Razor Ramon y Don Pedro de la Zapata
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Re: Razor Ramon y Don Pedro de la Zapata
1969
Les réductions d'effectifs chez BRM n'ont pas laissé Len Terry sans emploi longtemps. Déjà en contacts avancés avec Don Pedro, il ne lui a pas fallu longtemps pour trouver le moyen de transformer son projet de BRM P142 en une nouvelle PZ, la Mk4. La première à être construite en Grande Bretagne et plus en Afrique du Sud.
La voiture présente une forme révolutionnaire, en forme d'aile d'avion inversée, censée lui apporter plus d'appuis sans augmenter la trainée. Sa forme spectaculaire lui vaut déjà le surnom de "Golden Wing" dans la presse britannique.
Pour financer le surcoût, Don Pedro de la Zapata s'est associé avec le Brandy Domecq, une marque emblématique dans tout le monde hispanophone. Miguel Garcia reste le pilote. De plus en plus la presse commence à l'appeler par son nom véritable, même si c'est toujours "Razor Ramon" qui est inscrit sur sa voiture.
Les réductions d'effectifs chez BRM n'ont pas laissé Len Terry sans emploi longtemps. Déjà en contacts avancés avec Don Pedro, il ne lui a pas fallu longtemps pour trouver le moyen de transformer son projet de BRM P142 en une nouvelle PZ, la Mk4. La première à être construite en Grande Bretagne et plus en Afrique du Sud.
La voiture présente une forme révolutionnaire, en forme d'aile d'avion inversée, censée lui apporter plus d'appuis sans augmenter la trainée. Sa forme spectaculaire lui vaut déjà le surnom de "Golden Wing" dans la presse britannique.
Pour financer le surcoût, Don Pedro de la Zapata s'est associé avec le Brandy Domecq, une marque emblématique dans tout le monde hispanophone. Miguel Garcia reste le pilote. De plus en plus la presse commence à l'appeler par son nom véritable, même si c'est toujours "Razor Ramon" qui est inscrit sur sa voiture.
Re: Razor Ramon y Don Pedro de la Zapata
Présentation March-PZ 1970
Don Pedro de la Zapata a décidé de réduire les frais. Les résultats de Miguel Garcia (alias Razor Ramon) n'étant pas au niveau espéré, Don Pedro n'était pas prêt à continuer à financer la construction d'une voiture originale. Après avoir confié la construction de ses PZ à Serrurier en Afrique du Sud, puis à une équipe dissidente de BRM, cette fois il s'est contenté d'avheter "sur étagère" un châssis March. Du coup, il bénéficie lui aussi du couple Cosworth-Hewland qui semble en passe de dominer la F1, au moins quantitativement.
Miguel Garcia, lui, semble heureux de pouvoir se mesurer avec des pointures comme Stewart, Amon ou Siffert à armes égales, bref, tout le monde est content... Mais pour combien de temps?
Re: Razor Ramon y Don Pedro de la Zapata
Présentation de La PZ Mk 5.
On se souvient qu'en 1969, L'Escuderia Don Pedro avait présenté une "wing-car", la PZ Mk4, dérivée d'un projet de BRM, cette Mk5 ne cache pas sa parenté avec la March 701. Mais des panneaux latéraux lui ont été ajouté, censé canaliser le flux d'air pour profiter au mieux de la déportance crée par les pontons en forme d'ailerons inversés.
Mon ami Miguel est tout sourire : "Avec cet appui, je vais pouvoir sortir de Peraltada au moins 10Km/h plus vite et j'arriverai dans la longue ligne droite bien mieux lancé. Cette voiture est faite pour le Circuit de Mexico !".
On se souvient qu'en 1969, L'Escuderia Don Pedro avait présenté une "wing-car", la PZ Mk4, dérivée d'un projet de BRM, cette Mk5 ne cache pas sa parenté avec la March 701. Mais des panneaux latéraux lui ont été ajouté, censé canaliser le flux d'air pour profiter au mieux de la déportance crée par les pontons en forme d'ailerons inversés.
Mon ami Miguel est tout sourire : "Avec cet appui, je vais pouvoir sortir de Peraltada au moins 10Km/h plus vite et j'arriverai dans la longue ligne droite bien mieux lancé. Cette voiture est faite pour le Circuit de Mexico !".
Re: Razor Ramon y Don Pedro de la Zapata
Intersaison 70/71
La fin de PZ.
Nous avions quitté un Don Pedro profondément choqué des événements du GP du Mexique et de la décision de la CSI qui semblait udéjà inéluctable de retirer Mexico du Calendrier 1971. Nous ignorions alors que nous ne le reverrions plus.
C'est début Décembre que nous avons reçu la sinistre nouvelle. Un véritable commando s'était abattu sur l'appartement secret qui servait de Pied à Terre à l'homme d'affaires au centre de Mexico.
Miguel, m'expliqua qu'il avait été attiré loin de là par une savante diversion impliquant forcément des proches. Il ne pouvait m'en dire plus. Mais Don Pedro de la Zapata n'avait pas survécu à ses blessures, et déjà ses associés se déchiraient pour dépecer son empire.
Miguel gardait le contrôle de l'Ecurie de F1, mais n'avait plus le moindre sou pour la faire fonctionner. Et surtout, il n'en avait plus l'envie. Il me demandait si le matériel m'intéressait. Je l'orientais alors sur mon ami Bob Bondurant, qui de son coté cherchait comment dépenser le budget de son sponsor, les sodas Shasta qui étaient alors à la Californie ce que Coca Cola était à Atlanta.
Grâce à la vente du châssis de la PZ Mk5 et de l'outillage, Miguel quitta le Mexique et partit s'installer en Andorre comme hôtelier. Il y est toujours. On le revit plus tard sur les circuits, mais ceci est une autre histoire.
Illustration : Les PZ Mk1 à 5
La fin de PZ.
Nous avions quitté un Don Pedro profondément choqué des événements du GP du Mexique et de la décision de la CSI qui semblait udéjà inéluctable de retirer Mexico du Calendrier 1971. Nous ignorions alors que nous ne le reverrions plus.
C'est début Décembre que nous avons reçu la sinistre nouvelle. Un véritable commando s'était abattu sur l'appartement secret qui servait de Pied à Terre à l'homme d'affaires au centre de Mexico.
Miguel, m'expliqua qu'il avait été attiré loin de là par une savante diversion impliquant forcément des proches. Il ne pouvait m'en dire plus. Mais Don Pedro de la Zapata n'avait pas survécu à ses blessures, et déjà ses associés se déchiraient pour dépecer son empire.
Miguel gardait le contrôle de l'Ecurie de F1, mais n'avait plus le moindre sou pour la faire fonctionner. Et surtout, il n'en avait plus l'envie. Il me demandait si le matériel m'intéressait. Je l'orientais alors sur mon ami Bob Bondurant, qui de son coté cherchait comment dépenser le budget de son sponsor, les sodas Shasta qui étaient alors à la Californie ce que Coca Cola était à Atlanta.
Grâce à la vente du châssis de la PZ Mk5 et de l'outillage, Miguel quitta le Mexique et partit s'installer en Andorre comme hôtelier. Il y est toujours. On le revit plus tard sur les circuits, mais ceci est une autre histoire.
Illustration : Les PZ Mk1 à 5
Interseason 70/71
The end of PZ.
We had left a Don Pedro deeply shocked by the events of the GP of Mexico and the decision of the ITUC that seemed already ineluctable to withdraw Mexico from the 1971 Calendar. We did not know then that we would not see it again.
It was early December that we received the ominous news. A real commando had fallen on the secret apartment that served as Pied à Terre to the businessman in the center of Mexico City.
Miguel, explained to me that he had been attracted far from there by a learned diversion implying necessarily relatives. He could not tell me more. But Don Pedro de la Zapata had not survived his wounds, and already his associates were tearing each other apart to tear down his empire.
Miguel was in control of the F1 Team, but he did not have a penny to make it work. And above all, he did not feel like it anymore. He asked me if the material interested me. I directed it then on my friend Bob Bondurant, who on his side was looking for how to spend the budget of his sponsor, Shasta soda that was then in California what Coca Cola was in Atlanta.
Thanks to the sale of the chassis of the PZ Mk5 and the tools, Miguel left Mexico and moved to Andorra as a hotelier. He is still there. We'll see him later on the tracks, but this is another story.
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