1896 IIe French Grand Prix - Paris-Marseille-Paris
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1896 IIe French Grand Prix - Paris-Marseille-Paris
Distance de la course: 1711 kms
Du 24 septembre au 03 Octobre 1896
Le parcours
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La course Paris-Marseille-Paris a été la première course automobile «de ville à ville», dans laquelle la première voiture à franchir la ligne était la gagnante. La course a été remportée par Émile Mayade, qui a terminé l'épreuve de dix jours en 67 heures au volant d'une Panhard et Levassor .
L'événement est organisé par l' Automobile Club de France (ACF) et connu rétrospectivement sous le nom de II Grand Prix de l'ACF . Il s'est déroulé en 10 étapes au départ de Paris via Auxerre - Dijon -Lyon - Avignon - Marseille -Avignon - Lyon - Dijon - Sens et retour à Paris, soit 1710Km sur des routes non goudronnées.
Les départs sont donnés le matin, les distance d'étapes varient de 100 à 200 km, à l'arrivée des concurrents dans les villes-étapes, leur véhicule est conservé dans un parc fermé jusqu'au lendemain matin, pour le départ de l'étape suivante. Le vainqueur est celui qui met le moins de temps au total (après l'addition du temps de ses dix étapes).
The Paris-Marseille-Paris race was the first "city-to-city" car race, in which the first car to cross the line was the winner. The race was won by Émile Mayade, who completed the ten-day event in 67 hours driving a Panhard et Levassor.
The event is organized by the Automobile Club de France (ACF) and known retrospectively as the II Grand Prix de l'ACF. It took place in 10 stages from Paris via Auxerre - Dijon -Lyon - Avignon - Marseille -Avignon - Lyon - Dijon - Sens and back to Paris, ie 1710 km on unpaved roads.
Departures are given in the morning, the stage distances vary from 100 to 200 km, when the competitors arrive in the stage towns, their vehicle is kept in a closed park until the next morning, for the start of the race. 'next step. The winner is the one who takes the least time in total (after adding the time of his ten stages).
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L'affiche
Les engagés
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Le réglement
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Paris-Mantes-Paris
Une autre curiosité de cette course est que, bien qu’elle se compose de dix étapes, elle avait également un prologue de 103 kilomètres entre les villes de Paris et de Mantes, disputé le 20 septembre 1896, dans lequel les véhicules de la classe B (motos et tricycles pesant moins de 150 kg) devaient être classés. Le parcours de ce prologue est le suivant :
Another curiosity of this race is that, although it consists of ten stages, it also had a prologue of 103 kilometers between the cities of Paris and Mantes, disputed on September 20, 1896, in which the vehicles of class B (motorcycles and tricycles weighing less than 150 kg) had to be classified. The course of this prologue is as follows:
Pour le prologue, 8 véhicules ont été immatriculés, 2 de catégorie B1 (sans pédales) et 6 de catégorie B2 (avec pédales). Le vainqueur du prologue était Chevalier, avec un tricycle De Dion-Bouton à pédales.
For the prologue, 8 vehicles were registered, 2 of category B1 (without pedals) and 6 of category B2 (with pedals). The winner of the prologue was Chevalier, with a De Dion-Bouton pedal tricycle.
Départ du prologue Paris-Mantes-Paris
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La Grande Course Paris-Marseille-Paris
#05 Émile Levassor & Charles d'Hostingue - Panhard et Levassor Phenix Daimler - (Phaéton) (Classe A/1) (Pétrole)
#06 Émile Mayade - Panhard et Levassor Phenix Daimler - (Phaéton) (Classe A/1)(Pétrole)
#07 Dubois & Hippolyte Panhard - Panhard et Levassor (Omnibus)(Classe A/2)(Pétrole)
#08 Merkel & René de Knyff - Panhard et Levassor Phenix Daimler - (Break) (Classe A/1) (Pétrole)
#09 Lebrun - Lebrun Daimler - (Break) (Classe A/1) (Pétrole)
#10 Gaston de Chasseloup-Laubat - De Dion-Bouton - (Break) (Classe A/2) (vapeur)
#12 Jules-Albert de Dion - De Dion-Bouton - (Break)(Classe A/1) (vapeur)
#13 Paul Viet - Charron - Tricycle - de Dion et Bouton (Classe B/2)(Pétrole)
#14 Boiron - Chasseloup-Laubat - de Dion et Bouton (Tricycle) (Classe B/2) (Pétrole)
#15 Delieuvin - Tricycle - de Dion et Bouton (Classe B/2) (Pétrole)
#20 Amédée Bollée - Bollée - (Break)(Classe A/1) (Pétrole)
#21 Camille Bollée - Bollée - (Tricycle-tandem) (Classe C) (Pétrole)
#23 ? - Michelin - (Tricycle-tandem) (Classe C) (Pétrole)
#24 Valentin - Triouleyre (Wagonette)(Classe A/1)(Pétrole)
#25 Esteve - Triouleyre (Duc)(Classe A/1)(Pétrole)
#26 Justin Landry - Landry et Beyroux - (Cabriolet) (Classe A/1) (Pétrole)
#28 Édouard Rossel - Rossel Daimler - (Duc)(Classe A/1)(Pétrole)
#29 Guyonnet - Maison Parisienne des Voitures Automobiles - (Vis-à-vis) (Classe A/1) (Pétrole)
#30 Labouré - Maison Parisienne des Voitures Automobiles - (Phaéton) (Classe A/1) (Pétrole)
#33 Ferté - M. Fisson - Fisson - (Phaéton) (Classe A/1)(Pétrole)
#37 Gaston Tissandier - Tissandier Daimler - (Vis-à-vis) (Classe A/1) (Pétrole)
#38 H. Tenting - Tenting - (Phaéton) (Classe A/1)(Pétrole)
#39 Parys - Michelin - (Tricycle-tandem) (Classe C) (Pétrole)
#41 Ernest Archdeacon - Delahaye - (Break) (Classe A/1) (Pétrole)
#42 Émile Delahaye - Delahaye - Dog-cart (Classe A/1) (Pétrole)
#43 Ferradje - Rochet-Schneider - (Vis-à-vis) (Classe A/1) (Pétrole)
#44 Auguste Doriot - Peugeot - (Duc) (Classe A/1)(Pétrole)
#45 Louis Rigoulot - Peugeot et cie - Peugeot Daimler (Classe A/1) (Pétrole)
#46 Berlet - Peugeot - (Break) (Classe A/2) (Pétrole)
#47 Lejane - Bollée - (Tricycle-tandem) (Classe C) (Pétrole)
#51 Joseph Collomb - Clère - Tricycle - Michelin-de Dion (Classe B/2) (Pétrole)
#52 Chevalier - Tricycle - Michelin-de Dion (Classe B/2) (Pétrole)
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Re: 1896 IIe French Grand Prix - Paris-Marseille-Paris
Résumé des étapes
La première étape, de Versailles à Auxerre (178 km.), s’effectua brillamment pour la majorité des concurrents qui, partis trente-deux, arrivèrent vingt-sept. A la vérité, le temps était superbe et la roule facile.
La journée fut cependant fatale aux voitures à vapeur : l’une d’elles s’arrêta à la suite d’une panne irréparable, l’autre ayant à bord, entre autres passagers, M. le comte de Dion qu’accompagnait Thévin, s’aperçut soudain que les bandages en caoutchouc des roues se déchiraient peu à peu. Les rivets les maintenant à la jante lâchaient... A tout prix, il fallait réparer... mais sans s’arrêter.
C’est alors que l’un des passagers fit ce tour de force : accroupi sur le marchepied, armé d’un solide marteau, tandis que tournaient toujours les roues, il matait les attaches métalliques destinées à retenir le caoutchouc prêt à sauter. Cela dura... peu, d’autant plus que les roues en question durent éprouver quelque dommage après que le véhicule, pour rattraper le temps perdu, eut, sous la poussée de la vapeur donnée en grand par le conducteur, enfoncé la barrière d’un passage à niveau et franchi la voie ferrée... à la barbe, si l’on ose s’exprimer ainsi, d’un train arrivant à toute vitesse.
Cette téméraire performance épouvanta si fort un autre concurrent...qu’il s'en fut verser dans le fossé. La voiture à vapeur de Dion-Bouton atteignit Auxerre péniblement, ayant sur la conscience une borne déchaussée et un molosse écrasé... Elle s’arrêta la, mais les constructeurs de Puteaux allaient prendre une éclatante revanche avec les tricycles. Quant à l’autre, elle n’alla même pas si loin, en dépit des efforts de ses conducteurs.
Faut-il, à ce propos, rappeler l’extraordinaire odyssée du courageux comte de Chasseloup-Lauhat, cherchant dans la nuit noire, à la falote lueur d’une bougie tenue par son frère, un des cylindres égaré sur la route !
Entre temps, le 47, Lejane avec son tricycle hybride de Léon Bollée, arrivait bon premier à Auxerre, ayant accompli le parcours en 5 h 34 m 3 s., soit à une allure moyenne de 32 km. 04.
On félicita chaudement le constructeur de cette performance — hélas sans lendemain !
Puis c’est au tour des pneus de provoquer l’admiration, car non seulement ils ont concouru au triomphe de la voiturette Bollée, mais encore le 51, Joseph Collomb et son motocycle Michelin-de Dion, qui en est muni, arrive second à l’étape, ayant effectué sans interruption du 30 à l’heure.
The first stage, from Versailles to Auxerre (178 km.), went brilliantly for the majority of the competitors who, starting thirty-two, arrived twenty-seven. In truth, the weather was superb and the ride easy.
However, the day was fatal to the steam carriages: one of them stopped following an irreparable breakdown, the other having on board, among other passengers, the Comte de Dion, accompanied by Thévin, suddenly noticed that the rubber tires of the wheels were torn little by little. The rivets holding them to the rim were coming loose... At all costs, it had to be repaired... but without stopping.
It was then that one of the passengers did this tour de force: squatting on the step, armed with a solid hammer, while the wheels were still turning, he was peening the metal fasteners intended to hold the rubber ready to jump. This lasted... a short time, especially since the wheels in question must have suffered some damage after the vehicle, to make up for lost time, had, under the pressure of the steam given in full force by the driver, broken through the barrier of a level crossing and crossed the railway line... in the face, if one dares to express it thus, of a train arriving at full speed.
This reckless performance scared another competitor so much...that he fell into the ditch. Dion-Bouton's steam-powered car reached Auxerre with difficulty, having on its conscience a dismounted bollard and a crushed mastiff... It stopped there, but the builders of Puteaux were about to take a dazzling revenge with the tricycles. As for the other, it did not even go so far, in spite of the efforts of its drivers.
Should we, in this regard, recall the extraordinary odyssey of the courageous Comte de Chasseloup-Lauhat, seeking in the dark night, by the faint light of a candle held by his brother, one of the cylinders lost on the road!
Meanwhile, number 47, Lejane with her Léon Bollée hybrid tricycle, came first in Auxerre, having completed the course in 5 h 34 m 3 s, i.e. at an average speed of 32 km. 04.
The manufacturer was warmly congratulated on this performance – unfortunately without a future!
Then it is the turn of the tires to provoke admiration, because not only did they contribute to the triumph of the Bollée cart, but also the 51, Joseph Collomb and his Michelin-de Dion motorcycle, which is equipped with them, came second in the stage, having carried out without interruption from 30 per hour.
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La journée du lendemain fut, par contre, la plus pénible de tout le parcours. Aux difficultés d’un profil accidenté, était venue s’ajouter, pour l’étape d’Auxerre à Dijon (151 km.), la lutte contre les rafales d’une bourrasque d’équinoxe extraordinairement violente.
Des vingt-sept véhicules partis d’Auxerre, dix-huit seulement arrivaient à l’étape.
. . . Tout d’abord, il faut le dire à la honte de l’anonyme auteur de ce forfait, la triomphatrice de la veille, la voiturette Bollée, ne pouvait partir. On découvrit par la suite qu’une main criminelle avait introduit de la potée d’émeri dans le carburateur! La malchance poursuit la famille Bollée.
La voiture n° 20, d’Amédée Bollée, qui était arrivée quatrième la veille à Auxerre, se brise contre un arbre déraciné. Léon Bollée, qui continuait la course avec la même voiturette réparée et suivait de loin la voilure n° 20, aperçoit sur la droite de la route une masse informe, s’arrête et reconnaît les débris de la voiture de son frère, qu’il croit mort. Il le cherche dans vingt fermes, le long du chemin, avant de le trouver. Amédée était sain et sauf, mais Léon avait perdu tout le bénéfice de son avance!
Successivement, le 45 (Peugeot), Tissandier, Rossel abandonnent. Le 42
(Delahaye), conduit par Archedeacon, perd près de trois heures à dégager la route encombrée par un arbre jeté en travers. Des bûcherons sont réquisitionnés pour le scier en morceaux qu’à grand’peine on écarte sur les côtés.
Et cette journée terrible ne fut heureuse que pour les robustes engins des Panhard-Levassor, des Rochet-Schneider (Société lyonnaise), des Peugeot qui arrivèrent ayant accompli, à part le G Panhard-Levassor (dont la moyenne atteignit 22 km. 20), des vitesses variant entre 17 km et 21 kilomètres .
Par exemple, ce qui constitua un spectacle amusant, ce fut l’intervention de M. Armand Peugeot, pris de pitié en contemplant ses hommes arrivés trempés à Dijon, et mettant à sac un magasin de nouveautés pour fournir, à tous ces braves gens, chemises et culottes de rechange!
C’est ce soir-là aussi, à l’hôtel de la Cloche, que M. René de Knyiff qui accompagnait Merkel, conducteur du 8 (Panhard), fit sensation en apparaissant enveloppé d’une superbe peau de bique achetée dans la ville, et dont il se montrait très fier... et très satisfait.
The next day was, on the other hand, the most painful of the whole journey. To the difficulties of an uneven profile, was added, for the stage from Auxerre to Dijon (151 km.), the fight against the gusts of an extraordinarily violent gust of equinox.
Of the twenty-seven vehicles leaving Auxerre, only eighteen arrived at the stage.
. . . First of all, it must be said to the shame of the anonymous author of this package, the winner of the day before, the Bollée cart, could not leave. It was later discovered that a criminal hand had introduced emery pot into the carburettor! Bad luck pursues the Bollée family.
Car number 20, of Amédée Bollée, who had finished fourth the day before at Auxerre, crashed against an uprooted tree. Léon Bollée, who was continuing the race with the same repaired cart and following wing No. 20 from afar, saw a shapeless mass on the right of the road, stopped and recognized the wreckage of his brother's car, which he believes dead. He looks for him in twenty farms along the way before he finds him. Amédée was safe and sound, but Léon had lost all the benefit of his lead!
Successively, the 45 (Peugeot), Tissandier, Rossel give up. The 42
(Delahaye), driven by Archedeacon, lost nearly three hours clearing the road blocked by a tree thrown across. Lumberjacks are requisitioned to saw it into pieces which, with great difficulty, are pushed aside.
And this terrible day was happy only for the robust machines of the Panhard-Levassor, the Rochet-Schneider (Lyonnaise company), the Peugeot who arrived having accomplished, apart from the G Panhard-Levassor (whose average reached 22 km. 20) , speeds varying between 17 km and 21 km .
For example, what constituted an amusing spectacle was the intervention of Mr. Armand Peugeot, moved with pity by contemplating his men who had arrived soaked in Dijon, and ransacking a novelty store to supply all these brave people with spare shirts and panties!
It was also that evening, at the Hotel de la Cloche, that Mr. René de Knyiff, who was accompanying Merkel, driver of 8 (Panhard), caused a sensation by appearing wrapped in a superb goatskin bought in the city. , and of which he was very proud... and very satisfied.
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Troisième étape, Dijon-Lyon (198 kilomètres) : Le mauvais temps continue et les rangs s’éclaircissent. Heureusement nous n’allons qu’à Lyon !
Néanmoins, il se produira encore d’ici là, au cours du voyage, quelques défections. Ce sont toujours les voitures Panhard et Levassor qui tiennent la tête. Les Peugeot marchent plus qu’ admirablement et restent en groupe à une heure de distance de la première voiture. Et, cependant, l’une a perdu trois quarts d'heure, l’autre trente-cinq minutes à rallumer ses brûleurs éteints par Je vent, opération délicate lorsque sévit la tourmente. Au surplus, cet accident survient à la plupart des voitures concurrentes.
Les arbres gisent en travers de la route. M. Levassor, qui conduit le numéro 5, doit descendre et scier lui-même des branches pour passer. Il faut aussi franchir des poteaux télégraphiques renversés sur le chemin.
Ce n’est plus une course, c’est un steeple-chase. L’une des Peugeot rencontre... trop brutalement un arbre... et en reste là.
La 24 (Triouleyre) renonce à la course. Une troisième voiture, poussée à la montée par ses passagers, n’attend point son conducteur et dévale la pente de l’autre côté, sans direction. . . elle achève son voyage au fond d’un fossé.
Il y a aussi, racontera plus tard M. Archdeacon dans le Paris-Vélo, la mésaventure arrivée à la voiture de la Société lyonnaise (Rochet-Schneider) qui, quelques kilomètres avant d’entrer dans sa ville natale où ses concitoyens s’apprêtaient à lui faire fête, et après avoir, ma foi fort bien marché, a une collision effroyable avec un bœuf qui la met complètement hors de combat. Corrida de toros d’un nouveau genre !
L’accident le plus grave arrive au numéro 7 (Panhard et Levassor),mené par Dubois. Cet omnibus verse dans la descente de Villefranche en s’efforçant d’éviter une voilure qui lui barrait le passage. Toutefois, après réparations, il reprend sa route sous la direction de M. Hippolyte Panhard.
Third stage, Dijon-Lyon (198 kilometers): The bad weather continues and the ranks thin out. Fortunately we only go to Lyon!
Nevertheless, there will still be some defections between now and then during the trip. It is still the Panhard and Levassor cars that hold the lead. The Peugeots walk more than admirably and remain in a group at an hour's distance from the first car. And, however, one lost three-quarters of an hour, the other thirty-five minutes in relighting its burners, extinguished by the wind, a delicate operation when the storm rages. Moreover, this accident occurs to most competing cars.
Trees lie across the road. Mr. Levassor, who drives number 5, has to get down and saw branches himself to pass. You also have to cross overturned telegraph poles on the way.
It's no longer a race, it's a steeplechase. One of the Peugeots encounters... too suddenly a tree... and stops there.
The 24 (Triouleyre) gives up the race. A third car, pushed uphill by its passengers, does not wait for its driver and rolls down the slope on the other side, without direction. . . it ends its journey at the bottom of a ditch.
There is also, Mr. Archdeacon will recount later in Paris-Vélo, the mishap that happened to the car of the Société lyonnaise (Rochet-Schneider) which, a few kilometers before entering his native town where his fellow citizens were preparing to celebrate her, and after having, my faith, walked very well, has a frightful collision with an ox which puts her completely out of action. A new kind of bullfight!
The most serious accident occurs at number 7 (Panhard and Levassor), led by Dubois. This omnibus poured downhill from Villefranche, trying to avoid a canopy that blocked its way. However, after repairs, it resumed its journey under the direction of Mr. Hippolyte Panhard.
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De Lyon à Avignon (219 kilomètres), les seize véhicules continuent leur parcours sur cette longue étape et, à part deux, retardés par des avaries, qui suivent à distance, les concurrents arrivent tous à Avignon, mais l’ordre du classement se trouve modifié par l’accident survenu à la voiture n° 5, que M. Levassor conduit depuis le début de la course. Un chien ayant soudain fait irruption devant le véhicule, qui marchait alors à une allure de 40 kilomètres à l’heure, descendant vers le village de La Palud à 45 kilomètres d’Avignon, provoqua une embardée. Le véhicule ne versa point, mais projeta ses voyageurs : Levassor qu’accompagnait d’Hostingue.
Levassor éprouva une violente commotion, dont hélas! il ne devait jamais se remettre, et abandonna la course après avoir encore conduit sa voilure jusqu’à Avignon.
(L’histoire du chien de Levassor lut controversée. Tout d’abord, Pierre Gilïard la raconta comme suit, citant les propres paroles de Levassor : « Mais en exécutant le chien, ma roue fringala d’autant plus violemment que l’allure de la voiture était alors portée à son maximum. Pour comble de malheur, sur cette route si sèche du Vaucluse, il y avait une partie boueuse en contrebas. Ma roue droite s’y enfonça et ce tassement subit détermina une projection de nos deux individus, M.- d’Hostingue et moi, sur un arbre tout proche. Je voulus éviter l’arbre, je freinai à toute force, rien n’y fit ; en une seconde nous fumes hors de la voiture qui, le moteur arrêté par ma main toujours attentive — car j’avais vu en un éclair ce qui allait se passer — s’échoua brutalement dans le contre-bas. »
Quelques années plus tard, Doriot contesta l’authenticité du récit, assurant qu’il arrivait par derrière avec sa voiture Peugeot, que le moteur de la Panhard-Levassor marchait encore après l’accident et qu’il n’y avait pas le moindre cadavre de chien sur la route.
Doriot estimait que Levassor avait imaginé ce détail pour ne pas avouer une défaillance bien compréhensible à raison de la fatigue qui le terrassait. M. d’Hostingue, interrogé de nouveau, déclara que le chien n’avait pas été tué sur le coup et s’était enfui dans les champs . On ne saurait mettre en doute ni la parole de Levassor ni celle de M. Doriot. Au surplus, la version de M. d’Hostingue concilie tout. Il est vraisemblable que le chien passa sous la voiture sans se faire de mal et disparut ensuite, alors que Levassor, instinctivement, « embardait », l’évitant sans s’en douter. Je crois que le propriétaire du chien, M. Ducros, se prononça dans ce sens.)
From Lyon to Avignon (219 kilometres), the sixteen vehicles continue their journey on this long stage and, apart from two, delayed by damage, which follow at a distance, the competitors all arrive in Avignon, but the order of classification is modified by the accident which occurred to car n° 5, which Mr. Levassor has been driving since the start of the race. A dog having suddenly burst in front of the vehicle, which was then walking at a speed of 40 kilometers per hour, descending towards the village of La Palud 45 kilometers from Avignon, caused a swerve. The vehicle did not overturn, but threw its passengers: Levassor accompanied by Hostingue.
Levassor experienced a violent concussion, of which, alas! he was never to recover, and abandoned the race after driving his sails again to Avignon.
(The story of Levassor's dog was controversial. At first, Pierre Giliard told it as follows, quoting Levassor's own words: the car was then carried to its maximum. To make matters worse, on this dry road in the Vaucluse, there was a muddy part below. My right wheel sank into it and this sudden settling determined a projection of our two individuals, M. d'Hostingue and I, on a nearby tree. I wanted to avoid the tree, I braked hard, nothing helped; in a second we were out of the car which, the engine stopped by my always attentive hand - because I had seen in a flash what was going to happen - crashed brutally in the lowlands.
A few years later, Doriot disputed the authenticity of the account, assuring that he arrived from behind with his Peugeot car, that the engine of the Panhard-Levassor was still running after the accident and that there was not the slightest dead dog on the road.
Doriot believed that Levassor had imagined this detail so as not to admit a quite understandable failure due to the fatigue which was overpowering him. M. d'Hostingue, questioned again, declared that the dog had not been killed on the spot and had fled into the fields. Neither Levassor's word nor that of M. Doriot can be doubted. Moreover, the version of M. d'Hostingue reconciles everything. It is likely that the dog passed under the car without hurting itself and then disappeared, while Levassor, instinctively, "swerved", avoiding it without suspecting it. I believe that the owner of the dog, Mr. Ducros, decided in this direction.)
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Enfin les 101 kilomètres séparant Avignon de Marseille sont couverts dans des temps merveilleux par les seize concurrents qui restent en présence.
Le mistral leur est favorable et facilite les belles moyennes. C’est ainsi que le numéro 6 (Panhard et Levassor) soutient une allure de 32 km. 40 à l’heure. Cette étape est la meilleure du parcours.
Le classement à Marseille provoque une surprise : C’est un simple tricycle de Dion-Boulon, un modeste « teuf-teuf », qui accomplit le meilleur temps.
Il a le numéro 13, ce qui est, si l’on veut, un atout dans son jeu. Il possède, en outre, deux perfectionnements considérables dont il s’agira de tenir compte et qui, dans l’avenir, constitueront un pas énorme dans la voie du progrès :
Les pneumatiques.
L’allumage électrique.
En effet, les concurrents o n t déjà souffert des imperfections des brûleurs qu’éteint le vent. Mais M. Michelin a fait mieux encore que recommander l’allumage électrique. Il a fait la réputation du pneu! Lorsqu’il s'agira de gagner Paris, la voiture n° 7 (Panhard et Levassor) aura de cruels déboires avec ses roues, déboires qu’elle eût évité en adoptant les pneumatiques.
Pour permettre au public de voir les véhicules de la course autrement qu’au moment fugitif de leur passage, une exposition de vingt-quatre heures avait été organisée au parc de Marseille. La foule vint nombreuse.
Finally, the 101 kilometers separating Avignon from Marseille are covered in marvelous weather by the sixteen competitors who remain present.
The mistral is favorable to them and facilitates good averages. This is how number 6 (Panhard and Levassor) maintains a pace of 32 km. 40 an hour. This stage is the best of the course.
The classification in Marseille causes a surprise: It is a simple Dion-Boulon tricycle, a modest "teuf-teuf", which achieves the best time.
He has the number 13, which is, if you will, an asset in his game. enormous in the way of progress:
The tires.
Electric ignition.
Indeed, the competitors have already suffered from the imperfections of the burners extinguished by the wind. But Mr. Michelin did even better than recommend electric ignition. He made the reputation of the tire! When it comes to winning Paris, car n° 7 (Panhard et Levassor) will have cruel setbacks with its wheels, setbacks it would have avoided by adopting tires.
To allow the public to see the race vehicles other than the fleeting moment of their passage, a 24-hour exhibition had been organized at the Parc de Marseille. The crowd came in large numbers.
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1896.09.29 - Marseille - Avignon
Ne nous attardons point dans le vieille cité phocéenne.
Au retour, chacun va rendre visite à M. Levassor qui se rétablit, semble- t-il. On estime qu’il rentrera à Paris dans trois ou quatre jours. En attendant, il assiste de loin au triomphe des véhicules qui portent son nom.
Cette sixième étape était encore plus rapide que la précédente. Le vainqueur de l’étape est Coullomb, suivi de Delieuvin et Mayade. Le général reste sans changements remarquables. Dubois s’en va, ne laissant que 15 véhicules en marche
Let's not linger in the old city of Marseille.
On their return, everyone goes to visit Mr. Levassor, who is recovering, it seems. It is estimated that he will return to Paris in three or four days. In the meantime, he witnesses from afar the triumph of the vehicles that bear his name.
This sixth stage was even faster than the previous one. The winner of the stage is Coullomb, followed by Delieuvin and Mayade. The general remains without noticeable changes. Dubois leaves, leaving only 15 vehicles running
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1896.09.30 - Avignon - Lyon
Cette étape est marquée par un fort vent de face, qui touche particulièrement les véhicules légers et ceux de moindre puissance. Dès l’arrivée à Lyon, une pluie glaciale accueille les concurrents. Le Viet tombe dans le général de la première à la quatrième place. Mayade remporte l’étape et se hisse à la deuxième place du classement général, derrière Merkel. Berlet termine troisième de la course et atteint la troisième place au classement général. Encore une fois les véhicules les plus lourds sont à la tête du général.
La lutte se trouve circonscrite entre trois marques : Panhard-Levassor, Peugeot, de Dion-Bouton.
This stage is marked by a strong headwind, which particularly affects light vehicles and those with less power. As soon as they arrive in Lyon, an icy rain welcomes the competitors. The Viet falls in the general from the first to the fourth place. Mayade wins the stage and climbs to second place in the general classification, behind Merkel. Berlet finished third in the race and reached third place overall. Again the heaviest vehicles lead the general.
The fight is circumscribed between three brands: Panhard-Levassor, Peugeot, de Dion-Bouton.
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1896.10.01 - Lyon - Dijon
Le départ de Lyon est donné à 7h30, les véhicules passent par Rochetaillée, Neuville-sur-Saône, Quincieux et Anse. A la hauteur de Villefranche-sur-Saône, le Numéro 52 Chevalier sur son Tricycle - Michelin-de Dion abandonne la course. Au contrôle de Saint-Georges-de-Reneins, le Numéro 6 Emile Mayade passe en tête. Peu après Macon, Le no 44, conduit par Auguste Doriot, subit un accident et repart. A Dijon, le ler octobre, tous les chauffeurs se plaignent du vent et du froid. Cordiale réception offerte le soir par le Touring-Club. De nombreux toasts sont portés.
The departure from Lyon is given at 7:30 a.m., the vehicles pass through Rochetaillée, Neuville-sur-Saône, Quincieux and Anse. At the height of Villefranche-sur-Saône, the Number 52 Chevalier on his Tricycle - Michelin-de Dion abandons the race. At the control of Saint-Georges-de-Reneins, Number 6 Emile Mayade takes the lead. Shortly after Macon, No. 44, driven by Auguste Doriot, suffered an accident and set off again. In Dijon, on October 1, all the drivers complained of the wind and the cold. Cordial reception offered in the evening by the Touring-Club. Many toasts are made.
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1896.10.02 - Dijon - Sens
Le jour pointe, les concurrents repartent. Les voilà donc traversant à nouveau la Bourgogne, et dès lors, à même de faire de pittoresques rapprochements entre les sentiments des diverses populations rencontrées sur leur passage. Du Nord au Midi, du Midi au Nord, l’enthousiasme fut toujours aussi grand. Plus expansif, plus bruyant dans le Sud il était parfois exprimé en de chaleureux baisers... Des bouquets lancés à la volée prouvaient les sympathies des habitants du Centre.
Près d’Auxerre, une des automobiles de la course a effrayé un cheval monté par un soldat du 4e de ligne. Le soldat est tombé et s'est blessé, il a été transporté à la caserne en ambulance.
En Bourgogne, où les vignes sont moins rares que les Heurs, c’était à coups de grappes de raisin qu’on bombardait les concurrents... et plus d'un contrôleur frémit en voyant arriver aux étapes des coureurs ensanglantés, ruisselants... du beau jus de la treille !
L’épreuve désormais présente d’autant plus d’intérêt qu’elle touche à sa fin.
Sens, sera la dernière étape avant Paris, et déjà les journalistes se préoccupent de l’automobilisme. Panhard-Levassor est donc en tête. Son redoutable concurrent, la voiture Peugeot expertement conduite par Doriot, vient d’avoir, a l 500 mètres du contrôle, un déplorable accident qui la retardera de plusieurs heures. Au moment où cette voiture descendait la côte de Rosoy, la clavette du mouvement différentiel s’était desserrée et avait nécessité le remorquage « à bras » du véhicule jusqu’au moulin du Pont-Bruant, à l’entrée de la ville.
. . . Et M . Peugeot, arrivé par l’express de Paris, dirige lui-même la réparation à la lueur vacillante d’une bougie, car le travail se poursuit fort avant dans la nuit!
The day breaks, the competitors leave. So here they are again crossing Burgundy, and from then on, able to make picturesque connections between the feelings of the various populations encountered on their way. From North to South, from South to North, the enthusiasm was still just as great. More expansive, noisier in the South, it was sometimes expressed in warm kisses... Bouquets thrown on the fly proved the sympathies of the inhabitants of the Centre.
Near Auxerre, one of the cars in the race frightened a horse ridden by a soldier from the 4th line. The soldier fell and injured himself, he was transported to the barracks by ambulance.
In Burgundy, where the vines are less rare than the Heurs, the competitors were bombarded with bunches of grapes... and more than one controller shuddered when he saw bloody, dripping runners arriving at the stages... .beautiful juice from the trellis!
The event is now all the more interesting as it draws to a close.
Sens, will be the last stop before Paris, and journalists are already concerned about motoring. Panhard-Levassor is therefore in the lead. Its formidable competitor, the Peugeot car expertly driven by Doriot, has just had a deplorable accident 1500 meters from the control which will delay it for several hours. When this car descended the hill of Rosoy, the key of the differential movement had loosened and had required the towing "with arms" of the vehicle to the mill of Pont-Bruant, at the entrance of the city.
. . . And M . Peugeot, arriving by express from Paris, directs the repair himself by the flickering light of a candle, because the work continues well into the night!
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1896.10.03 - Sens - Versailles - Paris
Enfin s’achève cette mémorable course par une arrivée sensationnelle de quatorze véhicules à la Porte-Maillot, proportion superbe et d’autant plus à considérer que toutes les catégories d’engins sont dignement représentées.
De même que pour Paris-Bordeaux, l’émotion est à son comble à la Porte-Maillot, dans les milieux sportifs qui, dans les cafés de l’avenue de la Grande- Armée commentent les chances des concurrents dont l’approche est signalée sans cesse par des dépêches.
On apprend, que la voiture n°6 (Panhard) s’est arrêtée une demi -heure environ pour réparer sa tige de direction qui commençait à ployer. Mais, après la pose de deux fourrures à la direction, le numéro 6 est reparti.
A Melun, les voitures sont passées dans l’ordre suivant : Le 46 (Peugeot); le 5 (Panhard); le 44 (Peugeot).
Cependant, une rumeur lointaine grossit, se rapproche. Les voilà ! Triomphe du pneu! Le 51 (tricycle Michelin), monté par Collomb, de Lyon, passe premier le contrôle d’arrivée ! Puis, c’est le 8 (Panhard), conduit par Merkel qui arrive à midi 24 m. 40 s. Le 5 (Panhard), d’Hostingue, à midi 22 m . 35 s.
Nouvelles émotions ! Nouveaux enthousiasmes! Le 44 (Peugeot), mené par Doriot, touche au but ; il est midi 57 m . 16 s.
Et le défilé de continuer ainsi jusqu’au soir ! ! ! A la suite de cette épreuve finale, le classement, en additionnant les temps mis par les concurrents à parcourir les six étapes, fut établi comme il suit :
Finally ends this memorable race with a sensational arrival of fourteen vehicles at the Porte-Maillot, a superb proportion and all the more to consider that all the categories of machines are worthily represented.
As for Paris-Bordeaux, the emotion is at its height at Porte-Maillot, in sports circles which, in the cafes of the avenue de la Grande- Armée, comment on the chances of competitors whose approach is signaled ceaselessly by despatches.
We learn that car n°6 (Panhard) stopped for about half an hour to repair its steering rod which was beginning to bend. But, after the laying of two furs in the direction, the number 6 left.
In Melun, the cars passed in the following order: Le 46 (Peugeot); the 5 (Panhard); the 44 (Peugeot).
However, a distant rumor is growing, getting closer. Here they are ! Triumph of the tire! The 51 (Michelin tricycle), ridden by Collomb, from Lyon, passes the finish control first! Then, it is the 8 (Panhard), driven by Merkel which arrives at noon 24 m. 40 sec. 5 (Panhard), from Hostingue, at noon 22 m. 35 sec.
New emotions! New enthusiasms! The 44 (Peugeot), led by Doriot, touches the goal; it is noon 57 m. 16 sec.
And the parade continues like this until the evening! ! ! Following this final test, the classification, by adding the times taken by the competitors to cover the six stages, was established as follows:
Presse
La Science française - 21 Juillet 1896
Le Veloce-Sport - 24 Septembre 1896
Le Veloce-Sport - 01 Octobre 1896
Le Veloce-Sport - 08 Octobre 1896
Le Sport universel illustré - 15 Octobre 1896
Le Génie Civil - 24 Octobre 1896
Le Sport universel illustré - 1er Novembre 1896
La Science française - 21 Juillet 1896
Le Veloce-Sport - 24 Septembre 1896
Le Veloce-Sport - 01 Octobre 1896
Le Veloce-Sport - 08 Octobre 1896
Le Sport universel illustré - 15 Octobre 1896
Le Génie Civil - 24 Octobre 1896
Le Sport universel illustré - 1er Novembre 1896
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