Wookey F1 Challenge story only
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Re: Wookey F1 Challenge story only
A l'issue des qualifications, j'occupe l'extérieur de la seconde ligne, aux cotés de Stewart et derrière Warson et Mennella.
Warson rate un peu son départ, Luigi prend le large et ne trouvant pas de passage, je laisse Vaillant me déborder. Il restera devant moi toute la course.
Au bout de quelques tours, Steve Warson parvient à repasser Luigi Mennella et prend le large. Stewart se heurte en vain au fougueux italien et finit par fusiller sa voiture. Il doit céder devant Vaillant, et j'en profite pour prendre la quatrième place. Tout le reste de la course, la Vaillantr va essayer de passer la SCS. A droite, à gauche, au freinage, à l'accélération. Rien à faire ! Il faut dire que l'idole de la jeunesse n'est pas né de la dernière pluie. S'il n'appuie pas toutes ses attaques c'est qu'en même temps il me surveille dans ses rétros. Moi aussi j'attends l'ouverture !
Même si les positions n'évoluent plus, la course, serrée de bout en bout pour la deuxième place fait un spectacle de choix.
Results :
1) Warson
2) Mennella
3) Vaillant
4) Nicolas
5) Stewart
6) Scheller
7) Peterson
8) Wisell
9) McLeod
etc...
Warson rate un peu son départ, Luigi prend le large et ne trouvant pas de passage, je laisse Vaillant me déborder. Il restera devant moi toute la course.
Au bout de quelques tours, Steve Warson parvient à repasser Luigi Mennella et prend le large. Stewart se heurte en vain au fougueux italien et finit par fusiller sa voiture. Il doit céder devant Vaillant, et j'en profite pour prendre la quatrième place. Tout le reste de la course, la Vaillantr va essayer de passer la SCS. A droite, à gauche, au freinage, à l'accélération. Rien à faire ! Il faut dire que l'idole de la jeunesse n'est pas né de la dernière pluie. S'il n'appuie pas toutes ses attaques c'est qu'en même temps il me surveille dans ses rétros. Moi aussi j'attends l'ouverture !
Même si les positions n'évoluent plus, la course, serrée de bout en bout pour la deuxième place fait un spectacle de choix.
At the end of qualifying, I occupy the outside of the second line, alongside Stewart and behind Warson and Mennella.
Warson misses his departure, Luigi takes off and finding no passage, I let Vaillant overflow me. He will remain before me the whole race.
After a few laps, Steve Warson manages to pass Luigi Mennella and takes off. Stewart runs up against the fiery Italian and ends up shooting his car. He must give in front of Vaillant, and I take the opportunity to take fourth place. All the rest of the race, the Vaillantr will try to pass the SCS. Right, left, braking, acceleration. Nothing to do ! It must be said that the idol of youth is not born of the last rain. If he does not support all his attacks is that at the same time he monitors me in his retro. Me too I am waiting for the opening!
Even if the positions do not evolve anymore, the race, tight from end to end for the second place makes a spectacle of choice.
Results :
1) Warson
2) Mennella
3) Vaillant
4) Nicolas
5) Stewart
6) Scheller
7) Peterson
8) Wisell
9) McLeod
etc...
27 Mars 1971 : Les essais du Questor GP
La course suivante se déroules sur l'Ontario Motor Speedway, où se trouve le siège de l'école de conduite de mon ami Bob Bondurant, ainsi que son atelier course où il prépare sa PZ-Ford. Bob est aussi l'un des conseillers des propriétaires du circuit. C'est lui qui leur a suggéré d'organiser une confrontation entre les F 1 et des monoplaces américaines. Au départ, il était question de Formule Indy, mais l'USAC a purement et simplement refusé de mettre en danger leur image en risquant, ce qui était probable, de se faire battre par des monoplaces européennes plus avancées, plus légères et plus puissantes.
L'organisation rivale du SCCA, organisatrice du championnat de Formula A, connue en Europe sous le nom de Formule 5000 y vit l'occasion de représenter l'Amérique dans la confrontation et autorisa ses écuries à participer. Une belle opération pour le Sports Car Club of America qui permet au passage de voir de grandes pointures de la course automobile américaine au volant de ses voitures : Aj Foyt, les Unser, Donohue ont répondu présent, tandis qu'Andretti prend place dans une F1, ce que Bob essaie de compenser en laissant sa PZ au garage pour louer, grâce au soutien de Paul Newman une Lola T192.
Pour cette course atypique, examinons les forces en Présence :
1 Philippe Nicolas Team Wookey Wookey PNB 71F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
Wookey :
Je suis venu seul cette fois, inutile de claquer mon budget dans cette course sans enjeu. Les américains ont eu la gentillesse de m'accorder le Numéro 1 pour marquer mon statut de Champion du Monde. Peu convaincu par l'essai de la boite à Air à Brands Hatch, je laisse cette fois mon moteur respirer tranquillement sans capot. Un journaliste californien me demande si la ressemblance entre ma Wookey et le Concorde est volontaire. Je ne l'avais même pas remarquée, mais, par jeu, par défi alors que les tractations pour l'ouverture de lignes avec les USA sont toujours compliquées, je le lui confirme. La légende tenace vient de là, malgré mes démentis ultérieurs.
2 Emerson FITTIPALDI Team Lotus Lotus 72 Ford Cosworth V8
3 Reine WISELL Team Lotus Lotus 72 Ford Cosworth V8
Lotus :
Chapman a remisé provisoirement sa turbine, et présente deux Lotus 72 pour Fittipaldi et Wisell. La voiture souffre d'un manque de développement et toute une partie de l'équipe a insisté pour profiter de l'occasion pour poursuivre sa mise au point et faire face aux nouvelles concurrentes. L’ensemble des voitures progresse en effet de course en course, et arrêter d'avance, cela signifie presque toujours reculer dans cette compétition de plus en plus exacerbée. La 72 reste tout de même à la pointe de la technologie avec son museau fin et ses radiateurs latéraux, et même sa prise d'air qui commence à être de plus en plus copiée, voire extrapolée comme chez les Français de Matra et Vaillante.
4 Jacky ICKX Scuderia Ferrari Ferrari 312B Ferrari F12
5 Mario ANDRETTI Scuderia Ferrari Ferrari 312B Ferrari F12
Ferrari :
Pour le Cavallino, le marché américain est le premier débouché des voitures produites à Maranello. On envoie donc deux voitures, et on insiste lourdement pour récupérer Mario Andretti pour en piloter une. De toutes les écuries de F1, Ferrari est celle qui a pris la course le plus au sérieux, en envoyant un matériel complet et ses meilleurs mécaniciens. On était même à deux doigts d'inscrire une troisième voiture, mais Regazzoni est occupé ailleurs. Beaucoup de journalistes d'ailleurs font du duo americano belge les favoris indiscutables de la course.
L'organisation rivale du SCCA, organisatrice du championnat de Formula A, connue en Europe sous le nom de Formule 5000 y vit l'occasion de représenter l'Amérique dans la confrontation et autorisa ses écuries à participer. Une belle opération pour le Sports Car Club of America qui permet au passage de voir de grandes pointures de la course automobile américaine au volant de ses voitures : Aj Foyt, les Unser, Donohue ont répondu présent, tandis qu'Andretti prend place dans une F1, ce que Bob essaie de compenser en laissant sa PZ au garage pour louer, grâce au soutien de Paul Newman une Lola T192.
Pour cette course atypique, examinons les forces en Présence :
1 Philippe Nicolas Team Wookey Wookey PNB 71F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
Wookey :
Je suis venu seul cette fois, inutile de claquer mon budget dans cette course sans enjeu. Les américains ont eu la gentillesse de m'accorder le Numéro 1 pour marquer mon statut de Champion du Monde. Peu convaincu par l'essai de la boite à Air à Brands Hatch, je laisse cette fois mon moteur respirer tranquillement sans capot. Un journaliste californien me demande si la ressemblance entre ma Wookey et le Concorde est volontaire. Je ne l'avais même pas remarquée, mais, par jeu, par défi alors que les tractations pour l'ouverture de lignes avec les USA sont toujours compliquées, je le lui confirme. La légende tenace vient de là, malgré mes démentis ultérieurs.
2 Emerson FITTIPALDI Team Lotus Lotus 72 Ford Cosworth V8
3 Reine WISELL Team Lotus Lotus 72 Ford Cosworth V8
Lotus :
Chapman a remisé provisoirement sa turbine, et présente deux Lotus 72 pour Fittipaldi et Wisell. La voiture souffre d'un manque de développement et toute une partie de l'équipe a insisté pour profiter de l'occasion pour poursuivre sa mise au point et faire face aux nouvelles concurrentes. L’ensemble des voitures progresse en effet de course en course, et arrêter d'avance, cela signifie presque toujours reculer dans cette compétition de plus en plus exacerbée. La 72 reste tout de même à la pointe de la technologie avec son museau fin et ses radiateurs latéraux, et même sa prise d'air qui commence à être de plus en plus copiée, voire extrapolée comme chez les Français de Matra et Vaillante.
4 Jacky ICKX Scuderia Ferrari Ferrari 312B Ferrari F12
5 Mario ANDRETTI Scuderia Ferrari Ferrari 312B Ferrari F12
Ferrari :
Pour le Cavallino, le marché américain est le premier débouché des voitures produites à Maranello. On envoie donc deux voitures, et on insiste lourdement pour récupérer Mario Andretti pour en piloter une. De toutes les écuries de F1, Ferrari est celle qui a pris la course le plus au sérieux, en envoyant un matériel complet et ses meilleurs mécaniciens. On était même à deux doigts d'inscrire une troisième voiture, mais Regazzoni est occupé ailleurs. Beaucoup de journalistes d'ailleurs font du duo americano belge les favoris indiscutables de la course.
March 27, 1971: The Questor GP Practice
The next race is at the Ontario Motor Speedway, where my friend Bob Bondurant's driving school is based, and his racing workshop where he prepares his PZ-Ford. Bob is also one of the advisors of the owners of the circuit. It is he who suggested to them to organize a confrontation between F 1 and American cars. Initially, it was about Formula Indy, but the USAC simply refused to endanger their image by risking, which was likely to be beaten by more advanced European cars, lighter and more powerful.
The rival organization SCCA, organizer of the Formula A championship, known in Europe as the Formula 5000 saw the opportunity to represent America in the confrontation and allowed his teams to participate. A nice operation for the Sports Car Club of America that allows them to see big names in the American car race at the wheel of his cars: Aj Foyt, Unser, Donohue responded, while Andretti takes place in an F1 car , which Bob tries to compensate by leaving his PZ at the garage to rent, thanks to the support of Paul Newman a Lola T192.
For this atypical race, let's examine the forces in Presence:
Wookey:
I came alone this time, no need to slam my budget in this race without stake. The Americans were kind enough to give me the Number 1 to mark my status as World Champion. Unconvinced by the test of the air box at Brands Hatch, this time I let my engine breathe quietly without hood. A Californian journalist asks me if the resemblance between my Wookey and the Concorde is voluntary. I did not even notice it, but, by game, by challenge while the negotiations for the opening of lines with the USA are always complicated, I confirm it to him. The tenacious legend comes from there, despite my subsequent denials.
Lotus:
Chapman has temporarily stored his turbine, and presents two Lotus 72 for Fittipaldi and Wisell. The car suffered from a lack of development and a part of the team insisted on taking the opportunity to continue its development and to face the new competitors. All cars progress in race racing, and stop in advance, it almost always means backing down in this competition more and more exacerbated. The 72 is still at the forefront of technology with its fine muzzle and side radiators, and even its air intake that begins to be more and more copied, even extrapolated as the French Matra and Vaillante.
Ferrari:
For the Cavallino, the American market is the first outlet for cars produced in Maranello. So they send two cars, and insist heavily to recover Mario Andretti to drive one. Of all the F1 teams, Ferrari is the one that took the race the most seriously, sending a complete equipment and its best mechanics. They were even on the verge of registering a third car, but Regazzoni is busy elsewhere. By the way, many journalists make the duo americano belgian pilots, the indisputable favorites of the race.
Last edited by Wookey on Wed 3 Apr 2019 - 12:11; edited 4 times in total (Reason for editing : i)
March 27, 1971: The Questor GP Practice (part 2)
McLaren
6 Denny HULME Bruce McLaren Motor Racing McLaren M19A Ford Cosworth V8
7 Peter GETHIN Bruce McLaren Motor Racing McLaren M14A Ford Cosworth V8
Being present in North America for the CanAm championship, the McLaren Team have decided to ship a 2-car effort. Kiwi Denny Hulme being supported by British driver Peter Gethin. McLaren's are consistent in being not too far from frontline and their level of preparation is always noted for its professionalism. Slowly recovering from the loss of its founder, the Team is rooting its culture of excellence that will soon keep it on the top level of Formula 1 for decades.
Tyrrell
8 Jackie STEWART Team Tyrrell Tyrrell 001 Ford Cosworth V8
Ken Tyrrell approach for the race is no-nonsense. Elf asked him to go, he goes. But only one car is enough. Jackie Stewart shares this relaxed approach, and during the Practice, he will for some laps jump into the FA Lola of AJ Foyt to experiment the difference between the 2 series and give his opinion to whoever asks for it. The team focuses on setting the car, the whole affait being for them more a matter of some test days then real competition.
Vaillante
9 Steve WARSON Ecurie Vaillante Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
At Vaillante, Steve Warson is stinging everyone to keep focused on the competition. As one of the few US F1 drivers, he wants to establish his leadership on the West coast. Jean-Pierre Vaillant is present at the track, a sign that the Vaillante team is willing to help its local driver to achieve his goal.
Matra
10 Chris AMON Equipe Matra Sports Matra MS120B Matra V12
Matra goes to California with a tongue in cheek approach. Their main industry is into military missiles and airborne system, a sector which is very important in California. Although non-championship, Jean-Luc Lagardère would love to put his mark on top right under the nose of his main competitors in that field. However, Beltoise did not take the plane and only one car is entered for Chris Amon.
6 Denny HULME Bruce McLaren Motor Racing McLaren M19A Ford Cosworth V8
7 Peter GETHIN Bruce McLaren Motor Racing McLaren M14A Ford Cosworth V8
Being present in North America for the CanAm championship, the McLaren Team have decided to ship a 2-car effort. Kiwi Denny Hulme being supported by British driver Peter Gethin. McLaren's are consistent in being not too far from frontline and their level of preparation is always noted for its professionalism. Slowly recovering from the loss of its founder, the Team is rooting its culture of excellence that will soon keep it on the top level of Formula 1 for decades.
Tyrrell
8 Jackie STEWART Team Tyrrell Tyrrell 001 Ford Cosworth V8
Ken Tyrrell approach for the race is no-nonsense. Elf asked him to go, he goes. But only one car is enough. Jackie Stewart shares this relaxed approach, and during the Practice, he will for some laps jump into the FA Lola of AJ Foyt to experiment the difference between the 2 series and give his opinion to whoever asks for it. The team focuses on setting the car, the whole affait being for them more a matter of some test days then real competition.
Vaillante
9 Steve WARSON Ecurie Vaillante Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
At Vaillante, Steve Warson is stinging everyone to keep focused on the competition. As one of the few US F1 drivers, he wants to establish his leadership on the West coast. Jean-Pierre Vaillant is present at the track, a sign that the Vaillante team is willing to help its local driver to achieve his goal.
Matra
10 Chris AMON Equipe Matra Sports Matra MS120B Matra V12
Matra goes to California with a tongue in cheek approach. Their main industry is into military missiles and airborne system, a sector which is very important in California. Although non-championship, Jean-Luc Lagardère would love to put his mark on top right under the nose of his main competitors in that field. However, Beltoise did not take the plane and only one car is entered for Chris Amon.
McLaren
Étant présent en Amérique du Nord pour le championnat CanAm, l’équipe McLaren a décidé de lancer deux voitures sur la piste . Le Kiwi Denny Hulme est soutenu par le pilote britannique Peter Gethin. McLaren n'est pas si loin des meilleurs et leur niveau de préparation est toujours reconnu pour son professionnalisme. Se remettant lentement de la perte de son fondateur, l’équipe est en train d’ancrer sa culture de l’excellence qui le maintiendra bientôt au sommet de la Formule 1 pendant des décennies.
Tyrrell
L’approche de Ken Tyrrell pour la course est pragmatique. Elf lui a demandé de partir, il y va. Mais une seule voiture suffit. Jackie Stewart partage cette approche détendue et pendant la pratique, il sautera dans la Lola FA d'AJ Foyt pour expérimenter la différence entre les deux séries et donner son avis à celui qui le demande. L’équipe se concentre sur la mise au point de la voiture, l’affaire étant pour eux davantage une affaire de journées d’essais que de réelles compétitions.
Vaillante
Chez Vaillante, Steve Warson pique tout le monde pour rester concentré sur la compétition. En tant que l’un des rares pilotes de F1 américains, il souhaite asseoir son leadership sur la côte ouest. Jean-Pierre Vaillant est présent sur la piste, signe que l'équipe de Vaillante est disposée à aider son pilote local à atteindre son objectif.
Matra
Matra se rend en Californie avec une approche pince-sans-rire. Leur industrie principale est dans les missiles militaires et les systèmes aéroportés, un secteur très important en Californie. Bien que hors championnat du monde, Jean-Luc Lagardère aimerait mettre sa marque juste sous le nez de ses principaux concurrents dans ce domaine. Cependant, Beltoise n'a pas pris l'avion et Chris Amon est engagé sur une seule voiture.
Last edited by Wookey on Wed 3 Apr 2019 - 12:12; edited 1 time in total
March 27, 1971: The Questor GP Practice (part 3)
Koruto
11 Taka Katsumoto Team Malongo Koruto F3000 Honda V12 3,0 Bridgestone
La petite écurie japonaise continue son bonhomme de chemin. Championnat ou pas, et quels que soient ses engagements par ailleurs, mademoiselle Katsumoto et sa voiture participe opiniâtrement à autant de grand prix que possible. Évidemment, l'arrivée imminente des constructeurs de l'archipel sur le marché nord-américain n'est pas oublié, et personne ne s'attendait à ce que le tandem Mitsubishi-Honda fasse l'impasse sur cette occasion de démontrer la qualité de leur technologie face à la concurrence.
BRM
12 Pedro RODRIGUEZ Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
14 Jo SIFFERT Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
15 Howden GANLEY Yardley Team BRM BRM P153 BRM V12
Louis Stanley n'est pas un adepte de la concentration des moyens. A chaque course, il aligne autant de voitures que possible. Ici encore, 3 châssis sont alignés pour Rodriguez, Siffert et Ganley. Chez Yardley, une telle dispersion de leur budget commence à inquiéter, et on se partage entre la satisfaction de voir la marque sur-représentée sur la grille et l'inquiétude quant à la qualité des prestations, les victoires se faisant attendre. Déjà, certains constructeurs en manque de moyens, mais pas de compétitivité commencent à faire la cour aux géants américain des cosmétiques...
Texas Drivers
13 Bob Cramer Texas Drivers Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
L'équipe des Texas Drivers financée par un consortium d'homme d'affaires de Dallas a une réputation assez sulfureuse dans les séries américaines. Il y a u ancien contentieux entre Steve Warson, lui même Texan et ses dirigeants, et les journalistes ne manquent pas de monter en épingle cette rivalité. Quant au pilote, Bob Cramer, nous 'lavons déjà vu l'an dernier sur une De Tomaso en F1 pour une brève apparition. Il pilote ici une Lola T192 que pousse un moteur Chevrolet de 5l.
11 Taka Katsumoto Team Malongo Koruto F3000 Honda V12 3,0 Bridgestone
La petite écurie japonaise continue son bonhomme de chemin. Championnat ou pas, et quels que soient ses engagements par ailleurs, mademoiselle Katsumoto et sa voiture participe opiniâtrement à autant de grand prix que possible. Évidemment, l'arrivée imminente des constructeurs de l'archipel sur le marché nord-américain n'est pas oublié, et personne ne s'attendait à ce que le tandem Mitsubishi-Honda fasse l'impasse sur cette occasion de démontrer la qualité de leur technologie face à la concurrence.
BRM
12 Pedro RODRIGUEZ Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
14 Jo SIFFERT Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
15 Howden GANLEY Yardley Team BRM BRM P153 BRM V12
Louis Stanley n'est pas un adepte de la concentration des moyens. A chaque course, il aligne autant de voitures que possible. Ici encore, 3 châssis sont alignés pour Rodriguez, Siffert et Ganley. Chez Yardley, une telle dispersion de leur budget commence à inquiéter, et on se partage entre la satisfaction de voir la marque sur-représentée sur la grille et l'inquiétude quant à la qualité des prestations, les victoires se faisant attendre. Déjà, certains constructeurs en manque de moyens, mais pas de compétitivité commencent à faire la cour aux géants américain des cosmétiques...
Texas Drivers
13 Bob Cramer Texas Drivers Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
L'équipe des Texas Drivers financée par un consortium d'homme d'affaires de Dallas a une réputation assez sulfureuse dans les séries américaines. Il y a u ancien contentieux entre Steve Warson, lui même Texan et ses dirigeants, et les journalistes ne manquent pas de monter en épingle cette rivalité. Quant au pilote, Bob Cramer, nous 'lavons déjà vu l'an dernier sur une De Tomaso en F1 pour une brève apparition. Il pilote ici une Lola T192 que pousse un moteur Chevrolet de 5l.
Koruto
The little Japanese stable continues its merry way. Championship or not, and whatever his commitments elsewhere, miss Katsumoto and his car stubbornly participates in as much races as possible. Of course, the imminent arrival of the archipelago's carmakers on the North American market is not forgotten, and no one expected the Mitsubishi-Honda tandem to overlook this opportunity to demonstrate the quality of their technology in the face of competition.
BRM
Louis Stanley is not a fan of the concentration of means. At each race, he aligns as many cars as possible. Here again, 3 chassis are lined up for Rodriguez, Siffert and Ganley. At Yardley, such a dispersion of their budget begins to worry, and people are divided between the satisfaction of seeing the brand over-represented on the grid and worry about the quality of the benefits, the victories being delayed. Already, some manufacturers lacking of resources, but not in competitiveness are starting to pay court to the American giants of cosmetics ...
Lola T192 Texas Drivers
The Texas Drivers team funded by a Dallas-based businessman consortium has a pretty sulphurous reputation in the US series. There is a former dispute between Steve Warson, himself Texan and its leaders, and journalists do not fail to highlight this rivalry. As for the driver, Bob Cramer, we 've already seen last year on a De Tomaso in F1 for a brief appearance. Here he drives a Lola T192 powered by a 5l Chevrolet engine.
Last edited by Wookey on Wed 3 Apr 2019 - 12:14; edited 3 times in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
Priori-Bellasi
16 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
La valeureuse petite équipe italo-suisse n'a pas manqué le rendez-vous. C'est son sponsor, le pétrolier STP qui a payé le voyage pour compléter l'engagement des March et montrer à ses invités sur le circuit une image d'ouverture internationale. Riccardo Priori, quant à lui, est ravi de cette escapade californienne et en profite pour faire un crochez à DisneyWorld, et pour visiter Hollywood et ses studios. Mais dès le vendredi, il profite des installations de l'Ontario Motor Speedway pour continuer le développement de sa Bellasi. Une voiture certes rustique et de conception ancienne, mais qui répond bien aux réglages, pour peu que l'on passe du temps à les parfaire.
Wheatcroft-March
17 Derek BELL STP March Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
Derek Bell est engagé sur une March de l'année dernière. Officiellement, il s'agit d'une initiative privée de Tom Wheatcroft. Pourtant, la voiture est arrivée dans les bagages de l'écurie officielle et bénéficie (outre son propre personnel) du soutien des mécanos de l'usine. Frederick Bernard « Tom » Wheatcroft, qui aura bientôt 49 ans, est un homme d'affaires anglais qui a fait fortune dans la construction. Né à Donington, Wheatcroft est très attaché à sa région et est en cours de négociation pour acquérir le circuit et l'ensemble du domaine de Donington.
Wheatcroft participa à la Seconde Guerre mondiale en tant que tankiste. À la fin de la guerre, il revint dans sa région et créa avec succès une entreprise de construction. Ayant fait fortune et commencé sa collection de voitures, Wheatcroft pousse plus loin sa passion et crée sa propre écurie de course automobile. En 1970, il acheta une Brabham BT30 qu'il fit piloter par Derek Bell en Formule 2. Cette année-là, Bell termina à la deuxième place du championnat européen. C'est donc en toute logique qu'il s'essaie à l'échelon supérieur avec la voiture la plus facilement disponible pour un privé.
Williams March
18 Henri PESCAROLO Frank Williams Racing Cars March 711 Ford Cosworth V8
Très affecté par la mort de son ami, Piers Courage avec lequel il avait gravi tous les échelons des courses de club à la F1, Williams n'en continue pas moins son engagement en Formule 1. Ayant retrouvé son indépendance à la suite de sa séparation d'avec De Tomaso, il engage pour les saisons 1971 une March privée sponsorisée par Polytoys et qu'il confie au pilote français Henri Pescarolo. Pour l'occasion il étrenne un châssis 711 tout neuf. La 701 vue en Argentine et en Afrique du Sud étant reléguée au rôle de mulet.
Brabham
19 Graham HILL Motor Racing Developments Ltd Brabham BT34 Ford Cosworth V8
20 Tim SCHENKEN Motor Racing Developments Ltd Brabham BT33 Ford Cosworth V8
Ron Tauranac a repris les rênes de l'écurie australienne et aligne son jeune compatriote Tim Shenken pour flanquer le double champion du Monde Graham Hill. A noter que Hill conduit la seule BT34, Shenken devant se contenter d'une BT33 plus classique. La BT34 est une monocoque plus plate et plus basse, mais reste tout à fait conventionnelle à bien des égards, y compris un retour aux ressorts extérieurs dans la suspension avant. Les concepteurs restent toujours à la recherche du meilleur endroit pour installer les gros radiateurs à eau requis par un moteur de F1, et la plupart des voitures de F1 ont encore leur radiateur principal à l'avant. La Lotus 72, la March et ma Wookey les ont placé devant les ailes arrière pour permettre un nez plus bas, et Tauranac a essayé quant à lui de les placer devant les roues avant. Le BT34 a des radiateurs carénés devant les roues, laissant de la place pour une aile avant de la largeur de l'espace entre eux. La suspension arrière du BT34 estt identique à celle du BT33, mais la nouvelle voiture utilise la transmission FG400 de Hewland, qui permet d'économiser 10 kg par rapport au Hewland DG300 du BT33.
16 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
La valeureuse petite équipe italo-suisse n'a pas manqué le rendez-vous. C'est son sponsor, le pétrolier STP qui a payé le voyage pour compléter l'engagement des March et montrer à ses invités sur le circuit une image d'ouverture internationale. Riccardo Priori, quant à lui, est ravi de cette escapade californienne et en profite pour faire un crochez à DisneyWorld, et pour visiter Hollywood et ses studios. Mais dès le vendredi, il profite des installations de l'Ontario Motor Speedway pour continuer le développement de sa Bellasi. Une voiture certes rustique et de conception ancienne, mais qui répond bien aux réglages, pour peu que l'on passe du temps à les parfaire.
Wheatcroft-March
17 Derek BELL STP March Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
Derek Bell est engagé sur une March de l'année dernière. Officiellement, il s'agit d'une initiative privée de Tom Wheatcroft. Pourtant, la voiture est arrivée dans les bagages de l'écurie officielle et bénéficie (outre son propre personnel) du soutien des mécanos de l'usine. Frederick Bernard « Tom » Wheatcroft, qui aura bientôt 49 ans, est un homme d'affaires anglais qui a fait fortune dans la construction. Né à Donington, Wheatcroft est très attaché à sa région et est en cours de négociation pour acquérir le circuit et l'ensemble du domaine de Donington.
Wheatcroft participa à la Seconde Guerre mondiale en tant que tankiste. À la fin de la guerre, il revint dans sa région et créa avec succès une entreprise de construction. Ayant fait fortune et commencé sa collection de voitures, Wheatcroft pousse plus loin sa passion et crée sa propre écurie de course automobile. En 1970, il acheta une Brabham BT30 qu'il fit piloter par Derek Bell en Formule 2. Cette année-là, Bell termina à la deuxième place du championnat européen. C'est donc en toute logique qu'il s'essaie à l'échelon supérieur avec la voiture la plus facilement disponible pour un privé.
Williams March
18 Henri PESCAROLO Frank Williams Racing Cars March 711 Ford Cosworth V8
Très affecté par la mort de son ami, Piers Courage avec lequel il avait gravi tous les échelons des courses de club à la F1, Williams n'en continue pas moins son engagement en Formule 1. Ayant retrouvé son indépendance à la suite de sa séparation d'avec De Tomaso, il engage pour les saisons 1971 une March privée sponsorisée par Polytoys et qu'il confie au pilote français Henri Pescarolo. Pour l'occasion il étrenne un châssis 711 tout neuf. La 701 vue en Argentine et en Afrique du Sud étant reléguée au rôle de mulet.
Brabham
19 Graham HILL Motor Racing Developments Ltd Brabham BT34 Ford Cosworth V8
20 Tim SCHENKEN Motor Racing Developments Ltd Brabham BT33 Ford Cosworth V8
Ron Tauranac a repris les rênes de l'écurie australienne et aligne son jeune compatriote Tim Shenken pour flanquer le double champion du Monde Graham Hill. A noter que Hill conduit la seule BT34, Shenken devant se contenter d'une BT33 plus classique. La BT34 est une monocoque plus plate et plus basse, mais reste tout à fait conventionnelle à bien des égards, y compris un retour aux ressorts extérieurs dans la suspension avant. Les concepteurs restent toujours à la recherche du meilleur endroit pour installer les gros radiateurs à eau requis par un moteur de F1, et la plupart des voitures de F1 ont encore leur radiateur principal à l'avant. La Lotus 72, la March et ma Wookey les ont placé devant les ailes arrière pour permettre un nez plus bas, et Tauranac a essayé quant à lui de les placer devant les roues avant. Le BT34 a des radiateurs carénés devant les roues, laissant de la place pour une aile avant de la largeur de l'espace entre eux. La suspension arrière du BT34 estt identique à celle du BT33, mais la nouvelle voiture utilise la transmission FG400 de Hewland, qui permet d'économiser 10 kg par rapport au Hewland DG300 du BT33.
Priori-Bellasi
The brave little Italian-Swiss team did not miss the appointment. It was his sponsor, the tanker STP, who paid for the trip to complete the commitment of the March and show his guests on the circuit an image of international openness. Riccardo Priori, meanwhile, is delighted with this California getaway and takes the opportunity to make a splash at DisneyWorld, and to visit Hollywood and its studios. But from Friday, he takes advantage of the Ontario Motor Speedway facilities to continue the development of his Bellasi. A car certainly rustic and old design, but that responds well to the settings, if you spend time to perfect them.
Whatcroft March
Derek Bell is engaged on a March of last year. Officially, it is a private initiative of Tom Wheatcroft. However, the car arrived in the luggage of the official team and benefits (besides its own staff) from the mechanics of the factory. Frederick Bernard "Tom" Wheatcroft, soon to turn 49, is an English businessman who made a fortune in construction. Born in Donington, Wheatcroft is very attached to his area and is negotiating to acquire the circuit and the entire Donington estate.
Wheatcroft participated in the Second World War as a tanker. At the end of the war, he returned to his area and successfully created a construction company. Having made a fortune and started his car collection, Wheatcroft pushes his passion further and creates his own racing team. In 1970, he bought a Brabham BT30 that he drove by Derek Bell in Formula 2. That year, Bell finished in second place in the European championship. So it is logical that he tries at the next level with the most easily available car for a private.
Williams March
Highly affected by the death of his friend, Piers Courage, with whom he had climbed the ladder from club racing to F1, Williams continues his commitment to Formula 1. Having regained his independence following his separation with De Tomaso, he engages for the season 1971 a Private March sponsored by Polytoys and that he entrusts to the French pilot Henri Pescarolo. For the occasion it reveals a chassis 711 brand new. The 701 viewed in Argentina and South Africa being relegated to the role of mullet.
Brabham
Ron Tauranac has taken over the reins of the Australian team and aligns his young compatriot Tim Shenken to flank double world champion Graham Hill. Note that Hill drives the only BT34, Shenken having to settle for a more classic BT33. The BT34 is a flatter and lower monohull, but remains quite conventional in many ways, including a return to the outer springs in the front suspension. Designers are still looking for the best place to install the big water radiators required by an F1 engine, and most F1 cars still have their main radiator up front. The Lotus 72, March and my Wookey placed them in front of the rear fenders to allow a lower nose, and Tauranac tried to put them in front of the front wheels. The BT34 has radiators streamlined in front of the wheels, leaving room for a front fender to the width of the space between them. The rear suspension of the BT34 is identical to that of the BT33, but the new car uses the Hewland FG400 transmission, which saves 10 kg compared to the Hewland DG300 BT33.
Last edited by Wookey on Wed 3 Apr 2019 - 12:15; edited 5 times in total (Reason for editing : e)
Re: Wookey F1 Challenge story only
21 Ronnie PETERSON STP March Racing Team March 711 Ford Cosworth V8
Pour la saison de Formule 1 de 1971, March Engineering a présenté à Kyalami le remarquable châssis 711, doté d'un aérodynamisme de Frank Costin et d'une aile avant ovoïde appelée Spitfire (pour sa forme) ou "plateau à thé" (pour son élévation depuis la voiture) déplaçant les radiateurs devant les roues arrières. Seul Peterson fait le voyage en Amérique pour l'écurie de Bicester. Le Suédois brille plus par son coup de volant que par ses conseils de mise au point, et la voiture semble inchangé depuis ses dernières apparitions.
22 Carlos REUTEMANN Ecurie CAP – Argentine Brabham BT26C Ford Cosworth V8
Habitué à l'organisation impeccable de l'Ecurie Vulkan, Reutemann semble un peu perdu dans son nouvel environnement. Les vicissitudes de la politique argentine et les relations complexes avec et entre ses divers sponsors semblent le déconcentrer et il n'a jusqu'ici pas eu la part belle. Venu à Ontario avec seulement deux mécaniciens, il semble dépassé par son double rôle de team-manager et de pilote. D'autant que la BT26C a connu des jours meilleurs. Néanmmoins, il se félicite d'avoir obtenu un soutien marqué chez Ford qui insiste pour que Cosworth lui fournisse un moteur de qualité. Cela sera fort utile sur la partie du circuit qui emprunte l'ovale.
23 Luigi Mennella Scuderia Centro-Sud SCS P03 Alfa Romeo V8 Pirelli
Depuis qu'il sait qu'il est un futur papa, Luigi rayonne littéralement. Nathy l'accompagne toujours sur les circuits, même si son ventre s'arrondissant, elle ne s'occupe plus que du chronométrage... et de la cuisine. Entre cuisine libanaise et pasta italienne, le box de la Scuderia Centro Sud est l'un de ceux où il est le plus intéressant de se faire inviter, heureusement que beaucoup de pilotes anglo saxons ne comprennent rien à la bonne nourriture, sinon il n'y aurait plus de place à table ! Dans la décontraction de cette course hors championnat, les bonnes senteurs de grillades qui s’échappent du stand italien se mêlent aux vapeurs d'essence et aux odeurs de gomme brûlée.
24 Jo BONNIER Ecurie Bonnier McLaren M7C Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
Initialement, le vétéran suédois devait faire l'impasse sur la Course pour passer le week end à travailler sur sa voiture du Mans. Mais son sponsor, Cinzano, avait décidé d'inviter tous les barman de Las Vegas sur le circuit californien pour une opération de promotion. Le rusé scandinave se fit tirer l'oreille pour obtenir quelques dollars de plus, et voilà sa McLaren, dûment recouverte de stickers vantant la boisson italienne, sur la piste !
25 John CANNON STP March Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
Arrivée dans les bagages du team d'usine, et officiellement engagée par la marque, cette 701 a connu un début de saison bien occupé, aux mains de Chris Amon et dotée d'un moteur réduit à 2.5l pour courir la formule Tasmane. Repassée à 3.0l, elle est destinée au marché américain, et plus spécifiquement à Skip Barber. Mais pour cette course, elle est confiée à un autre américain : John Cannon.
21 Ronnie PETERSON STP March Racing Team March 711 Ford Cosworth V8
For the 1971 Formula 1 season, March Engineering presented Kyalami with the remarkable 711 chassis, featuring Frank Costin's aerodynamics and an ovoid front wing called Spitfire (for its shape) or "tea tray" (for its elevation from the car) moving the radiators in front of the rear wheels. Only Peterson makes the trip to America for the Bicester stable. The Swede shines more by his steering wheel than by his focus guidance, and the car seems unchanged since his last appearances.
22 Carlos REUTEMANN CAP Stable - Argentina Brabham BT26C Ford Cosworth V8
Accustomed to the impeccable organization of the Vulkan Stable, Reutemann seems a little lost in his new environment. The vicissitudes of Argentinian politics and the complex relations with and between its various sponsors seem to distract him and he has not had the good fortune so far. Coming to Ontario with only two mechanics, he seems overwhelmed by his dual role of team manager and driver. Especially since the BT26C has seen better days. Nevertheless, he is pleased to have received strong support from Ford, which insists that Cosworth provide it with a quality engine. This will be very useful on the part of the circuit that borrows the oval.
23 Luigi Mennella Scuderia Centro-South SCS P03 Alfa Romeo Pirelli V8
Since he knows he is a future dad, Luigi is literally radiant. Nathy always accompanies her on the circuits, even if her belly rounds up, she deals only with the timing ... and the kitchen. Between Lebanese cuisine and Italian pasta, the box of the Scuderia Centro Sud is one of those where it is most interesting to be invited, fortunately many Anglo Saxon pilots do not understand anything good food, otherwise it does not there would be more room at the table! In the relaxation of this race out of the championship, good grilled scents that escape from the Italian stand mingle with gasoline vapors and smells of burnt gum.
24 Jo BONNIER Bonnier McLaren M7C stable Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
Initially, the Swedish veteran had to skip the race to spend the weekend working on his car at Le Mans. But his sponsor, Cinzano, had decided to invite every bartender in Las Vegas to the California circuit for a promotion. The wily Scandinavian had his ear penned for a few dollars more, and here is his McLaren, duly covered with stickers touting the Italian drink, on the track!
25 John Cannone March March Racing Team 701 Ford Cosworth V8
Arrived in the luggage of the factory team, and officially committed by the brand, this 701 had a busy start to the season, in the hands of Chris Amon and equipped with a reduced engine to 2.5l to run the formula Tasmane. Converted to 3.0l, it is intended for the American market, and more specifically for Skip Barber. But for this race, she is entrusted to another American: John Cannon.
Re: Wookey F1 Challenge story only
26 Mark DONOHUE Penske Racing Enterprises Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
Le tandem Mark Donohue/Roger Penske s'est formé dès 1967 et depuis domine la série Trans-Am drabord sur des Chevrolet Camaro puis cette année sur des AMC Javelin. L'équipe de Roger Penske se distingue par un niveau de finition absolument impeccable. Les voitures sont d'une propreté rutilante et la fiabilité est assurée par un extrême souci du détail. Mark Donohue, quant à lui, est un pilote solide, rapide est qui sors très peu. Il fait rarement des exploits retentissants, mais il fait encore plus rarement d'erreurs. Mais l'ensemble à tendance à courir trop de lièvres à la fois et à se disperser en courant chaque week end dans de multiples séries. Du coup, la Lola, quoique remontée avec minutie, manque de développement, et les performances s'en ressentent.
27 George FOLLMER - Lotus 70 (F5000) Ford V8
Pilote inclassable, à déjà 37 ans, Georges Follmer n'est plus un gamin. Il court quand il peut, sur ce qu'il peut. On l'a vu au Mans en 1966 sur une Ferrari du NART. On le voit régulièrement à Indy et dans quelques autres courses USAC. On le voit aussi en SCCA... L'an dernier, il a gagné deux courses de F5000 avec cette Lotus qu'il amène aujourd'hui. Né en Arizona, il a grandi en Californie, où il débuta sur une Coccinelle dans des gymkhanas organisés sur des parkings de supermarché. On le retrouvera un jour en F1, où il sera loin d'être ridicule...
28 AJ FOYT Agapiou Brothers McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
A 38 ans, Foyt est déjà une légende vivante. Sa carrière débutée en midget dès 1956, il est incontournable aussi bien en Indy qu'en NASCAR où il vient régulièrement se frotter aux spécialistes. On le voit aussi dans quelques grandes épreuves d'endurance. L'occasion de se confronter enfin aux pilotes européens étaient trop belle et il ne doute pas une seconde qu'il va leur donner une bonne leçon de pilotage. Pour cela, il se procure la McLaren M10B vue l'an dernier aux mains de Gregg Young qu'il fait préparer par ses complices, les frères Agapiou avec lesquels il s'aligne en Can-Am.
29 Ron GRABLE Charlie Hayes Racing Ltd Lola T190 (F5000) Chevrolet V8
Vainqueur de deux courses en F5000 l'an dernier, Ron Grable est allé faire une pige en Formule Tasmane avant de ressortir sa Lola pour cette course. Ron Grable est le seul pilote à avoir réussi à mener une Lola T190 à la victoire. Plus lourde, moins agile que ses rivales, aucun autre pilote n'aura réussi le même exploit.
30 Sam POSEY Champcarr Inc Surtees TS8 (F5000) Chevrolet V8
Bien plus jeune que les précédents, Sam Posey n'a que 26 ans. On l'a déjà vu pourtant au Mans et en Indy, et il a bataillé au plus haut niveau de la série Trans Am l'an dernier contre des pointures comme Parnelli Jones, Dan Gurney, Mark Donohue ou Jim Hall. Il compte faire le championnat de F5000 américain cette année, et pour cela il a choisi d'acheter deux châssis Surtees TS8, accouplés au gros Chevy qui domine la CanAm. Un choix pour le moins audacieux, alors que les premières impressions place cette voiture entre la Mclaren M10 et la Lola.
26 Mark DONOHUE Penske Racing Enterprises Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
The tandem Mark Donohue / Roger Penske formed in 1967 and since dominates the series Trans-Am drabord on Chevrolet Camaro then this year on AMC Javelin. Roger Penske's team is distinguished by an absolutely impeccable level of finish. The cars are brilliantly clean and reliability is ensured by extreme attention to detail. Mark Donohue, meanwhile, is a strong, fast driver who comes out very little. It rarely makes a lot of feats, but it makes even fewer mistakes. But the whole tends to run too many hares at a time and to disperse running every weekend in multiple series. As a result, the Lola, although recovered carefully, lacks development, and the performance is felt.
27 George FOLLMER - Lotus 70 (F5000) Ford V8
Unclassifiable pilot, already 37, Georges Follmer is no longer a kid. He runs when he can, on what he can. We saw it at Le Mans in 1966 on a NART Ferrari. He is seen regularly at Indy and in a few other USAC races. We also see him in SCCA ... Last year, he won two F5000 races with this Lotus he brings today. Born in Arizona, he grew up in California, where he started on a ladybug in gymkhanas organized in supermarket car parks. We will find him one day in F1, where he will be far from ridiculous ...
28 AJ FOYT Agapiou McLaren Brothers M10B (F5000) Chevrolet V8
At 38, Foyt is already a living legend. His career began in midget in 1956, he is a must in both Indy and NASCAR where he regularly comes to rub specialists. It is also seen in some major endurance events. The opportunity to finally confront the European pilots was too beautiful and he does not doubt for a second that he will give them a good lesson in driving. For this, he gets the McLaren M10B seen last year in the hands of Gregg Young that prepares by his accomplices, the Agapiou brothers with whom he aligns himself in Can-Am.
29 Ron GRAY Charlie Hayes Racing Ltd. Lola T190 (F5000) Chevrolet V8
Winner of two races in F5000 last year, Ron Grable went on a freestyle in Formula Tasmane before taking out his Lola for this race. Ron Grable is the only driver to have managed a Lola T190 to victory. Heavier, less agile than its rivals, no other pilot will have achieved the same feat.
30 Sam POSEY Champcarr Inc. Surtees TS8 (F5000) Chevrolet V8
Much younger than the previous ones, Sam Posey is only 26 years old. We have already seen it at Le Mans and Indy, and he fought at the highest level of the Trans Am series last year against big names like Parnelli Jones, Dan Gurney, Mark Donohue or Jim Hall. He intends to make the US F5000 Championship this year, and for that he chose to buy two Surtees TS8 chassis, coupled with the big Chevy that dominates the CanAm. A choice for the least audacious, while the first impressions place this car between the Mclaren M10 and the Lola.
Last edited by Wookey on Mon 8 Apr 2019 - 11:08; edited 8 times in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
31 Peter REVSON Milestone Racing Team Surtees TS8 (F5000) Chevrolet V8
Héritier de la famille Revson (les cosmétiques Revlon), Peter Revson commence sa carrière en sport automobile à la fin des années 1950. En 1962, il dispute notamment des épreuves de Formule Junior au sein d'une équipe fondée par Teddy Mayer (un ami rencontré à l'université Cornell). En 1963, il part tenter sa chance en Europe, mais malgré des résultats corrects en Formule 3 et en Formule 2, il a beaucoup de difficulté à forcer les portes du championnat du monde de Formule 1. Peter Revson dispute son premier Grand Prix dans la discipline reine du sport automobile, au volant d'une Lotus-BRM de Reg Parnell, le 14 juin 1964 à l'occasion du GP de Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps, mais est disqualifié pour avoir reçu une aide extérieure. Il court encore quelques courses dans le championnat du monde avec une Lotus-BRM, mais la voiture n'est pas performante, et après des résultats décevants, Peter décide d'abandonner la Formule 1. En 1965 (avec le français Philippe Vidal sur Alpine M64) et 1966 il participe aux 24 Heures du Mans, où il doit abandonner. De retour aux États-Unis en 1966, il se spécialise dans les épreuves d'Endurance, et dans le championnat CanAm. En 1970 il termine deuxième des 12 Heures de Sebring avec Steve McQueen, sur Porsche 908 du Solar Productions team1. Recruté par l'équipe McLaren (dont son vieil ami Teddy Mayer est alors le directeur), il a choisit de l'aligner avec elle dans le championnat CanAm en 1971, et il compte aussi disputer les 500 miles d'Indianapolis. Pour le Questor Gp, l'usine McLaren étant concentrée sur son équipe de F1, il se rabat sur le mulet de Sam Posey qu'il loue au nom du Milestone racing.
32 Swede SAVAGE Junor-Tarozzi Engineering Eagle Mk 5 (F5000) Plymouth V8
Impeccablement préparée, par Robert Tarozzi, un ancien d'All American Racing, l'équipe d'usine de Dan Gurney, l'Eagle de Swede Savage souffre de sa conception ancienne qui date déjà de 1968, date à laquelle le châssis fut dérivé du modèle de Formule Indy. Le jeune Swede savage compte pourtant sur sa fougue habituelle et son talent pour en tirer le meilleur. A seulement 23 ans , David Earl "Swede" Savage Jr a commencé à courir dès 5 ans, dans des courses de caisses à savon ! Il passe très tôt aux courses de midget, puis à 12 ans en karting. On le voit ensuite vers 15 ans en compétition de moto. Athlète surdoué, il sera aussi un joueur de Football Américain reconnu au niveau du Lycée, mais son statut de coureur moto professionnel l'empêchera d'être recruté par une université.
Qu'à cela ne tienne, A 20 ans, il vient à Riverside en 1967 assister aux essais privés de Ford. Alors que Dan Gurney règle sa GT40, il fait sur sa moto de course un wheeling sur presqu'un mile avant de laisser son CV aux officiels de la marque.
Impressionnés, les gens de Ford le placent d'abord en NASCAR dans une écurie amie. Puis on lui confie pour 1968 une Lola T70 Mk3-Ford, charge à lui de la préparer et de l'entretenir sans trop peser sur les ressources du AAR de Gurney. En 1969 et 70, Swede Savage court le cachet en NASCAR, CanAm et TransAM, il remporte en 1970 une victoire en F5000 sur une Eagle, et c'est sur cette même voiture que la Californien s'aligne à domicile.
33 Al UNSER Kastner-Brophy Racing Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
Comme AJ Foyt, Al Unser est un des pilotes américains les plus estimés, champion USAC en titre, participant occasionnel en NASCAR, il est réputé pour être un spécialiste des courses sur Ovale. Originaire du Nouveau Mexique, la famille Unser est un peu la famille royale d'Indianapolis, ses deux frères Jerry et Bobby y ont gagné, et lui aussi ! Son père et ses oncles, eux, étaient déjà des spécialistes de la course de côte de Pikes Peak. Plus tard, ses enfants et ses neveux s'illustreront aussi sur Ovale. Il arrive à Ontaro, Californie, avec ce mélange de professionnalisme et de décontraction typique des pilotes du Sud-Ouest Américain, et un très fort soutien d'une partie du public, malgré la présence, on l'a vu, de nombreux pilotes locaux.
34 Tony ADAMOWICZ American Racing Associates Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
Tony "de A à Z" Adamowicz est un pilote new-yorkais passé discrètement par toutes les séries américaines sur circuit, que ce soit en monoplace ou en prototype. Il est considéré comme spécialiste des circuits routiers, dans ce continent ou l'ovale reste roi, et a décroché le championnat SCCA de F5000 à son palmarès en 1969. Il vient tout juste de décrocher une seconde place au 24h de Daytona sur une Ferrari 512S qu'il partageait avec Bucknum et compte bien récidiver sur ce circuit californien aux caractéristiques (ovale+inland) très comparable.
35 Bob BONDURANT Competition Developments-Paul Newman Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
Mon vieil ami Bob aurait très bien pu aligner sa PZ, qui dormira d'ailleurs tout le Weekend dans son box à quelques centaines de mètres dans les locaux de son école de pilotage qui lui sert aussi d'atelier. Mais dans ce "match" USA contre le reste du monde, il a voulu défendre les couleurs locales, et, financé par l'acteur (et remarquable pilote) Paul Newman, il s'aligne au volant d'une Lola toute neuve. Il aurait voulu confier la PZ à un autre pilote, mais n'en a trouvé aucun qui prennen en charge les coûts, l'assurance et vienne avec ses propres mécaniciens.
31 Peter REVSON Milestone Racing Team TS8 Surtees (F5000) Chevrolet V8
Heir to the Revson family (Revlon cosmetics), Peter Revson began his career in motorsport in the late 1950s. In 1962, he competed in Formula Junior events among a team founded by Teddy Mayer (a friend met at Cornell University). In 1963, he decided to try his luck in Europe, but despite correct results in Formula 3 and Formula 2, he has great difficulty in forcing the doors of the Formula 1 World Championship. Peter Revson is playing his first Grand Prix in the the driving sport of a Lotus-BRM from Reg Parnell, on 14 June 1964 at the GP of Belgium at the Spa-Francorchamps circuit, but disqualified for having received outside help. He still runs a few races in the world championship with a Lotus-BRM, but the car is not performing, and after disappointing results, Peter decides to abandon Formula 1. In 1965 (with Frenchman Philippe Vidal on Alpine M64) and 1966 he participates in the 24 Hours of Le Mans, where he must give up. Returning to the United States in 1966, he specialized in Endurance events, and in the CanAm championship. In 1970 he finished second of the 12 Hours of Sebring with Steve McQueen, on Porsche 908 of Solar Productions team1. Recruited by the McLaren team (whose old friend Teddy Mayer was then the director), he chose to line up with her in the CanAm championship in 1971, and he also intends to compete in the 500 miles of Indianapolis. For the Questor Gp, the McLaren factory is concentrated on his F1 team, he falls back on the Sam Posey mule he rents on behalf of Milestone racing.
32 Swede SAVAGE Junor-Tarozzi Eagle Engineering Mk 5 (F5000) Plymouth V8
Impeccably prepared by Robert Tarozzi, an All American Racing former, Dan Gurney's factory team, Swede Savage's Eagle suffers from its old design that dates back to 1968, when the chassis was derived from Indy Formula model. The young Swede savage, however, relies on his usual passion and talent to get the best. At only 23 years old, David Earl "Swede" Savage Jr started running at age 5, in soapbox races! He goes very early to midget races, then to 12 years in karting. He is then seen at age 15 in motorcycle racing. A gifted athlete, he will also be a recognized American football player at the high school level, but his status as a professional motorcycle racer will prevent him from being recruited by a university.
Never mind, at 20, he comes to Riverside in 1967 to attend Ford's private testing. As Dan Gurney rules his GT40, he makes a wheeling on his motorcycle for almost a mile before leaving his CV to the brand officials.
Impressed, the people of Ford put him first in NASCAR in a stable friend. Then, for 1968, he was given a Lola T70 Mk3-Ford, who was responsible for preparing and maintaining it without putting too much strain on Gurney's AAR resources. In 1969 and 1970, Swede Savage took the seal in NASCAR, CanAm and TransAM, he won in 1970 an F5000 victory on an Eagle, and it is on the same car that the Californian is at home.
33 Al UNSER Kastner-Brophy Racing Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
Like AJ Foyt, Al Unser is one of the most esteemed American drivers, reigning USAC champion, occasional NASCAR participant, and is known to be an Oval racing specialist. Originally from New Mexico, the Unser family is a bit like the Indianapolis Royal Family, his two brothers Jerry and Bobby won, and so do he! His father and uncles were already specialists in Pikes Peak hill racing. Later, his children and his nephews will also illustrate on Ovale. He arrives in Ontaro, California, with this mix of professionalism and casualness typical of Southwestern United States pilots, and very strong support from some of the public, despite the presence, as we have seen, of many local pilots .
34 Tony ADAMOWICZ American Racing Associates Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
Tony "from A to Z" Adamowicz is a New York driver who has been discreetly passed by all American series on circuit, whether in single-seater or prototype. He is considered a specialist in road racing, in this continent where the oval remains king, and won the SCCA F5000 championship in his record in 1969. He has justHe has just won a second place at the 24h of Daytona on a Ferrari 512S he shared with Bucknum and intends to re-offend on this circuit California features (oval + inland) very comparable.
35 Bob BONDURANT Competition Developments-Newman Paul Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
My old friend Bob could very well have aligned his PZ, which will also sleep all weekend in his box a few hundred meters in the premises of his driving school which also serves as a workshop. But in this "match" USA against the rest of the world, he wanted to defend the local colors, and, funded by the actor (and remarkable driver) Paul Newman, he aligns with the wheel of a brand new Lola. He would have wanted to entrust the PZ to another pilot, but found none that supported the costs, the insurance and come with his own mechanics.
Last edited by Wookey on Mon 8 Apr 2019 - 12:01; edited 1 time in total
Re: Wookey F1 Challenge story only
36 Gus HUTCHISON - ASD American (F5000) Chevrolet V8
Nous avons fait la connaissance de Gus Hutchinson en octobre dernier à Watkins Glen et nous pensions le revoir avec sa Brabham BT26C. Il nous fait la surprise de débarquer avec une voiture toute neuve et totalement inconnue, une ASD-Chevy de F5000. Derrière ASD (Aero Structures Development) se trouve un mécanicien génial de Sherman Oaks, Californie, nommé Rex Ramsey, pilote à ses heures, que l'on a vu les années précédentes au volant de la jolie, rapide mais très peu fiable Legrand de F5000. Cette fois le châssis, construit par l'expérimenté et réputé Jack Smith, futur créateur des Frissbee de CanAm, semble plus solide et plus sécurisant. Mais l'aérodynamique réserve des surprises avec un radiateur placé DANS l'aileron arrière et un nez plongeant mais dépourvu de "moustaches". La voiture souffre d'ailleurs de problèmes de refroidissements qui seront corrigés dans l'avenir. Gus se plaint également d'une direction trop dure, et de freins à la fois trop fermes et inefficaces.
37 Lou SELL Autocomp-Smothers Brothers Racing Team Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
"Le dentiste le plus rapide de l'Ouest" Lou Sell, un dentiste de Fullerton, en Californie, a remporté le titre de champion continental en 1968 sur une Eagle. Lou Sell, a été grièvement blessé dans un accident survenu lors du Rex Mays 300 à Riverside, en Californie. Quelques semaines après avoir remporté le titre.
Le Dr Sell était deuxième avec Gus Hutchison en 1967 dans l’ancienne série de championnats du Grand Prix SCCA avec une voiture de Formule B Brabham / Ford. Âgé de 35 ans, il a conduit plusieurs fois depuis son accident en décembre 1968, mais cette année marquera son retour pour une saison complète. Cette fois encore il a confié la préparation de son aoto aux frères Smothers, mais il a délaissé son Eagle pour s'aligner ici avec une Lola T192 / Chevrolet
38 Bobby UNSER Charlie Hayes Racing Ltd Lola T190 (F5000) Chevrolet V8
Bobby Unser commence sa carrière dans des épreuves de stock car près d'Albuquerque. Il devient champion du Nouveau-Mexique en 1949 puis en 1951 alors qu'il est encore adolescent. En 1951 au Mexique, il dispute, avec son père comme copilote, la seconde édition de la course sur route Carrera Panamericana. Lors de la seconde étape Oaxaca-Puebla, il est impliqué dans l'accident qui coûte la vie au pilote mexicain Carlos Panini, ancien aviateur et directeur de compagnie aérienne, millionnaire très célèbre et très populaire dans son pays.
Au milieu des années 1950, il brille dans la course côte de Pikes Peak, qu'il remporte à de multiples reprises.
Il fait ses débuts en IndyCar (discipline alors organisée par l'USAC) en 1962, suivant le chemin de son frère Jerry, décédé dans un accident lors des essais des 500 Miles d'Indianapolis 1959. En 1968, à l'issue d'un long duel avec la voiture à turbine de Joe Leonard qui finit par casser en vue de l'arrivée, il remporte son premier Indy 500. En fin de saison, il décroche également son premier championnat USAC. Discipline dans laquelle il passera l'essentiel de sa carrière.
On l'a vu en brièvement F1 fin 1968 (voir chapitres Italie et USA 1968 de ce récit).
39 Teddy Pilette Team VDS McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
Teddy Pilette, le Bruxellois, est le petit-fils de Théodore Pilette, qui s'est notamment classé 5e des 500 miles d'Indianapolis 1913, et le fils d'André Pilette, pilote entre 1951 et 1964. Teddy Pilette commence sa carrière en sport mécanique par le karting. Il se fait remarquer par Jim Russell et intègre son école de pilotage. Cette expérience lui permettra de jouer dans les films Grand Prix et Le Mans. Il s'engage ensuite en Formule Junior et signe avec l'écurie Abarth Corse en Sport où, en 1963, il remporte avec Hans Herrmann les 500 km du Nürburgring, un mois après une victoire en DARM sur le circuit de Solitude avec son Abarth-Simca 1300 GT. En 1965, il gagne le championnat belge de voitures de sport, puis il finit troisième des 24 Heures de Spa la saison suivante. En 1967, Pilette signe avec l'écurie belge Racing Team VDS pour laquelle il gagne une course à Jarama en 1969 et surtout en 1970 les Coupes de l'ACIF à Montlhéry puis avec Gustave Gosselin les 500 kilomètres de Vila Real en 1970 sur une Lola T70 MkIIIb. Entre-temps il a remporté les Coupes de Benelux et le Trophée de la mer du Nord en 1968 sur Alfa Romeo T33/2 avec VSD. Il retrouve la monoplace à partir de 1971 en s'engageant en Formule 5000, toujours soutenu par le Comte Rodolphe Van der Straeten, un richissime belge qui fait courir des voitures vierge de tout sponsor, à la désormais célèbre livrée rouge à bandes bleues et blanches. MR le comte, propriétaire de la brasserie Stella Artois, pousse l élégance au point de ne pas faire figurer sa marque de bière sur la carrosserie. Il devrait cette année surtout courir pour le championnat européen, mais est venu étrenner sa McLaren en Californie, pour se montrer aux équipes de F1.
40 Pete LOVELY Privé Lotus 49B Ford Cosworth V8
Pete Lovely est désormais une vieille connaissance. Concessionnaire Volkswagen en Californie, il hante depuis plusieurs années les fonds de grille de la F1 avec sa Lotus privée. Il profite d'une astuce du règlement de la F5000 américaine pour s'aligner dans cette catégorie sur la même voiture. Venu en voisin, il espère briller sur ses terres.
41 James Hollowell Ohio Racers Club Surtees TS8 (F5000) Chevrolet V8
Tiens revoilà James Hollowell ! On l'avait vu quelques fois en F1 en 1967, mais depuis on n'avait plus beaucoup de nouvelles. Rentré aux USA, le pilote de l'Ohio a couru dans plusieurs séries locales. Il s'est procuré une Surtees flambant neuve afin de se rappeler au bon souvenir de ses anciens adversaires.
42 Jason Fitch Team Stateman Eagle Mk 5 (F5000) Plymouth V8
Nul ne sait si Jason Fitch a un lien de parenté avec l'ancien pilote John Fitch, aperçu en F1 en 1953, mais surtout célèbre putr ses exploits en voitures de sport, et actuel gérant du circuit de Lime Rock dasn le Connecticut. Jason quant à lui vient de l'Indiana et promène son sourire décontracté dans le paddock Californien où sa petite équipe aligne une vieille Eagle tellement ben préparée qu'elle semble neuve. Fan de Tex Avery, il a fait de Pepe the Pew sa mascotte que l'on retrouve aussi bien en patch sur sa combinaison, en sticker sur son auto qu'en peluche géante dans son stand !
45 David HOBBS Hogan Racing Ltd McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
Comme Teddy Pilette, l'anglais David Hobbs courra cette année le championnat Européen de F5000. Lui aussi est venu pour cette unique occasion. Il semble que chez McLaren, on soit très heureux que ces deux pilotes de qualité démontrent de ce coté ci de l'Océan toutes les potentialités du modèle de la marque. Plus chère que ses rivales, elle n'a pour le moment pas obtenu beaucoup de commandes par ici, contrairement à Lola, et même Surtees.
46 Brett Lunger Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
Je vous reparlerai de mon grand ami Brett Lunger plus tard. Ce jour là nous nous sommes croisés pour la première fois, mais certainement pas la dernière. J'avoue ne pas avoir compris tout de suite à quel type formidable j'avais affaire. N'en ayant entendu parler que par la rumeur, je pensais qu'il s'agissait juste d'un de ces beaux gosses de riches que l'on croise souvent sur les circuits. On disait qu'il appartenait à la famille DuPont de Nemours, et qu'il avait débarqué directement en CanAm avec un budget conséquent. J'apprendrai plus tard à le connaitre et à comprendre l'homme exceptionnel, intelligent, talentueux et surtout l'un des hommes les plus courageux que j'ai croisé dans ma carrière.
47 Jack BYERS Competition Developments-Paul Newman Lola T190 (F5000) Chevrolet V8
Don Byers II (dit "Jack") avait disputé 11 courses sur cette voiture, rachetée à Mike Hailwood en 1970. En général, il hantait plutôt les fonds du classement. Ce personnage hors du commun, ingénieur de formation, gagnait sa vie en construisant des structures sous marines, par exemple pour l'industrie pétrolière. Il vit toujours à Santa Barbara, où il dirige à présent plusieurs sociétés dans l'immobilier... et la plomberie de luxe !
52 Marito Garcia Equipo Berta con IKA Vulkan T2 Ford Cosworth DFV 3.0V8
A ne pas confondre avec la Vulkan Académie qu'on a vu à Lédenon, l'Equipo Berta aligne des Vulkan T2 de l'an passé. Marito Garcia est le pilote et Oreste Berta lui même fait l'homme orchestre, ingénieur de piste, motoriste et team manager. L'écurie Argentine pense s'aligner dans quelques courses SCCA cette année, profitant de la définition assez lâche du règlement qui autorise les F1 de 3.0 litre sous certains conditions. Ils sont donc venus s'étalonner face à la concurrence.
55 Emilio BERTOLINI Vulkan Santa-Cruz Automoviles Vulkan T3 Lancia V8 3,0 Michelin
Pierre Sheller est absent, mais c'est pour la bonne cause ! C'est ce week end qu'il se marie avec Anne-Marie ! Le sauvage a choisi un weekend de course pour pouvoir se marier en toute intimité familiale, au grand dam de ses amis, et j'avoue lui avoir fait un peu la tête à l'occasion. Mais il se rattrapera bientôt en offrant une belle fête à son retour de voyage de noces. C'est donc l'argentin Bertolini qui porte seul les couleurs Vulkan-Lancia d'Usine. On attend de voir ce qu'il donnera, livré à lui même pour les réglages.
97 Dave Criblez Criblez Racing Formula 1 Team BRM P160 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
On revoit le pilote suisse découvert à Lédenon. Cette fois, il a laissé la P153 en Europe et est venu prendre livraison d'une BRM P160 flambant neuve. On voit par ailleurs apparaitre de nouveaux sponsors sur la carrosserie, en l’occurrence les chronomètres Heuer et Schaublin, une fabrique suisse de machines outils de précision. Sponsors sans doute à l'origine de cet engagement exotique.
36 Gus HUTCHISON - American ASD (F5000) Chevrolet V8
We met Gus Hutchinson last October at Watkins Glen and we thought we would see him again with his Brabham BT26C. We are surprised to land with a brand new and totally unknown car, an ASD-Chevy F5000. Behind ASD (Aero Structures Development) is a great mechanic from Sherman Oaks, California, named Rex Ramsey, a rookie driver, who has been seen in previous years driving the pretty, fast but unreliable Legrand of F5000 . This time the chassis, built by the experienced and renowned Jack Smith, future creator of CanAm Frissbee, seems more solid and more secure. But the aerodynamics has surprises with a radiator placed IN the rear wing and nose plunging but devoid of "mustaches". The car suffers from cooling problems that will be corrected in the future. Gus also complains of too harsh steering, and brakes both too firm and ineffective.
37 Lou SELL Autocomp-Smothers Brothers Team Racing Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
"Western's fastest dentist" Lou Sell, a dentist from Fullerton, California, won the 1968 continental champion title on an Eagle. Lou Sell, was seriously injured in an accident at the Rex Mays 300 in Riverside, California. A few weeks after winning the title.
Dr. Sell was second with Gus Hutchison in 1967 in the former SCCA Grand Prix championship series with a Brabham / Ford Formula B car. Aged 35, he has driven several times since his accident in December 1968, but this year marks his return for a full season. This time again he entrusted the preparation of his aoto to the Smothers brothers, but he abandoned his Eagle to line up here with a Lola T192 / Chevrolet
38 Bobby UNSER Charlie Hayes Racing Ltd. Lola T190 (F5000) Chevrolet V8
Bobby Unser began his career in stock events near Albuquerque. He became champion of New Mexico in 1949 and in 1951 while still a teenager. In Mexico in 1951 he competed with his father as co-driver for the second edition of the Carrera Panamericana road race. During the second stage Oaxaca-Puebla, he is involved in the accident that costs the life of the Mexican pilot Carlos Panini, former aviator and director of airline, millionaire very famous and very popular in his country.
In the mid-1950s, he shone in the Pikes Peak Coast Race, which he won multiple times.
He made his IndyCar debut in 1962, following the path of his brother Jerry, who died in an accident during the 1959 Indianapolis 500s. In 1968, at the end of a long duel with Joe Leonard's turbine car that eventually broke for the finish, he won his first Indy 500. At the end of the season, he also won his first USAC championship. Discipline in which he will spend most of his career.
We saw it in brief F1 late 1968 (see chapters Italy and USA 1968 of this story).
39 Teddy Pilette Team VDS McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
Teddy Pilette, the resident of Brussels, is the grandson of Théodore Pilette, who ranked 5th among the 500 miles of Indianapolis 1913, and the son of André Pilette, pilot between 1951 and 1964. Teddy Pilette began his career in mechanical sport by karting. He gets noticed by Jim Russell and joins his flying school. This experience will allow him to play in the movies Grand Prix and Le Mans. He then entered Formula Junior and signed with Abarth Corse in Sport where, in 1963, he won with Hans Herrmann the 500 km Nürburgring, a month after a victory in DARM on the circuit of Solitude with his Abarth- Simca 1300 GT. In 1965, he won the Belgian championship of sports cars, then he finished third of the 24 Hours of Spa the following season. In 1967, Pilette signed with the Belgian team Racing Team VDS for which he won a race at Jarama in 1969 and especially in 1970 the ACIF Cups in Montlhéry and with Gustave Gosselin the 500 kilometers of Vila Real in 1970 on a Lola T70 MkIIIb. In the meantime he won the Benelux Cups and the North Sea Trophy in 1968 on Alfa Romeo T33 / 2 with VSD. He found the car again from 1971 by engaging in Formula 5000, always supported by Count Rodolphe Van der Straeten, a wealthy Belgian who runs cars virgin of any sponsor, the now famous red livery with blue and white stripes . MR Count, owner of the brewery Stella Artois, pushes the elegance to the point of not to include his mark of beer on the bodywork. This year he should be racing for the European Championship, but has come to show his McLaren in California, to show himself to the F1 teams.
40 Pete LOVELY Private Lotus 49B Ford Cosworth V8
Pete Lovely is now an old acquaintance. Volkswagen dealer in California, he haunts for several years the F1 grid funds with his private Lotus. He takes advantage of a tip of the regulation of the American F5000 to align in this category on the same car. As a neighbor, he hopes to shine on his land.
41 James Hollowell Ohio Racers Club TS8 Surtees (F5000) Chevrolet V8
Here is James Hollowell! We had seen it a few times in F1 in 1967, but since then we did not have much news. Returned to the USA, the Ohio pilot raced in several local series. He obtained a brand new Surtees to remember the good memories of his former opponents.
42 Jason Fitch Stateman Team Eagle Mk 5 (F5000) Plymouth V8
It's unclear whether Jason Fitch is related to former F1 driver John Fitch in 1953, but especially famous for his sports car exploits, and current manager of the Lime Rock circuit in Connecticut. Jason, meanwhile, comes from Indiana and walks his casual smile into the Californian paddock where his small team line up an old Eagle so well prepared that it looks new. Fan of Tex Avery, he made Pepe the Pew his mascot that can be found both in patch on his suit, sticker on his car and giant plush in his stand!
45 David HOBBS Hogan Racing Ltd. McLaren M10B (F5000) Chevrolet V8
Like Teddy Pilette, Englishman David Hobbs will run the European F5000 Championship this year. He too came for this unique occasion. It seems that at McLaren, we are very happy that these two quality drivers demonstrate on this side of the ocean all the potential of the model of the brand. More expensive than its rivals, it has so far not got many orders here, unlike Lola, and even Surtees.
46 Brett Lunger Lola T192 (F5000) Chevrolet V8
I'll talk to you again about my great friend Brett Lunger later. That day we met for the first time, but certainly not the last. I confess I did not understand right away what great guy I was dealing with. Having heard that rumor, I thought it was just one of those beautiful kids rich that we often meet on the circuits. It was said that he belonged to the DuPont de Nemours family, and that he had landed directly in CanAm with a substantial budget. I will learn later to know him and to understand the exceptional man, intelligent, talented and especially one of the most courageous men that I met in my career.
47 Jack Byers Competition Developments-Newman Paul Lola T190 (F5000) Chevrolet V8
Don Byers II (known as "Jack") had played 11 races on this car, bought by Mike Hailwood in 1970. In general, he haunted the bottom of the rankings. This extraordinary character, a trained engineer, earned his living by building underwater structures, for example for the oil industry. He still lives in Santa Barbara, where he now runs several companies in real estate ... and luxury plumbing!
52 Marito Garcia Equipo Berta with IKA Vulkan T2 Ford Cosworth DFV 3.0V8
Not to be confused with the Vulkan Academy that we saw at Lédenon, Equipo Berta aligns Vulkan T2 of last year. Marito Garcia is the pilot and Oreste Berta himself is the orchestra man, track engineer, engine mechanic and team manager. The Argentinian team is planning to line up in a few SCCA races this year, taking advantage of the rather loose definition of the regulation that allows F1 3.0 liter under certain conditions. So they came to calibrate against the competition.
55 Emilio BERTOLINI Vulkan Santa Cruz Automoviles Vulkan T3 Lancia V8 3.0 Michelin
Pierre Sheller is absent, but it's for a good cause! It is this weekend that he marries Anne-Marie! The wild has chosen a race weekend to be able to marry in all family intimacy, to the chagrin of his friends, and I confess to have made him a little head for the occasion. But he will catch up soon by offering a nice party on his return from honeymoon. It is thus the Argentine Bertolini who wears only the colors Vulkan-Lancia of Factory. We wait to see what he gives, delivered to himself for settings.
97 Dave Criblez Racing Formula 1 Team BRM P160 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
We see the Swiss pilot discovered at Lédenon. This time, he left the P153 in Europe and came to take delivery of a brand new BRM P160. We also see new sponsors on the body, in this case the chronometers Heuer and Schaublin, a Swiss factory of precision machine tools. Sponsors no doubt at the origin of this exotic commitment.
Last edited by Wookey on Sun 14 Apr 2019 - 17:21; edited 2 times in total
March 28, 1971: The Questor GP 1st Leg (F1)
Avec 49 voitures inscrites, les organisateurs peuvent se faire plaisir. Impressionner leur public, et positionner leur circuit comme une référence en matuère d'organisation. Ils décident donc au dernier moment d'organiser 3 courses : Une pour les F1, une pour les Formule A (appelées en Europe Formule 5000) et une grande finale, avec les 12 meilleures de chaque catégorie.
La Formule A autorisant les F1 de l'année précédentes sous certaines conditions, les Argentins Reutemann et Garcia ne se font pas prier pour rejoindre Pete Lovely dans le plateau nord-Américain afin de répartir les voitures en nombre équivalent.
Ce qui laisse tout de même au départ 25 formule 1 s'expliquer entre elles :
N° Pilote Écurie Constructeur Moteur Tour
1 Philippe Nicolas Team Wookey Wookey PNB 71F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
2 Emerson FITTIPALDI Team Lotus Lotus 72 Ford Cosworth V8
3 Reine WISELL Team Lotus Lotus 72 Ford Cosworth V8
4 Jacky ICKX Scuderia Ferrari Ferrari 312B Ferrari F12
5 Mario ANDRETTI Scuderia Ferrari Ferrari 312B Ferrari F12
6 Denny HULME Bruce McLaren Motor Racing McLaren M19A Ford Cosworth V8
7 Peter GETHIN Bruce McLaren Motor Racing McLaren M14A Ford Cosworth V8
8 Jackie STEWART Team Tyrrell Tyrrell 001 Ford Cosworth V8
9 Steve WARSON Ecurie Vaillante Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
10 Chris AMON Equipe Matra Sports Matra MS120B Matra V12
11 Taka Katsumoto Team Malongo Koruto F3000 Honda V12 3,0 Bridgestone
12 Pedro RODRIGUEZ Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
14 Jo SIFFERT Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
15 Howden GANLEY Yardley Team BRM BRM P153 BRM V12
16 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
17 Derek BELL STP March Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
18 Henri PESCAROLO Frank Williams Racing Cars March 711 Ford Cosworth V8
19 Graham HILL Motor Racing Developments Ltd Brabham BT34 Ford Cosworth V8
20 Tim SCHENKEN Motor Racing Developments Ltd Brabham BT33 Ford Cosworth V8
21 Ronnie PETERSON STP March Racing Team March 711 Ford Cosworth V8
23 Luigi Mennella Scuderia Centro-Sud SCS P03 Alfa Romeo V8 Pirelli
24 Jo BONNIER Ecurie Bonnier McLaren M7C Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
25 John CANNON STP March Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
55 Emilio BERTOLINI Vulkan Santa-Cruz Automoviles Vulkan T3 Lancia V8 3,0 Michelin
97 Dave Criblez Criblez Racing Formula 1 Team BRM P153 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
Qualifié en première ligne, je me laisse déborder par Siffert et Mennella et pendant quelques tours, je me bats pour les rejoindre et les dépasser, tout en me défendant des attaques de Warson, en pleine forme, qui est bien décidé à nous battre tous.
Malheureusement, au moment où je parviens enfin à me hisser en tête de la course, mon moteur rend l'âme dans une gerbe de flammes, je dois me ranger et insister auprès des commissaires de piste pour qu'ils utilisent leurs extincteurs.
Puis je m'assieds sur un rail et regarde la fin de la course. Warson déchainé a doublé mes adversaire, mais Siffert, fin renard ne se laisse pas distancer. En fin de course, ses pneus moins usés lui permettent de contre attaquer et de remporter la manche.
Loin derrière, Amon, Peterson, Stewart et Rodriguez n'ont pas forcé leur talent. Par contre, Riccardo Priori arrache la dernière place qualificative à l'issue d'un beau duel avec Dave Criblez.
La Formule A autorisant les F1 de l'année précédentes sous certaines conditions, les Argentins Reutemann et Garcia ne se font pas prier pour rejoindre Pete Lovely dans le plateau nord-Américain afin de répartir les voitures en nombre équivalent.
Ce qui laisse tout de même au départ 25 formule 1 s'expliquer entre elles :
N° Pilote Écurie Constructeur Moteur Tour
1 Philippe Nicolas Team Wookey Wookey PNB 71F1 Citroën SM14 V12 3,0 Michelin
2 Emerson FITTIPALDI Team Lotus Lotus 72 Ford Cosworth V8
3 Reine WISELL Team Lotus Lotus 72 Ford Cosworth V8
4 Jacky ICKX Scuderia Ferrari Ferrari 312B Ferrari F12
5 Mario ANDRETTI Scuderia Ferrari Ferrari 312B Ferrari F12
6 Denny HULME Bruce McLaren Motor Racing McLaren M19A Ford Cosworth V8
7 Peter GETHIN Bruce McLaren Motor Racing McLaren M14A Ford Cosworth V8
8 Jackie STEWART Team Tyrrell Tyrrell 001 Ford Cosworth V8
9 Steve WARSON Ecurie Vaillante Vaillante 711 Vaillante V12 3,0 Firestone
10 Chris AMON Equipe Matra Sports Matra MS120B Matra V12
11 Taka Katsumoto Team Malongo Koruto F3000 Honda V12 3,0 Bridgestone
12 Pedro RODRIGUEZ Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
14 Jo SIFFERT Yardley Team BRM BRM P160 BRM V12
15 Howden GANLEY Yardley Team BRM BRM P153 BRM V12
16 Riccardo PRIORI Bellasi Scuderia Priori Bellasi F1 71 Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
17 Derek BELL STP March Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
18 Henri PESCAROLO Frank Williams Racing Cars March 711 Ford Cosworth V8
19 Graham HILL Motor Racing Developments Ltd Brabham BT34 Ford Cosworth V8
20 Tim SCHENKEN Motor Racing Developments Ltd Brabham BT33 Ford Cosworth V8
21 Ronnie PETERSON STP March Racing Team March 711 Ford Cosworth V8
23 Luigi Mennella Scuderia Centro-Sud SCS P03 Alfa Romeo V8 Pirelli
24 Jo BONNIER Ecurie Bonnier McLaren M7C Ford Cosworth DFV V8 3.0 Goodyear
25 John CANNON STP March Racing Team March 701 Ford Cosworth V8
55 Emilio BERTOLINI Vulkan Santa-Cruz Automoviles Vulkan T3 Lancia V8 3,0 Michelin
97 Dave Criblez Criblez Racing Formula 1 Team BRM P153 BRM P142 V12 3.0 Goodyear
Qualifié en première ligne, je me laisse déborder par Siffert et Mennella et pendant quelques tours, je me bats pour les rejoindre et les dépasser, tout en me défendant des attaques de Warson, en pleine forme, qui est bien décidé à nous battre tous.
Malheureusement, au moment où je parviens enfin à me hisser en tête de la course, mon moteur rend l'âme dans une gerbe de flammes, je dois me ranger et insister auprès des commissaires de piste pour qu'ils utilisent leurs extincteurs.
Puis je m'assieds sur un rail et regarde la fin de la course. Warson déchainé a doublé mes adversaire, mais Siffert, fin renard ne se laisse pas distancer. En fin de course, ses pneus moins usés lui permettent de contre attaquer et de remporter la manche.
Loin derrière, Amon, Peterson, Stewart et Rodriguez n'ont pas forcé leur talent. Par contre, Riccardo Priori arrache la dernière place qualificative à l'issue d'un beau duel avec Dave Criblez.
With 49 cars registered, the organizers can have fun. Impress their audience, and position their circuit as a reference in the field of organization. They decide at the last moment to organize three races: one for F1, one for Formula A (called in Europe Formula 5000) and a grand final, with the 12 best of each category.
Formula A allowing F1 of the previous year under certain conditions, the Argentineans Reutemann and Garcia are not praying to join Pete Lovely in the North American plateau to distribute the cars in equivalent number.
Which leaves all the same at the beginning 25 formula 1 to match each other: (see list above)
Qualified on the front row, I let myself outflanked by Siffert and Mennella and for a few laps, I fight to join them and overcome them, while defending the attacks of Warson, in good shape, who is determined to beat us all.
Unfortunately, by the time I finally get to the top of the race, my engine is dead in a sheaf of fire, I have to put myself and insist on the marshals to use their fire extinguishers.
Then I sit down on a rail and watch the end of the race. Warson unleashed my opponent, but Siffert, late fox, can not be outdone. At the end of the race, his less worn tires allow him to attack and win the round.
Far behind, Amon, Peterson, Stewart and Rodriguez have not forced their talent. On the other hand, Riccardo Priori takes the last qualifying place after a good duel with Dave Criblez.
Last edited by Wookey on Sun 14 Apr 2019 - 17:02; edited 1 time in total
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