde dansles stands. George Harrison, le guitariste des Beatles semble adorer le specatle. Fera t il un jour une chanson sur nous? En tout cas il a plus de succès que l'ensemble du plateau réuni auprès des jeunes femmes alentours !
After this up and down pre-season, I am both excited and a little worried at the idea of finding me from my first official Grand Prix. Monaco is not a circuit for beginners ... But in this first season of Formula 3 liters, everyone arrives a bit into the unknown.
Bruce McLaren fielded a beautiful car powered by a V8Ford. It triggers many curiosities. Originally, Bruce thought to provide a car to Chris Amon, but ultimately only one car is available.
Lotus has decided to bring Clark with a ca of last year, with a climax inflated to 2 liters. At Lotus also, only one car is ready so Arundell is asked to watch the race from the edge of the track. Another Lotus, blue and entered by Reg Parnell, is powered by a BRM Group, for Mike Spence.
Brabham went into simplicity. He asked Repco, an Australian tuner to prepare him a great big block from Holden chassis no frills. So he has a second car for Hulme.
The fworks Cooper team has two superb Cooper Maserati like mine for Ginther and Rindt. A Jochen Rindt in great shape, showing his class tests, despite a much too heavy car for Monaco.
Graham Hill, he is as at home in Monaco, although his BRM suffers from a lack of power with a small 2l. Jackie Stewart on the same mount is not too many illusions. Yet he struggles to get a good position on the grid.
Anderson, a private, chose an old Brabham BT11 driven by a Climax 2l8 income purposely Tasmania
Ferrari aligns Lorenzo Bandini, to the delight of thousands of spectators from Italy by train from Ventimiglia and massed on the rock. But hopes are based primarily on the Commendatore Surtees. World Champion motorcycle converted with success in F1.
Jo Bonnier, like me, chose a Cooper Maserati. The car is too heavy for Monaco and its power can not be expressed in the narrow streets of the principality.
My new friend Bob Bondurant is also a Team BRM 2l Chamaco.
This other American Phil Hill drove a Lotus that does not actually participate in the race. Equipped with a camera, it records images on which John Frankenheimer account for his next film titled simply "Grand Prix".
Bonnier and like me, Guy Ligier only master the big Cooper on the port of Monaco.
There are beautiful people Inthe stands. George Harrison, the Beatles guitarist seems to love the specatle. T it will one day a song about us? In any case it is more successful than the whole plate together with young women around!
Last edited by Wookey on 28th July 2021, 16:11; edited 1 time in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
Qualifié en dernière position, j'essaie de suivre calmement le départ tumultueux sans prendre trop de risques. Ligier, lui, a carrément sauté la voiture d'usine de Ginther ! Et il tente de suivre Hulme.
La course risque d'être longue, mon but est de rejoindre l'arrivée. Je ne doute pas qu'en ce début d'année, les voitures n'ont pas toutes été testées... la mienne si et j'ai confiance dans le travail de mes mécanos.
Et puis je me maintiens sans trop de difficultés à l'arrière du peloton, avec Bonnier, Bondurant et Spence.
Les premier tours, ralentis par quelques voitures en difficultés, de véritables embouteillages se forment dans la montée de Sainte Dévote.
Puis la course s'éclaircit, et j'essaie de monter doucement le rythme, comme ici, à Mirabeau.
Et même de tenter des attaques osées à la Gare ! Mais je suis un peu trop optimiste !
Finalement, le seul dépassement que je réussis c'est sur mon ami Bob, que son deux litre n'aide réellement pas à avancer !
Mais je navigue très loin de Surtees, dont la Ferrari est surement la voiture la plus prête du plateau.
McLaren s'en sort très bien avec son 3 litres Ford, dont la courbe d epuissance est bien répartie. Il remonte doucement et s'installe à la seconde place.
Stewart fera une très belle course avant d'abandonner sur rupture mécanique. Sans doute aura t il trop demandé à sa BRM en essayent de résister à Bandini, bon troisième. Et devant la cascade d'abandons, la merveilleuse surprise m'attend à l'arrivée. Bien qu'ayant concédé un tour aux meilleurs, je me retrouve à marquer un point pour mon premier Grand Prix ! à Monaco ! La prudence a payé. Certes, ça manque de panache, mais la substantielle prime d'arrivée réjouit toute l'équipe !
Et puis être félicité à l'arrivée par le Prince et la Princesse de Monaco, est un plaisir qui valait bien de réfréner un peu ma fougue naturelle, non?
Qualified in last position, I try to calmly follow the tumultuous start without taking too many risks. Ligier, he has skipped completely factory car Ginther! And he tries to follow Hulme.
The race may be long, my goal is to reach the finish. I do not doubt that at the beginning of the year, not all cars tested ... mine and if I have confidence in the work of my mechanics.
And then I stand without too much trouble at the back of the pack, with Bonnier, Bondurant and Spence.
The first laps slowed by difficulties in some cars, real traffic jams form in the rise of Sainte Devote.
Then cleared the race, and I try to gently raise the pace, as here, to Mirabeau.
And even daring to attempt attacks Station! But I'm a bit too optimistic!
Finally, the single crossing I managed it on my friend Bob, his two liter does not really help to move!
But I sail far from Surtees, whose Ferrari is probably the most ready tray car.
McLaren is doing very well with its 3-liter Ford, whose curve epuissance is well distributed. He goes slowly and moved to second place.
Stewart will make a great run before giving up on mechanical failure. Will there be no doubt too asked his BRM in trying to resist Bandini, good third. And before the waterfall drop, wonderful surprise waiting for me on arrival. Although granted a turn to the best, I find myself to score a point for my first Grand Prix! to Monaco! Prudence has paid off. True, it lacks panache, but the substantial premium finish glad the whole team!
And then be welcomed on arrival by the Prince and Princess of Monaco, is a pleasure well worth a little to curb my natural enthusiasm, right?
La course risque d'être longue, mon but est de rejoindre l'arrivée. Je ne doute pas qu'en ce début d'année, les voitures n'ont pas toutes été testées... la mienne si et j'ai confiance dans le travail de mes mécanos.
Et puis je me maintiens sans trop de difficultés à l'arrière du peloton, avec Bonnier, Bondurant et Spence.
Les premier tours, ralentis par quelques voitures en difficultés, de véritables embouteillages se forment dans la montée de Sainte Dévote.
Puis la course s'éclaircit, et j'essaie de monter doucement le rythme, comme ici, à Mirabeau.
Et même de tenter des attaques osées à la Gare ! Mais je suis un peu trop optimiste !
Finalement, le seul dépassement que je réussis c'est sur mon ami Bob, que son deux litre n'aide réellement pas à avancer !
Mais je navigue très loin de Surtees, dont la Ferrari est surement la voiture la plus prête du plateau.
McLaren s'en sort très bien avec son 3 litres Ford, dont la courbe d epuissance est bien répartie. Il remonte doucement et s'installe à la seconde place.
Stewart fera une très belle course avant d'abandonner sur rupture mécanique. Sans doute aura t il trop demandé à sa BRM en essayent de résister à Bandini, bon troisième. Et devant la cascade d'abandons, la merveilleuse surprise m'attend à l'arrivée. Bien qu'ayant concédé un tour aux meilleurs, je me retrouve à marquer un point pour mon premier Grand Prix ! à Monaco ! La prudence a payé. Certes, ça manque de panache, mais la substantielle prime d'arrivée réjouit toute l'équipe !
Et puis être félicité à l'arrivée par le Prince et la Princesse de Monaco, est un plaisir qui valait bien de réfréner un peu ma fougue naturelle, non?
Qualified in last position, I try to calmly follow the tumultuous start without taking too many risks. Ligier, he has skipped completely factory car Ginther! And he tries to follow Hulme.
The race may be long, my goal is to reach the finish. I do not doubt that at the beginning of the year, not all cars tested ... mine and if I have confidence in the work of my mechanics.
And then I stand without too much trouble at the back of the pack, with Bonnier, Bondurant and Spence.
The first laps slowed by difficulties in some cars, real traffic jams form in the rise of Sainte Devote.
Then cleared the race, and I try to gently raise the pace, as here, to Mirabeau.
And even daring to attempt attacks Station! But I'm a bit too optimistic!
Finally, the single crossing I managed it on my friend Bob, his two liter does not really help to move!
But I sail far from Surtees, whose Ferrari is probably the most ready tray car.
McLaren is doing very well with its 3-liter Ford, whose curve epuissance is well distributed. He goes slowly and moved to second place.
Stewart will make a great run before giving up on mechanical failure. Will there be no doubt too asked his BRM in trying to resist Bandini, good third. And before the waterfall drop, wonderful surprise waiting for me on arrival. Although granted a turn to the best, I find myself to score a point for my first Grand Prix! to Monaco! Prudence has paid off. True, it lacks panache, but the substantial premium finish glad the whole team!
And then be welcomed on arrival by the Prince and Princess of Monaco, is a pleasure well worth a little to curb my natural enthusiasm, right?
Re: Wookey F1 Challenge story only
Gonflé à bloc par ce petit point glané en Principauté, je me présente plein d'espoir sur le circuit de Spa pour le GP de Belgique. Hélas, le temps est épouvantable et sous la pluie, mon fabuleux moteur Maserati ne peut rien pour rattraper mon inexpérience. Je termine les essais bon dernier et démarre la course avec tous mes petits camarades devant moi.
En plus le départ est donné sous la pluie, je descends donc tranquillement vers la source, et m'apprête à remonter l'Eau Rouge dans le brouillard soulevé par Siffert et Bonnier
Pourtant le temps est clair, et je sais que Jo Bonnier est parti avec des pneux intermédiaires. Pari risqué, pour le moment il se traine non loin de moi, pendant que les autres Cooper sont à l'attaque.
Petit à petit je perds le contact avec le peloton qui se perd au loin dans la brume ...
Commençant à y voir un peu plus clair, j'essaie de rouler plus vite pour ne pas être trop ridicule et je passe à l'attaque...
Aille ! j'ai été trop présomptueux, et je m'embarque dans une longue glissade en contre appel... ooohhh je la sens mal celle là !
Et vlan ! Bonjour le champ de patate ! Heureusement pas de fossé ici, j'explose la fine barrière sans bobo...
Je retombe dans la terre meuble... Bon Dieu, pourvu que je ne me retourne pas !
La Cooper dans sur les mottes, les roues décollent, retombent, redécollent, les spectateurs me voient passer dans leur dos, sans réagir... pétrifiés...
Finalement je m'arrete a 10 m du mur d'une Maison à Blanchimont... sur mes 4 roues. les suspensions salement amochées, les bras et les jambes plein de contusions, le coeur a 180 pulsations minutes... mais sain et sauf ! Ouf ! Et voilà, le GP de Belgique est terminé pour moi.
Au loin la meute s'éloigne. Je sors de la voiture et me poste auprès des spectateurs, casque sur la tête, pour rassurer les autres quand ils repasseront.
La radio m'apprend que Stewart fait une belle course, et qu'il chasse la Ferrari de Surtees sur sa BRM.
Brabham aussi semble avoir une carte à jouer.
Ceci dit, Surtees, sous la pluie, à Spa... avec une Ferrari... ça semble joué, non?
Même si la meute reste finalement assez groupée, l'ex motard ne creuse pas l'écart, mais personne ne le menace vraiment... sinon le soleil...
Eh oui, car la piste sèche et les pneus se dégradent de plus en plus, pour tout le monde !
Rindt et Hulme se raprochent !
Par endroit, le circuit reste très humide, à d'autres, la piste est totalement sèche.
Finalement le GP devient tout fou, les voitures se doublent et redoublent au gré des portions sèches et humides et de l'état des pneus de chacun.
Finalement, les voitures de tête se décident à s'arrêter pour changer de pneus... Oui, au fond, c'est bien Bonnier qui décide de continuer sur ses intermédiaires...
Pendant que tout le monde s'arrête... JoBo file devant, on ne le reverra plus
Et le flegmatique suédois gagne le GP de Belgique, sur la même voiture que moi ! c'est rageant, toute la différence entre l'expérience de Bonnier et le rookie que je suis est là. J'ai encore énormément à apprendre. Le résultat de la course est d'ailleurs tout fou, un GP à oublier pour tous les ténors, et un résultat miraculeux pour bien des sans-grades
A l'issue de ce deuxième Grand Prix, Rien n'est joué car l'on sent bien que le potentiel des Brabham et des Lotus n'a pas encore pu s'exprimer, et il reste de nombreuses courses. En tout cas, le Commendatore ne se plaindra pas, s'il n'a pas marqué de points, les autres favoris non plus ! Mon copain Bob, lui sourit ! ayant marqué par deux fois, le voilà 5ème du championnat !
Pumped by this small point gleaned in the Principality, I present hopeful on the circuit of Spa for the Belgian Grand Prix. Alas, the time is terrible and the rain, my fabulous Maserati engine can do nothing to catch my inexperience. I finished the last good test and start the race with all my classmates before me.
In addition, the start is in the rain, so I went down quietly to the source, and am about to go up Eau Rouge in the fog raised by Siffert and Bonnier
Yet the weather is clear, and I know Jo Bonnier went with intermediate tires. Gamble for the time he crawls close to me, while the other Cooper attack.
Gradually I lost contact with the peloton which is lost in the fog in the distance ...
Starting to see a little more clearly, I try to go faster not to be too ridiculous and I went on the attack ...
Go! I was too presumptuous, and I embarked on a long slide in appeal against ooohhh ... I feel bad this one!
And wham! Hello potato field! Fortunately no gap here, I explode the barrier without fine bobo ...
I fall into the soft earth ... God, so that I shall not return to me!
Cooper in clumps on the wheels décolent, fall, redécollent the specateurs see me go in their back without reacting ... petrified ...
I finally stopped 10 meters from the wall of a house ... on my BLANCHIMONT 4 wheels. suspensions badly banged up, arms and legs full of bruises, the heart beats 180 minutes ... but safe and sound! Whew! And now, the Belgian Grand Prix is over for me.
Off the pack away. I get out of the car and me mail from spectaurs, helmet on, to reassure others when they will revert.
The radio tells me that Stewart had a good race, and he hunts the Ferrari Surtees on his BRM.
Brabham also seems to have a card to play.
That said, Surtees, in the rain at Spa ... with a Ferrari ... it seems played, right?
Although the pack is enough finally pooled, former biker not widen the gap, but nobody really threatening ... if the sun ...
Yes, because the dry track and the tires degrade more for everyone!
Rindt and Hulme raprochent!
In places, the circuit is very wet, to others, the track was completely dry.
Finally, the GP gets all mad, the cars will double and redouble the wet and dry portions and the tires of each.
Finally, the leading cars decide to stop to change tires ... Yes, basically, is that Bonnier decided to continue on its interim ...
While everyone stops ... JoBo file before we never saw him again
And Swedish phlegmatic wins Belgian Grand Prix, on the same car as me! This is infuriating, the difference between the experience of Bonnier and the rookie that I am is there. I still have a lot to learn. The outcome of the race is also quite mad, a GP to forget for all tenors, and a miraculous result for many undocumented grades
At the end of the second Grand Prix Nothing is decided because we feel that the potential of Brabham and Lotus has not yet been able to speak, and there are still many races. In any case, the Commendatore will not complain if he does not score any points, the other favorites either! My buddy Bob smiled! who scored twice, he's fifth in the championship!
En plus le départ est donné sous la pluie, je descends donc tranquillement vers la source, et m'apprête à remonter l'Eau Rouge dans le brouillard soulevé par Siffert et Bonnier
Pourtant le temps est clair, et je sais que Jo Bonnier est parti avec des pneux intermédiaires. Pari risqué, pour le moment il se traine non loin de moi, pendant que les autres Cooper sont à l'attaque.
Petit à petit je perds le contact avec le peloton qui se perd au loin dans la brume ...
Commençant à y voir un peu plus clair, j'essaie de rouler plus vite pour ne pas être trop ridicule et je passe à l'attaque...
Aille ! j'ai été trop présomptueux, et je m'embarque dans une longue glissade en contre appel... ooohhh je la sens mal celle là !
Et vlan ! Bonjour le champ de patate ! Heureusement pas de fossé ici, j'explose la fine barrière sans bobo...
Je retombe dans la terre meuble... Bon Dieu, pourvu que je ne me retourne pas !
La Cooper dans sur les mottes, les roues décollent, retombent, redécollent, les spectateurs me voient passer dans leur dos, sans réagir... pétrifiés...
Finalement je m'arrete a 10 m du mur d'une Maison à Blanchimont... sur mes 4 roues. les suspensions salement amochées, les bras et les jambes plein de contusions, le coeur a 180 pulsations minutes... mais sain et sauf ! Ouf ! Et voilà, le GP de Belgique est terminé pour moi.
Au loin la meute s'éloigne. Je sors de la voiture et me poste auprès des spectateurs, casque sur la tête, pour rassurer les autres quand ils repasseront.
La radio m'apprend que Stewart fait une belle course, et qu'il chasse la Ferrari de Surtees sur sa BRM.
Brabham aussi semble avoir une carte à jouer.
Ceci dit, Surtees, sous la pluie, à Spa... avec une Ferrari... ça semble joué, non?
Même si la meute reste finalement assez groupée, l'ex motard ne creuse pas l'écart, mais personne ne le menace vraiment... sinon le soleil...
Eh oui, car la piste sèche et les pneus se dégradent de plus en plus, pour tout le monde !
Rindt et Hulme se raprochent !
Par endroit, le circuit reste très humide, à d'autres, la piste est totalement sèche.
Finalement le GP devient tout fou, les voitures se doublent et redoublent au gré des portions sèches et humides et de l'état des pneus de chacun.
Finalement, les voitures de tête se décident à s'arrêter pour changer de pneus... Oui, au fond, c'est bien Bonnier qui décide de continuer sur ses intermédiaires...
Pendant que tout le monde s'arrête... JoBo file devant, on ne le reverra plus
Et le flegmatique suédois gagne le GP de Belgique, sur la même voiture que moi ! c'est rageant, toute la différence entre l'expérience de Bonnier et le rookie que je suis est là. J'ai encore énormément à apprendre. Le résultat de la course est d'ailleurs tout fou, un GP à oublier pour tous les ténors, et un résultat miraculeux pour bien des sans-grades
A l'issue de ce deuxième Grand Prix, Rien n'est joué car l'on sent bien que le potentiel des Brabham et des Lotus n'a pas encore pu s'exprimer, et il reste de nombreuses courses. En tout cas, le Commendatore ne se plaindra pas, s'il n'a pas marqué de points, les autres favoris non plus ! Mon copain Bob, lui sourit ! ayant marqué par deux fois, le voilà 5ème du championnat !
Pumped by this small point gleaned in the Principality, I present hopeful on the circuit of Spa for the Belgian Grand Prix. Alas, the time is terrible and the rain, my fabulous Maserati engine can do nothing to catch my inexperience. I finished the last good test and start the race with all my classmates before me.
In addition, the start is in the rain, so I went down quietly to the source, and am about to go up Eau Rouge in the fog raised by Siffert and Bonnier
Yet the weather is clear, and I know Jo Bonnier went with intermediate tires. Gamble for the time he crawls close to me, while the other Cooper attack.
Gradually I lost contact with the peloton which is lost in the fog in the distance ...
Starting to see a little more clearly, I try to go faster not to be too ridiculous and I went on the attack ...
Go! I was too presumptuous, and I embarked on a long slide in appeal against ooohhh ... I feel bad this one!
And wham! Hello potato field! Fortunately no gap here, I explode the barrier without fine bobo ...
I fall into the soft earth ... God, so that I shall not return to me!
Cooper in clumps on the wheels décolent, fall, redécollent the specateurs see me go in their back without reacting ... petrified ...
I finally stopped 10 meters from the wall of a house ... on my BLANCHIMONT 4 wheels. suspensions badly banged up, arms and legs full of bruises, the heart beats 180 minutes ... but safe and sound! Whew! And now, the Belgian Grand Prix is over for me.
Off the pack away. I get out of the car and me mail from spectaurs, helmet on, to reassure others when they will revert.
The radio tells me that Stewart had a good race, and he hunts the Ferrari Surtees on his BRM.
Brabham also seems to have a card to play.
That said, Surtees, in the rain at Spa ... with a Ferrari ... it seems played, right?
Although the pack is enough finally pooled, former biker not widen the gap, but nobody really threatening ... if the sun ...
Yes, because the dry track and the tires degrade more for everyone!
Rindt and Hulme raprochent!
In places, the circuit is very wet, to others, the track was completely dry.
Finally, the GP gets all mad, the cars will double and redouble the wet and dry portions and the tires of each.
Finally, the leading cars decide to stop to change tires ... Yes, basically, is that Bonnier decided to continue on its interim ...
While everyone stops ... JoBo file before we never saw him again
And Swedish phlegmatic wins Belgian Grand Prix, on the same car as me! This is infuriating, the difference between the experience of Bonnier and the rookie that I am is there. I still have a lot to learn. The outcome of the race is also quite mad, a GP to forget for all tenors, and a miraculous result for many undocumented grades
At the end of the second Grand Prix Nothing is decided because we feel that the potential of Brabham and Lotus has not yet been able to speak, and there are still many races. In any case, the Commendatore will not complain if he does not score any points, the other favorites either! My buddy Bob smiled! who scored twice, he's fifth in the championship!
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