McLeod (Ecurie Bretagne)

KYALAMI 1969


race of Champions



International Trophy


Jarama NC GP



Montjuich


Monaco


Marseille (with Bob Bondurant's Wookey)


Spa


Zandvoort

Charade 1969

Gold Cup 1969



Monza


Canada


Mexico

McLeod 1970

Plus que McLaren, Lotus ou Matra, qui perdirent quelques ressources en essayent de développer des voitures à 4 roues motrices, McLeod qui avait fait ce choix pour des raisons de sponsoring sort d'une saison en enfer. On l'a vu en fin de saison dernière en pourparlers avec Colin Chapman pour bénéficier d'une Lotus-client. Un choix raisonnable, bien dans la ligne de celui qu'il avait fait en 1968 en présentant une solide Brabham. Malheureusement, en ces temps de tension franco-britanniques, les sponsors de McLeod ont poussé vers une solution 100% française. Conrad McLeod s'est donc tourné vers Matra qui a recasé dans l'écurie bretonne un vieux chassis MS11 remis aux nouvelles normes propulsé tout de même par un moteur V12 identique à ceux de l'écurie principale. Plusieurs mécanos vus chez Alpine et Matra en F2 ont été recrutés et Conrad McLeod espère faire assez bonne figure pour convaincre ses soutiens de rester en F1. Un pari somme toute moins risqué que l'an passé.

Kyalami 70


RoC


Napoli


International Trophy


Marseille


Belgique


Charade

Zeltweg


Canada

Interseason 70/71

Mc Leod ferme son écurie.
Conrad McLeod est une vieille connaissance de la F1. Depuis 1967, en effet, il parvient à s'aligner en F1, soutenu par plusieurs PME du  Morbihan, ce qui explique son insistance à courir avec le numéro 56. Sa première année, il rebadge en McLeod la Shannon-Climax et remporte un succès d'estime. En 1968 il aligne une Brabham privée, et marque un point dès le premier Grand Prix avant de rejoindre les fonds de grille puis de faire une pige pour la dernière course, au Mexique, au volant d'une Wookey. En 1969, Conrad McLeod fait preuve d'un bel opportunisme en amenant son budget chez Cosworth. Là où tout le petit monde de la F1 ne voyait qu'un projet lourd et pataud que Robin Herd peinait à rendre compétitif, il a vu un potentiel commercial considérable dans les 4 roues motrices du projet 4WD. Il a demandé et obtenu de renommer la voiture "McLeod 4RM" et proposé à ses sponsors tout un ensemble d'action de marketing dérivées du concept. Hélas, sur la piste, les résultats seront rarement au rendez-vous, mais il marque tout de même les points d'une troisième et d'une quatrième place et repart faire une saison de F1 de plus, sa quatrième ! En 1970, en effet, c'est à Matra qu'il rachète un chassis de Course de côte vu aux mains de Beltoise au Mont Ventoux. Après passage dans ses ateliers bretons, la voiture sera capable de tenir la distance d'un Grand Prix. Notamment en Belgique ou il monte sur le podium de Spa. Malgré tout, il peine à convaincre ses sponsors de suivre l'augmentation des coûts de la F1. Et pour 1971, il se met en chasse d'un siège de second pilote.
1967 née Shannon
1968 née Brabham
1969 née Cosworth
1970 née Matra

Mc Leod closes his Team.
Conrad McLeod is an old acquaintance of F1. Since 1967, in fact, he managed to line up in F1, supported by several SMEs in Morbihan, which explains his insistence to run with the number 56. His first year, he rebadge in McLeod the Shannon-Climax and won a success esteem. In 1968 he joined a private Brabham, and scored one point in the first Grand Prix before joining the grid backmarkers and then a draw for the last race in Mexico, driving a Wookey. In 1969, Conrad McLeod showed great opportunism in bringing his budget to Cosworth. Where all the little world of F1 saw only a heavy and clumsy project that Robin Herd was struggling to make competitive, he saw considerable commercial potential in the 4WD project. He asked and obtained to rename the car "McLeod 4RM" and offered its sponsors a whole set of marketing action derived from the concept. Alas, on the track, the results will rarely meet, but it still marks the points of a third and a fourth place and goes back to make another F1 season, its fourth! In 1970, in fact, it is in Matra that he buys a Hill Climb chassis seen at the hands of Beltoise at Mont Ventoux. After passing through his Breton workshops, the car will be able to keep the distance of a Grand Prix. Especially in Belgium where he climbs on the Spa podium. Nevertheless, he struggles to convince his sponsors to follow the increase in costs of F1. And for 1971, he starts chasing a second pilot's seat.

Ca prend tournure !